Vo - Vy

Voerle (le), ham. de 30 hab. de la com. d’Izernore, à env. 1200 m. N. E. du ch. l.

 

Voge (la), nom donné au bief Berthelet, territ. de Vescours, on dit aussi la Voye.

 

Vogelas, ferme sur la com. de Chanay, à env. 4500 m. N. O. du bourg, près du chemin de     G. C. n° 30, de Billiat à Champdossin par Champagne.

 

Vogland, ham. de 65 hab. de la com. de Belmont à env. 1 k. N. O. du bourg. – Très ancienne chapellenie rurale.

 

Voglène, ferme sur la com. d’Arlod, dans une gorge, à env. 1800 m. S. E. du bourg.

 

Voire (le), ferme sur la com. de Marboz, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

Voirie (la), tout petit ruisseau afft de dr. du Durlet, sur le territ. de Druillat.

 

Volage (le), petit ruisseau aflt de dr. du Rhône, territ. de Corbonod, met en mouvement une scierie et un moulin situés à env. 1800 m. du ch. l.

 

Volailles. L’élevage de la volaille est très en honneur dans le dépt de l’Ain, les chapons et les poulardes grasses de la Bresse sont renommés dans la France entière et leur exportation a pris en ces derniers temps une grande extension.

Les volailles bressanes sont du reste fort jolies avec leur belle robe de graisse blanche, leur peau délicate, un peu soyeuse, leurs pattes noires ou grises. La race se prête admirablement bien à l’engraissement, elle se distingue bien plus par sa finesse délicate que par son volume, elle est peu osseuse, son squelette est réduit et, circonstance particulière, il semble que le manque de calcaire du pays retarde chez elle la soudure des épiphyses. La chair reste par conséquent tendre et délicate.

Il faut dire que l’engraissement est très bien fait et presque toujours chez de petits cultivateurs qui, avec un art parfait et une sureté merveilleuse parviennent à obtenir ces belles pièces tant admirées dans les concours, possédant un fondant et une finesse de chair appréciés des gourmets.

Dès son enfance, la poularde est gorgée de mets délicats, de bouillies appétissantes ; pour lui éviter la peine d’avaler, on se sert d’entonnoir d’une forme spéciale, on lui épargne toute fatigue et tout déplacement en la logeant dans une cage où elle ne songe même pas à se mouvoir, elle mange, digère et dort. Comme le dit Corcelles elle n’apparaît en ce monde que pour manger et être mangée.

C’est principalement dans les communes de St-Etienne-du-Bois, Bény, Marboz et le N. de l’arrt de Bourg que les poulardes et chapons de Bresse ont conservé toute l’excellence de leur race. La production s’est accrue considérablement pour suffire à la demande et les prix se soutiennent grâce aux facilités d’exportation.

M. Favre, lauréat de l’école de commerce de Dijon a publié une étude sur le commerce des volailles de Bresse, j’en extrait quelques passages :

Jusqu’en 1892, les chiffres des transactions étaient faibles ; en 1844 il était vendu pour 200000 francs de volailles, en 1864 pour 500000 francs, en 1882 pour 850770 francs, en   1892 pour 1,600.000 francs.

Vers 1893, on crée des marchés dans les environs de Bourg, leur action se développe d’une façon surprenante ; les ventes de volailles prennent des proportions considérables et atteignent le chiffre de 2.500.000 fr. D’une enquête il résulte qu’un certain mercredi à Bourg, il y a eu 12000 poulets en vie ou préparés.

Mais rien n’endigue la progression de la vente et en 1901, elle atteint le chiffre de 10 millions.

Chez les principaux marchands de Bourg et quelques commissionnaires lyonnais le nombre de poulets atteint 1.242.000 pièces d’un poids approximatif de 1.870.000 kilos et d’une valeur de 5 millions 200.000 francs.

En 1903, le commerce de Bourg reste à 5 millions, celui des autres centres peut être fixé ainsi : Feillens 3 millions, Pont-de-Veyle 500.000 francs, Attignat 300.000, Mézériat 250.000, Vonnas 250.000, St-Trivier-de-Courtes 250.000, St-Julien-sur-Reyssouze 200.000,              St-Etienne-du-Bois 200.000, commissionnaires lyonnais 1.825.000 ; total général 11 millions 775.000 francs.

L’étude de M. Favre s’arrête à 1903, mais on peut affirmer sans exagération que depuis cette époque, le commerce de la volaille a encore augmenté d’un ou deux millions.

Le nombre de poulets amenés à chacun des marchés est aux environs de : Bourg 10000, Châtillon-sur-Chalaronne 7600, Montrevel 6000, Mézériat 6000, Attignat 5000, Pont-de-Vaux 5000, Marboz 4000, Bâgé-le-Châtel 4000, St-Laurent 4000, Foissiat 4000, Vonnas 3000, Cras-sur-Reyssouze 2000, Polliat 2000. Total 64000.

Chaque année quelques jours avant Noël il se tient à Bourg un concours de volailles grasses organisé par le Comice agricole de l’arrt et chaque année ce concours obtient des succès plus grands que ses devanciers, la qualité et la finesse des produits exposés sont remarquables et le jury n’a que l’embarras du choix pour décerner les prix.

La vente suit le concours, elle est toujours active et les prix dépassent 5 francs le kilog.

En même temps que les chapons et poulardes de Bresse on expose les oies et les canards de la Dombes et les dindes du Bas-Bugey, les uns et les autres maintiennent la réputation des excellents produits des basses-cours du dépt de l’Ain.

 

Volandière, étang de 8 hect. dans la partie S. du territ. de St-Paul-de-Varax.

 

Volardières (les), ferme sur la com. de Versailleux, à env. 3 k. N. du bourg.

 

Volardières (les Petites), ferme sur la com. de Versailleux, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Volatte, et petite Volatte, deux fermes sur la com. de Lagnieu, à env. 2200 m. S. O. du ch. l.

 

Volferine, ruisseau afft de dr. de la Valserine, cours de 5 à 6 k. sur le territ. de Champfromier. C’est un torrent impétueux qui a creusé le roc sur tout son parcours ; il passe au ham. de Pont d’Enfer où il donne la force motrice à deux scieries de bois et à un petit moulin à blé.

 

Volliens, ham. de 100 hab. de la com. de Cuzieu, à env. 1200 m. N. du bourg.

 

Vollières (les Grandes et Petites), deux fermes sur la com. de Tramoyes, à env. 2 k. et       2500 m. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 38, de Montluel à Neuville-sur-Saône (Rhône).

 

VOLOGNAT, com. du cant. d’Izernore (7 k.) arrt de Nantua (6 k.), à 35 k. de Bourg.        239 hab.

P. T. et Gare P.-L.-M. Nurieux 2 k. – Gend. et Percept. Izernore. – Ecole mixte.

Le territ. est situé au N. de celui de Peyriat, dans la même combe marneuse qui prolonge directement au S. la basse vallée de l’Oignin ; à l’O. il s’étend jusqu’au col où la route nle traverse la montagne de Berthiand à 755 m. d’altitude ; à l’E. il est limité avec le territ. de Brion par une montagne qui a 614 m. d’altitude au centre et 690 m. au S., rocher du Degolay.

Le bourg, agglomération de 209 hab., se trouve dans un renfoncement de la montagne, sur le petit ruisseau, afft de g. de l’Oignin, appelé le bief de Nurieux, près du chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan.

La route nle n° 79, de Nevers à Genève par Bourg et Nantua, passe dans la partie N. O. de la com. près du ham. des Granges de Berthiand, (7 fermes), les seules habitations de la com. en dehors du bourg.

La superficie est de 785 hect. dont 164 de terres lab., 114 de prés, 22 d’herbages, 220 de pâturages, 1 de jardins, 126 de landes, 120 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 600 x de blé, 400 x d’avoine, 150 x d’orge, un peu de maïs, de lentilles, de pois, 1000 x de p. de terre, 200 x de betteraves f., 800 x de fourrages art., 4000 x de foin.

On trouve quelques noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 4 chevaux, 2 ânes, 6 taureaux, 40 bœufs, 115 vaches, 65 élèves bovins, 6 béliers, 80 brebis, 15 moutons, 60 agneaux, 50 porcs, 10 chèvres.

La com. est agricole, elle fait peu de commerce et a pour toute industrie une fromagerie dont l’installation est des plus perfectionnée ; cet établissement a, en 1903, mis en œuvre           1662 hectol. de lait.

Dans l’ancienne paroisse, c’est l’archevêque de Lyon qui nommait à la cure.

La seigneurie avec maison forte de Volognat fut possédée par la famille de Mornay, en     1389 elle passa à la famille de Feillens et en 1547 à celle de Moyria.

A Volognat, on a gardé le souvenir d’une ancienne ville nommée Iser, située sur un sommet au milieu de la vallée qui descend de Peyriat. Les fouilles pratiquées sur ce sommet par M. Prenat ont fait découvrir des restes d’enceintes dont les dispositions rappellent, ainsi que les divers objets trouvés dans les champs voisins, la fin de l’époque gauloise.

 

Volquer, ferme sur la com. de Rancé, à env. 300 m. N. du bourg.

 

Vondru (Bief de), ruisseau afft de g. du ruisseau de Mélogne, cours de 4 k. sur les territ. de Cormaranche et d’Hauteville.

 

VONGNES, com. du cant. de Virieu-le-Grand (11 k.) arrt de Belley (12 k.) à 80 k. de Bourg. 128 hab.

P. T. Ceyzérieu 3 k. – Percept. Virieu-le-Grand. – Gend. et Gare P.-L.-M. Culoz 9 k. – Ecole mixte.

Petit territ. que n’arrose aucun cours d’eau, desservi par le chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz, chemin passant à l’E. du bourg, agglomération de 110 hab. dont les archives de la mairie possèdent un registre des naissances depuis l’an 1557, très rare recueil de ce genre.

La com. a deux petits ham. : Bossieu dont une partie est rattachée à Ceyzérieu, et Chanoz perdu au milieu des prairies.

La superficie est de 204 hect. dont 93 de terres lab., 25 de prés, 15 de pâturages, 1 de jardins, 10 de vignes, 7 de landes, 80 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 500 x de blé, un peu de sarrasin, maïs, avoine, haricots, navette, 500 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 5500 x de foin, 250 hectol. de vin.

On trouve de nombreux châtaigniers et noyers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 6 chevaux, 1 taureau, 8 bœufs, 50 vaches, 20 élèves bovins, 5 brebis, 10 agneaux, 20 porcs, 5 chèvres.

La com. est agricole, elle n’a pas d’industrie et fait peu de commerce ; une auberge.

Vongnes a été une dépendance directe du duché de Savoie, il en subsiste une preuve matérielle, c’est l’ancienne maison où résidaient les comtes ; elle est située dans le haut du bourg, une partie du bâtiment a été démolie, il ne reste plus qu’une large cuisine ayant un cachet spécial. La pièce principale consiste en une immense cheminée, couronnée par un superbe chapeau, à l’ombre duquel quarante personnes peuvent se tenir à l’aise ; la chambre est voûtée, au centre un énorme pilier, façonné et historié, soutient à la fois la cheminée et la voûte.

Tout autour du bourg, on a découvert des briques et des débris de poterie, des tombeaux formés par de grandes dalles en pierre, etc., ce qui confirme la tradition populaire attribuant, dans les âges passés, une population considérable. Aucune inscription, aucun bijou n’est venu donner une date à cette nécropole très étendue, perdue dans les bois de châtaigniers.

Dans l’ancienne paroisse, le droit de collation à la cure appartenait au doyen de Ceyzérieu.

 

VONNAS, com. du cant. de Châtillon-sur-Chalaronne (13 k.) arrt de Trévoux (39 k.) à 24 k. de Bourg. 1675 hab.

B. P. T. t. – Gend. Logis-Neuf. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Biziat, Mézériat, St-Julien-sur-Veyle, Vonnas. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 192 m., à env. 400 m. du bourg, sur la ligne de Bourg à Mâcon, entre les stations de Mézériat (5 k.) et Pont-de-Veyle (9 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles, deux écoles enfantines.

Grand territ. arrosé par la Veyle qui le traverse de l’E. à l’O. et par le Renom, afft de la Veyle qui coule du S. au N. Le ch. l. ou bourg, agglomération de 595 hab., est au confluent de ces deux rivières ; cette position en a fait, dès la plus haute antiquité un centre de population ; les premiers hommes y ont laissé des couteaux en silex et des haches en pierre, les Romains des médailles et les Mérovingiens des armes.

Au milieu de bourg se trouve un joli groupe pour Mairie et maison d’école, une église nouvelle a remplacé l’ancienne qui sert maintenant de magasin communal pour les pompes à incendie.

La com. est desservie par le chemin d’I. C. n° 30, de Villars à St-Trivier-de-Courtes. Au ham. des Ballufiers, près de la gare de Vonnas, ce chemin se divise en deux embts, le premier par St-Genis-sur-Menthon, le deuxième par St-Cyr-sur-Menthon se réunissant à Dommartin. C’est également au ham. des Ballufiers qu’aboutit un petit embt du chemin de G. C. n° 26, venant du ham. de Vaudrenant (Mézériat).

Les ham. portent les noms de : les Ballufiers, Béost, Bézemène, Champagne, Chassin, la Garde, les Haies, Laval, Luponnas, Marmont, Namarie. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : l’Amboyat, Burel, Caillat, Curville, Féliciat, Gd Domaine, Grange Neuve, Lille, Montlardin, Petite Labatie, les Plaises, la Teppe, moulin Thuet, moulin des Vavres, Varay, la Vernay, aux Villes.

La superficie est de 1781 hect. dont 890 de terres lab., 540 de prés, 3 de pâturages, 3 de jardins, 57 de vignes, 143 de bois.

La récolte annuelle est en moyenne d’à peu près 5000 x de blé, 200 x de seigle, 200 x d’orge, 400 x de sarrasin, 250 x d’avoine, 1200 x de maïs, 400 x de fèves, un peu de chanvre et de navette, 9000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 3500 x de fourrages art., 12000 x de foin, 1600 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 105 chevaux, 25 taureaux, 140 bœufs, 650 vaches, 1000 élèves bovins, 1300 porcs, 180 chèvres.

La com. est agricole et commerçante, elle fait surtout le commerce des chevaux, grains, farines, vins et volailles. Le marché hebdomadaire du jeudi est bien approvisionné en volailles, beurre, œufs, denrées diverses ; les foires sont très fréquentées, elles ont lieu le deuxième jeudi de chaque mois et le jeudi après la Trinité.

2 bazars, 1 entrepôt de bière, 1 fabricant de balais, 2 bouchers, 6 boulangers, 2 bourreliers,     5 cafetiers, 1 camionneur, 3 carrossiers, 3 fabricants de chaises, 2 charcutiers, 1 charpentier,   5 charrons, 4 mds de chaussures, 2 entrepreneurs de construction, 3 coquetiers, 1 cordier,       4 cordonniers, 12 épiciers, 1 md de farine en gros, 4 mds de grains, 2 horlogers, 7 hôtels,        3 jardiniers, 1 md de limonade, 6 maréchaux ferrant, 3 mécaniciens, 5 menuisiers ébénistes,    1 pharmacien, 4 fabricants de sabots, 1 fabricant de saucisses et salaisons, 4 mds tailleurs,      4 mds de tissus, 3 mds de vin en gros.

L’industrie est représentée par 6 moulins dont 3 sur la Veyle, un au bourg, un à Thuet, le 3e à Vavres, occupant ensemble une vingtaine d’ouvriers et tous trois assez importants. Trois petits moulins sont installés sur le Renom : Burel, Marmont et Champagne.

On trouve en outre une scierie à vapeur au bourg, une scierie à eau à Burel, une petite tuilerie près de la gare.

Dans l’ancienne paroisse c’est l’archevêque de Lyon qui nommait à la cure.

Aux Xe. et XIe. siècles, Vonnas fut ch. l. d’Ager, au XIIIe. siècle il comptait six châteaux ou maisons fortes.

 

Vonnas, ferme sur la com. de St-Georges-sur-Renom, à env. 1 k. S. E. du bourg.

 

Vorrages, ham. de 90 hab. de la com. de St-Rambert, à env. 1500 m. N. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan.

 

Vorgeat, ferme sur la com. de la Chapelle-du-Châtelard, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

Vorgeat, ferme sur la com. de Charix, à env. 1 k. du bourg.

 

Vorget, étang dans la partie O. de la com. de la Chapelle-du-Châtelard.

 

Vorgette (la), villa sur la com. d’Hauteville, à env. 600 m. du bourg.

 

Vorgette (la), nom donné sur le territ. de Lompnes au cours supérieur du petit ruisseau du Pontet.

 

Vorgey, ham. de 80 hab. de la com. d’Ambronay, à env. 4 k. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne par St-Jean-le-Vieux.

 

Vosne (le), ham. de 30 hab. de la com. de Montanay, à env. 1200 m. du bourg.

 

Vouagère, ferme sur la com. de Chézery, à env. 2500 m. S. du ch. l.

 

Vouais ou Vouez, ham. de 80 hab. de la com. de Dortan, à env. 2500 m. S. du bourg ; scierie de bois et moulin à blé. Ce ham. s’appelait autrefois St-Roch.

 

Vouardaz. V. la Touvière.

 

Vouate (la), ferme sur la com. de Gex, à env. 3500 m. N. O. du ch. l.

 

Voûte (la) ou la Voulte, le plus gros des ham. de la com. de St-Germain-de-Joux, 140 hab., à env. 1 k. S. O. du bourg, sur le Combet, sur le route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua, point de départ du chemin de G. C. n° 33, allant à Belleydoux et du chemin d’I. C. n° 5 allant à Grand-Abergement par le Poizat.

 

VOUVRAY, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (3 k.) arrt de Nantua (23 k.) à 65 k. de Bourg. – t. – 466 hab.

P. Percept. et Gare P.-L.-M. à Châtillon-de-Michaille. – Gend. Bellegarde. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. va du Crêt de Beauregard, mont de 1252 m. d’altitude, sur la chaîne du Colombier, jusque près du Rhône, à la limite de la com. de Bellegarde. Il comprend un plateau supérieur de près de 1200 m. d’altitude couvert de forêts et de pâturages, puis une partie basse, en allant vers le Rhône, occupée par des terres lab. et des prairies.

Le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille, traverse la com. du S. au N. en passant au ch. l., agglomération de 255 hab., dont l’église a été reconstruite en 1836.

Le territ. est arrosé par deux petits ruisseaux aflts de dr. du Rhône, les biez de Manant et de la Fulie.

La com. a deux ham. portant les noms de le Chay ou Chaix. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : la Barbière, le Chaudavie, la Charnay, les Chênes, le Conay, les Côtes, la Croix-Jean-Jacques, la Fontaine Egraz, les Gorges, la Léchère, la Liez.

La superficie est de 1295 hect. dont 430 de terres lab., 252 de prés, 50 d’herbages, 270 de pâturages, 3 de vignes, 2 de jardins, 20 de landes, 249 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 750 x de blé, 150 x d’orge, 250 x d’avoine, un peu de seigle, colza, pois, fèves, vin, 3300 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 6000 x de foin.

On trouve en assez grand nombre des noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 8 chevaux, 2 ânes, 12 taureaux, 72 bœufs,             200 vaches, 100 élèves bovins, 150 moutons, 60 porcs, 25 chèvres.

La com. est agricole, fait peu de commerce, 2 auberges, comme industrie on trouve un four à chaux, deux carrières de pierre de taille, une fromagerie qui, en 1903 a mis en œuvre        1000 hectol. de lait.

Au point de vue de la justice féodale, Vouvray a dépendu des seigneuries d’Arlod, de Châtillon-de-Michaille et de Musinens.

 

Vovray, ham. de 40 hab. de la com. de Chanay, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Vovray, ham. de 50 hab. de la com. de Chavornay, à env. 1200 m. N. E. du ch. l.

 

Vrandière (la), ferme sur la com. de Varambon, à env. 6 k. O. du bourg.

 

Vuabla (la), petit ruisseau ou torrent, aflt de dr. du Serin, cours de 3 k. env. sur le territ. d’Echenevex dont il arrose le bourg.

 

Vuad, petit afft du Séran, cours d’env. 5 k. sur les territ. de Talissieu et de Béon.

 

Vuafulaz (la), torrent sur le territ. de Sergy.

 

Vuaillat, ferme sur la com. de Giron, au lieu dit en Murs.

 

Vuires, nom donné quelquefois au bief de Vondru (V. ce mot).

 

Vuires, ferme sur la com. de Gd-Abergement, à env. 4500 m. N. du ch. l.

 

Vuitre (la), V. Lavuitre.

 

Vulpillères (les), ham. de 30 hab. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 5500 m. N. E. du ch. l.

 

Vy (le), moulin sur la com. de Montanges, à env. 500 m. E. du bourg.