Ville - Viv

Ville (la), ham. de 60 hab. de la com. de Bény, à env. 900 m. E. du bourg.

 

Ville (la), petit ham. de la com. de Châtillon-la-Palud, à env. 500 m. E. du ch. l.

 

Ville (la), ham. de 25 hab. sur la com. de Corbonod, à env. 9 k. du ch. l.

 

Ville (la), étang de 20 hect., ferme et château sur la com. de Marlieux, à env. 500 m. E. du bourg. Le château est une ancienne maison forte datant du XIIIe. siècle.

 

Ville (la), moulin à blé sur le Sevron, territ. de Meillonnas.

 

Ville (la), faubourg de Miribel, 70 hab. sur le côteau au N. O. du ch. l. – Restes de l’ancien château de Miribel.

 

Ville-d’en-Bas, quartier du ch. l. de la com. d’Ordonnaz, où se trouve l’église.

 

Ville Solier, ham. de 100 hab. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1200 m. E. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont aux ponts de Thoissey et de St-Romain par Châtillon-sur-Chalaronne. – Ancien fief possédé au XIIIe. siècle par la famille de Chabeu, au XVIIIe. par les Joly de Choin, puis par les Collabeau, les Cholier de Cibeins.

 

Ville-sous-Charmoux, ham. de 75 hab. de la com. de Coligny, à env. 1400 m. N. O. du ch. l.

 

VILLEBOIS, com. du cant. de Lagnieu (12 k.) arrt de Belley (38 k.), à 48 k. de Bourg.     1474 hab.

B. P. T. t., Gend. – Ch. l. de percept. comprenant les com. d’Ambutrix, St-Sorlin, Sault-Brénaz, Souclin, Vaux et Villebois. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 207 m., près du pont sur le Rhône à 1 k. du ch. l., sur la ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Montalieu, entre les stations de Sault-Brénaz (2 k.) et Montalieu (2 k.). – Future station du 2e réseau de tramway, du Sault à Brégnier-Cordon, les stations de Villebois P.-L.-M. et de Villebois-ville seront entre celles de Sault-Brénaz et de Serrières-de-Briord. – Ecoles primaires de Garçons et de filles, école enfantine.

Le territ. à l’une de ses parties en plaine sur la rive dr. du Rhône, elle est séparée d’une autre partie montagneuse par des montagnes escarpées, derniers contreforts du massif de Portes.

Il est arrosé par le Rhône et son petit afft de dr. le Rhéby qui descend du plateau de la Fayarde.

Le ch. l., agglomération de 870 hab., est desservi par le chemin d’I. C. n° 10, de Montferrand à Serrières-de-Briord qui rejoint peu après le ch. l. de Villebois le chemin de G. C. n° 19. Les maisons du bourg, de construction peu ancienne, en général, sont propres et dénotent une certaine aisance. L’église, très belle, de style ogivale, date d’une cinquantaine d’années ; sur une des places se trouve un superbe monolithe.

Deux ham. portent les noms de Bouis et la Carriaz, le premier pittoresque et ancien, est dominé par les ruines du château féodal de Bouvens, détruit par Biron. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : le Fourneau, la Gare, Molarion, Pompierre, Roche et Salette.

La superficie est de 1463 hect. dont 355 de terres lab., 140 de prés, 131 de pâturages, 160 de vignes, 7 de jardins, 550 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 2000 x de blé, 800 x d’avoine, 100 x de sarrasin,  2000 x de p. de terre, 600 x de betteraves f., 5000 x de foin, 1000 x de fourrages art.,        4000 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux noyers et la récolte annuelle des feuilles de mûrier est estimée à 100 x.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 70 chevaux, 4 mulets, 5 ânes, 4 taureaux,       14 bœufs, 110 vaches, 80 élèves bovins, 2 béliers, 30 brebis, 40 agneaux, 50 porcs,               30 chèvres.

Commerce local, 3 bouchers, 4 boulangers, 1 bourrelier, 1 cafetier, 2 charcutiers,                    3 cordonniers, 12 épiciers merciers, 1 ferblantier, 2 hôtels, 1 entrepreneur de maçonnerie,       2 maréchaux, 4 menuisiers, 1 pâtissier-confiseur, 2 plâtriers peintres, 1 pépiniériste,                3 serruriers, 10 taillandiers, 4 mds de tissus.

Foire le mardi avant le mardi gras.

L’industrie est représentée par deux carrières de tuf et cinq carrières de pierre importantes occupant 200 ouvriers. Cette pierre, dite Choin de Villebois, est d’excellente qualité, elle a fourni la taille de la plupart des grands édifices de Lyon. Elle est taillée sur place d’après les plans des architectes et expédiée par chemin de fer, quelquefois par bateau.

On trouve encore deux petits moulins à blé mais ils sont inactifs la plupart du temps, et deux petites fabriques de bouchardes (instruments pour la taille de la pierre).

Il existe sur le territ. une mine de fer mais le minerai étant peu riche, l’exploitation en est abandonnée.

Villebois possédait un vieux château qui eût pour seigneurs les Groslée, et sur l’emplacement duquel on a construit la mairie et les écoles communales.

Villebois a dépendu du marquisat de St-Sorlin ; dans l’ancienne paroisse, l’abbesse de St-Pierre de Lyon présentait à la cure.

 

VILLEMOTIER, com. du cant. de Coligny (5 k.) arrt de Bourg (18 k.). 698 hab.

P. Gend. et Percept. Coligny. – T. et gare P.-L.-M. à Moulin-des-Ponts 3 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est arrosé par le Solnan, par un de ses affts de dr., le Laval qui vient de Salavre, par deux de ses affts de g. : le bief d’Ausson venant de Courmangoux et séparant Villemotier de Verjon, le bief du Lignon qui limite les territ. de Villemotier et de Bény.

Le ch. l., agglomération de 148 hab., porte le nom de Château Piquet, est situé sur la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg et Coligny. A 2 k. S., sur la même route, se trouve le ham. de Moulin-des-Ponts où est une gare du chemin de fer P.-L.-M., ligne de Bourg à Lons-le-Saunier, entre les stations de St-Etienne-du-Bois (5 k.) et de Coligny (7 k.).

C’est également au ham. de Moulin-des-Ponts que se trouvera prochainement une station du 2e réseau de tramway, ligne de Bourg à la Madeleine par Treffort, entre les stations de Verjon et de Marboz.

C’est aussi à Moulin-des-Ponts que commence le chemin de G. C. n° 28, allant à Trévoux par Marboz et Montrevel, et c’est là qu’aboutissent les embts du chemin d’I. C. n° 2 venant de Verjon et de Roissiat.

Les autres ham. portent les noms de : les Bozons, Croix-Cordée, le Carouge, le Curtil, le Fay, Groboz, les Miards, Montfollet, les Rodets, St-Germain, la Seule Maison, Vers le Bois (anciennement Bois Vert), Chez Liardet.

Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bramafan, Charpet, la Daujatière, la Forêt, la Griffonnière, les Leschères, Montriant, Montdésert, Moulin Pertuizet, le Pin, Variziat, Vers le Moulin.

Le sol est argileux et sabloneux, le terrain accidenté ; les hab. sont fermiers en majorité.

La superficie est de 1387 hect. dont 590 de terres lab., 503 de prés, 32 de pâturages, 2 de jardins, 200 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 3500 x de blé, 100 x de sarrasin, 350 x d’avoine,  1500 x de maïs, un peu d’orge et de chanvre, 1800 x de p. de terre, 8000 x de betteraves f., 1200 x de fourrages art., 15000 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 75 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 25 taureaux,    130 bœufs, 430 vaches, 360 élèves bovins, 12 moutons, 600 porcs, 35 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, en dehors des produits de la récolte et de l’élevage, elle ne fait qu’un tout petit commerce local ; 2 bouchers, 2 épiciers, 1 md de grains, 1 md de bois et matériaux de construction.

L’industrie est représentée par trois moulins sur le Sevron, ils sont de moyenne importance ; une fromagerie a en 1903, mis en œuvre 800 hectol. de lait.

Villemotier eut jadis un prieuré des religieux de St-Claude, ce prieuré avait haute et basse justice, l’abbé du monastère de St-Claude jouissait du droit de nomination à la cure.

 

VILLENEUVE, com. du cant. de St-Trivier-sur-Moignans (7 k.), arrt de Trévoux (12 k.), à 39 k. de Bourg. – t. – 897 hab.

B. P. T. – Brigade de gendarmerie. – Percept. St-Trivier-sur-Moignans. – Gare P.-L.-M. Villefranche (Rhône 11 k.). – Station des chemins de fer E.S.E. ligne de Bourg à Villefranche, entre la halte de Percieux et la station d’Ars. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Le territ. en pays plat est arrosé par la Mâtre qui y prend sa source et par un afft de dr. de cette rivière, le ruisseau de Prades.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Châtillon-sur-Chalaronne, chemin suivi par les chemins de fer E.S.E., par les chemins d’I. C. n° 20, de Villeneuve à Dompierre-sur-Veyle par Villars ; n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville par Savigneux. Dans la partie E. passe le chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse par St-Trivier-sur-Moignans. La partie N. O. est desservie par le chemin d’I. C. n° 25, de Villefranche à St-Etienne-sur-Chalaronne par Chaleins.

Le bourg, agglomération de 430 hab., est au point de croisement de tous ces chemins, c’est une ancienne ville qui, en 1762 était encore entourée de murs. C’est aujourd’hui un petit village assez coquet, on y remarque une assez belle fontaine surmontée de la statue en bronze de la déesse Cérès.

Les ham. portent les noms de : Agnereins, Ameries, Chanteins, Châtenay, Communaux, Cressieux, Graveins, Mortier, Ouroux, Perrochet. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bezan, Bief, Biolet, Boiron, Boye, Buchaille, Chambert, Chantagrillet, la Croix, Eteppes, Gd Ormet, Lazare, Mas, Grande Monthadet, Petite Monthadet, Molèze, Musard, l’Ormet, Servalaine, Villon, Yon.

La superficie est de 2678 hect. dont 2032 de terres lab., 500 de prés, 3 de landes, 4 de jardins, 90 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 12000 x de blé, 500 x d’avoine, 500 x de sarrasin, 500 x de seigle, 300 x de maïs, un peu de chanvre, 10000 x de p. de terre, 12000 x de betteraves f., 25000 x de fourrages art., 12500 x de foin, 800 x de colza, 800 x de navette.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 105 chevaux, 25 taureaux, 200 bœufs, 400 vaches, 450 élèves de l’espèce bovine, 550 porcs, 180 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle n’a pas d’industrie, il y a un peu de commerce local au bourg ; 2 boulangers, 2 hôtels, 3 cafetiers, 4 épiciers, 1 tonnelier, 2 fabricants de charrues, 1 fabricant de balais de bouleau. Marché hebdomadaire aux denrées le samedi, foires le 2e lundi de carême, le dernier samedi de mai, le samedi après le 22 juillet, le lundi après le        10 août, le samedi après le 11 novembre.

Dans l’ancienne paroisse le droit de présentation à la cure appartenait à l’abbé de Cluny.

Le château de Villeneuve est aujourd’hui entièrement détruit, il n’en subsiste que quelques fondations ; c’était une des douze châtellenies de la Dombes, elle fut possédée au XIVe. siècle par les de Vienne et depuis et successivement par les familles de Beaujeu, d’Andelot, les ducs de Bourbon, de Cléberg, de Godon, de Naturel, de Montpensier, de Planette.

 

Villeneuve, ferme sur la com. de Biziat, à env. 500 m. O. du bourg.

 

Villeneuve, ham. de 30 hab. de la com. de Cleyzieu, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Villeneuve, ham. de 20 hab. de la com. de Cras-sur-Reyssouze, à env. 400 m. du ch. l.

 

Villeneuve, ham. de 55 hab. de la com. de Crottet, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Villeneuve, ham. de 95 hab. de la com. de Crozet, à env. 1200 m. S. E. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine.

 

Villeneuve, ham. de 60 hab. de la com. de Grièges, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Villeneuve, ferme sur la com. de Lent, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Villeneuve, ferme sur la com. d’Oyonnax, à env. 4 k. du ch. l.

 

Villeneuve, étang sur le territ. de Rignieux-le-Franc.

 

Villeneuve, ferme sur la com. de St-Bénigne, à env. 2 k. O. du ch. l., près du ham. de Nizerel.

 

Villeneuve, ham. de 70 hab. de la com. de St-Benoît, à env. 3 k. du ch. l.

 

Villeneuve ou la Neuve, ham. de 300 hab. de la com. de Viriat, à env. 4800 m. S. O. du bourg, ce ham. n’est autre chose que le prolongement du faubourg de Mâcon de la ville de Bourg.

 

VILLEREVERSURE, (ville sur le revers du Suran), com. du cant. de Ceyzériat (8 k.) arrt de Bourg (16 k.). 972 hab.

B. P. T. t. – Gend. Bohas. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Bohas, Cize, Grand-Corent, Hautecour, Meyriat, Romanèche, Simandre-sur-Suran, Villereversure. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 299 m., sur la ligne de Bourg à Bellegarde, entre les stations de Sénissiat  (6 k.) et Simandre-sur-Suran (3 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Cormorand.

Le territ. est situé sur les deux rives du Suran, entre les monts du Montiou et de Granier à l’O. et le mont de Corent à l’E. Il est arrosé du N. au S. par le Suran.

Le chemin de G. C. n° 42, de Neuville-sur-Ain à Montfleur par Simandre, suit le Suran en passant près des ham. de Noblens, de Cormorand et de la Gare. Le chemin d’I. C. n° 31, de Poncin à Drom, passe dans le coin S. O. du territ., il détache un petit embt allant sur le ham. de Cormorand en passant par le ch. l. de la com.

Ce dernier forme une agglomération de 175 hab., l’église a été rebâtie en 1863.

Les ham. portent les noms de : les Balmes, Cormorand, Cornaloup, Curfin, les Feuilles, Mas-Bertin, Noblens, Rochefort, Valuisant le Bas, Valuisant le Haut.

La superficie est de 1745 hect. dont 960 de terres lab., 165 de prés, 175 de pâturages, 60 de vignes, 5 de cultures maraîchères, 36 de landes, 335 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 4500 x de blé, 2000 x d’avoine, 2000 x de maïs, 6000 x de p. de terre, 2800 x de betteraves f., 600 x de fourrages art., 4000 x de foin, un peu de chanvre, 1200 hectol. de vin.

Les hab. sont presque tous propriétaires.

La com. est essentiellement agricole, en dehors des produits de la culture elle ne fait qu’un petit commerce local. 2 bouchers, 1 boulanger, 1 cafetier, 1 chapelier, 1 charpentier,               1 cordonnier, 5 épiciers, 2 hôtels, 2 menuisiers, 1 pharmacien, 1 sabotier, 1 tailleur.

Il y a foires les 14 février, 27 mars, 23 mai, 16 juin, 20 septembre.

L’industrie est représentée par une tuilerie, une fromagerie, trois moulins à blé peu importants sur le Suran, une carrière de pierre sur la limite de Grand-Corent occupe 10 à 12 ouvriers.

L’abbé d’Ambronay jouissait autrefois du droit de présentation à la cure. Le village de Villereversure dépendait du comté de Châteauvieux. On y a trouvé des poteries romaines et une urne funéraire.

 

Villers ou Villères, ham. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 4500 m. N. du bourg, sur le chemin vicinal de Manziat à Dommartin.

 

VILLES, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (7 k.) arrt de Nantua (27 k.), à 69 k. de Bourg. 277 hab.

P. Châtillon-de-Michaille. – T. t. Percept. Billiat 2 k. – Gend. et Gare P.-L.-M. Bellegarde 5 k. – Ecole mixte et école enfantine.

Le territ. forme une bande étroite, qui à l’E. ne descend pas tout à fait jusqu’au Rhône, et qui à l’O. monte jusqu’au sommet de la chaîne du Colombier, aux pâturages du Retord et de Pranerel vers 1270 m. d’altitude. La partie haute et le flanc oriental de la chaîne, jusqu’à l’altitude de 800 m. env., sont couvertes de forêts entrecoupées de pâturages. Plus bas, les dépressions et les ondulations sont occupées par des terres lab., des prés et quelques bouquets de bois.

La com. est arrosée par le Nant-Poé qui la sépare d’Arlod et par la Grania lui servant de limite avec Billiat. Le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille, traverse le territ. du S. au N. en passant à 500 m. O. du ch. l., agglomération de 246 hab., sur une éminence à 580 m. d’altitude, village assez régulier, mais mal bâti.

La com. n’a pas de ham., les fermes ou habitations isolées portent les noms : les Bruyères, la Calève, le Châtelet, Courjolles, Pranerel ou Pra-Neyrel, Pra-Devant, la Platière, aux Sangles.

La superficie est de 920 hect. dont 195 de terres lab., 70 de prés, 70 de pâturages, 6 de vignes, 2 de jardins, 1 de landes, 467 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 800 x de blé, 300 x de seigle, 100 x d’orge,   150 d’avoine, un peu de sarrasin, de maïs, haricots, pois, fèves, chanvre, colza, 1500 x de      p. de terre, 300 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 2000 x de foin, 160 hectol. de vin.

On trouve en grand nombre des noyers, poiriers et pommiers, quelques pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 1 cheval, 7 taureaux, 40 bœufs, 240 vaches,            75 élèves bovins, 20 béliers, 280 brebis, 45 moutons, 90 agneaux, 40 porcs, 15 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et l’industrie n’y est représentée que par une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1500 hectol. de lait.

Le droit de présentation à la cure appartenait jadis au prieur de Nantua.

 

Villes (aux), ferme sur la com. de Vonnas, à env. 1800 m. N. O. du ch. l.

 

VILLETTE, com. du cant. de Chalamont (9 k.), arrt de Trévoux (43 k.), à 29 k. de Bourg.       – t – 605 hab.

P. Châtillon-la-Palud. – Gend. et Percept. Chalamont. – Gare P.-L.-M. Ambronay-Priay 6 k. – Ecole mixte au ch. l., école mixte au ham. de Mas-Pugnes.

Le territ. est situé dans la vallée de l’Ain, sur la Côtière et sur le plateau de la Dombes ; il est arrosé par l’Ain et son afft le biez de la Fougère qui a lui-même deux tributaires, le biez de la Faux et le ruisseau de Brunetan. On y trouve quelques étangs, entre autres ceux de Corbière, Léobald, la Poype, Chambre, etc.

Le bourg, agglomération de 137 hab., est divisé en deux parties, Villette d’en haut sur la Côtière, Villette d’en bas sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua.

La partie N. du territ. est traversée par le chemin d’I. C. n° 40, de Pont-d’Ain à Marlieux.

Les ham. portent les noms de : Béligneux, Chaland, Champolon, Chantegris, les Estellières, Falquet, le Gaillot, Grange Quercy, Gravagneu, le Lent, Luquet, les Mathieux, Mas-Carra, Mas-Pugnes, Mas-Roy, Sur Côte.

Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Beau, Beauregard, Bérard, la Botte, la Botte-Leschères, le Buisson, Chaffanel, la Corbière, Faux (moulin de), la Jacquetière, Jasseron, Lamie, Mas-Moiroux, le Mottet, la Moutonnière, Montjayon, Marion, Mas-Savoie ou Savoye, Nigaud, Chez Nizier, Lapalud ou la Palud, Pierret, Pont-Loup, le Pot, Pras, Richemont, le Vernay, la Vavre.

La superficie est de 1842 hect. dont 770 de terres lab., 250 de prés, 50 d’herbages, 220 de pâturages, 2 de jardins, 25 de vignes, 40 de landes, 250 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3600 x de blé, 300 x de seigle, 200 x de sarrasin, 200 x d’avoine, 200 x de maïs, 50 x de colza, un peu de chanvre et de navets f.,  2000 x de p. de terre, 1500 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 6000 x de foin,        600 hectol. de vin.

On trouve de nombreux pêchers, quelques noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 85 chevaux, 1 mulet, 8 ânes, 15 taureaux, 140 bœufs, 380 vaches, 230 élèves bovins, 5 béliers, 30 brebis, 10 moutons, 20 agneaux, 250 porcs,       80 chèvres.

La com. est agricole, elle fait peu de commerce en dehors de celui des produits de la culture et de la ferme ; 1 auberge, 1 md de bois, 2 épiciers, etc. ; l’industrie est représentée par deux petits moulins à Faux et à Pras.

Les prieurs de Nantua nommaient jadis à la cure de Villette où ils avaient un prieuré de leur ordre.

 

Villette, ham. de 70 hab. de la com. de Chaleins, à env. 2 k. O. du bourg, sur l’embt du chemin de G. C. n° 28, de Messimy à Reyrieux. – Ancien fief, avec maison forte, possédé d’abord par la famille du nom, puis successivement par celles des Vennes, Jean Marion, de Sève.

 

Villette (la), ferme sur la com. de Gex, à env. 17 k. N. du ch. l., section de Mijoux, combe d’en haut.

 

Villette, ham. de 180 hab. de la com. de Romanèche, à env. 1 k. S. du ch. l.

 

Villette, ferme sur la com. de St-Georges-sur-Renom, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Villette, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 1700 m. N. E. du bourg.

 

Ville-Vieille, quartier du ch. l. de la com. d’Ordonnaz.

 

Villiat, petit ham. de la com. de Boissey, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Villiers (les), ferme sur la com. de Biziat, à env. 2100 m. N. du bourg.

 

Villiers (les), ham. de 40 hab. de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

VILLIEU, com. du cant. de Meximieux (3 k.), arrt de Trévoux (38 k.) à 39 k. de Bourg.     553 hab.

B. P. t. – Gend. et Percept. à Meximieux. – Gare P.-L.-M. Villieu-Loyes. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Com. de récente création bien que paroisse depuis longtemps, le territ. a été détaché de celui de Loyes, il est arrosé au N. par la Toison et limité à l’E. par la rivière d’Ain ; il est desservi par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua, route qui passe au bourg, agglomération de 411 hab.

Dans le coin S. de la com. passe le chemin de G. C. n° 40, de Meximieux à Torcieu par St-Denis-en-Bugey, chemin qui franchit l’Ain sur un pont suspendu.

Il n’y a pas de ham. proprement dit mais des groupes de 2 ou 3 fermes portant les noms de Berlion, Buchin, la Croze, Fétan, Janivon, Pain-Bénit, Grand-Buchu.

La superficie est de 530 hect. dont 370 de terres lab., 73 de prés, 39 de pâturages, 25 de vignes, 1 de jardins, 13 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 2000 x de blé, 200 x de seigle, 150 x d’orge, 300 x de sarrasin, 800 x d’avoine, 200 x de maïs, 2200 x de p. de terre, 2400 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 2000 x de foin, 30 x de colza, 600 hectol. de vin.

On trouve quelques noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 70 chevaux, 14 ânes, 6 taureaux, 10 bœufs,            120 vaches, 75 élèves bovins, 2 béliers, 20 brebis, 15 moutons, 10 agneaux, 40 porcs,            45 chèvres.

La com. a un tout petit commerce local, 4 auberges, 1 boulanger, 1 boucher, 1 épicier, etc. ; l’industrie y est représentée par une fabrique de peignes métalliques occupant env.                25 ouvriers, une usine de tréfilerie de fer occupant également 25 ouvriers, une tannerie employant 5 ouvriers, une machine à battre fixe et une mobile, deux moulins à blé dont un assez important.

Dans l’ancienne paroisse l’abbé de St-Rambert nommait à la cure, à partir de 1515 ce droit appartint au chapitre de Meximieux.

Au point de vue féodal, Villieu dépendait de la baronnie de Loyes.

 

Villieu-Loyes, station des chemins de fer P.-L.-M., à l’altitude de 222 m., ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Lyon, entre les stations de Leyment (5 k.) et de Meximieux (7 k.).

 

Villon ou Villion, ferme sur la com. de Villeneuve, à env. 4 k. N. du bourg. – Ancienne seigneurie avec château fort dont il ne reste plus de trace ; il avait été pris d’assaut en        1378 par Amé le Rouge, comte de Savoie. – La seigneurie fut possédée d’abrod par des gentilshommes du nom, puis successivement par les de Lyareins, de la Teyssonnière, de la Baume, Godon, de Naturel, de Valeton, de Sabran, Austreim, d’Apchon, de Sève, de Quinsonnas.

 

Vin. V. Vigne.

 

Vinavo ou Vinaveau, petit ruisseau afft du Riez, territ. de Boyeux-St-Jérôme.

 

Vinfort, ferme sur la com. de Vieu, à env. 2 k. S. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan.

 

Vinny, étang de 12 hect. sur le territ. du Plantay.

 

Viocet, ham. de 40 hab. de la com. de St-Denis-le-Ceyzériat, à env. 2500 m. N. O. du ch. l.

 

Violette (la), petit ham. de la com. d’Amareins, à env. 500 m. S. O. du bourg.

 

Viran (le), ham. de 20 hab. de la com. de Montcet, à env. 300 m. S. O. du bourg.

 

Viret (le), ferme sur la com. de Lancrans, à env. 2500 m. N. O. du bourg.

 

VIRIAT, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (6 k.). 2574 hab.

P. T. Gend. Percept. Bourg. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 229 m., sur la ligne de Bourg à Chalon-sur-Saône, entre les stations de Bourg (6 k.) et d’Attignat (5 k.), à 2 k. du ch. l., près du ham. des Greffets. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Fleyriat.

C’est une des plus vastes com. de la Bresse, elle comprend les vallées de la Reyssouze, du Jugnon et de la Durlande qui ravinent un plateau ondulé couvert au centre de riches cultures ; le bourg forme une agglomération de 504 hab.

Deux lignes de chemin de fer traversent le territ., à l’E. celle de Bourg à Lons-le-Saunier, à l’O. celle de Bourg à Chalon-sur-Saône, c’est cette dernière qui dessert la station de Viriat.

Trois routes nles desservent la com., à l’E. la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg et Coligny, à l’O. la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg, qui s’unit avec la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg.

Au centre du territ. passe le chemin de G. C. n° 23, de Lent à Louhans par Bourg et Marboz.

Les principaux ham. portent les noms de : Besserel, la Bretonnière, Champagne, Crépignat, Curtaringe, Fleyriat, les Greffets, Lingeat, Majornas, Marillat, les Merciers, la Perrinche, Tanvol, Villeneuve ou la Neuve, St-Georges.

Les petits ham. fermes ou habitations isolées s’appellent : les Baisses, Bardolles, Belfain, Bras de Mer, Bonrepos, Buidon, Bret, la Cambuse, Chassignol, Créchon, Fort, Fumaz, Gallet, les Gilets, la Gillière, Gonnet, le Guidon, les Patales, Pontou, Pelou, les Granges, Roux, Vermont.

La superficie est de 4503 hect. dont 1950 de terres lab., 1190 de prés, 50 de pâturages, 2 de vignes, 1 de jardins, 2 de cultures maraîchères, 20 de landes, 1125 de bois, ces derniers sont dans les parties O. et E. du territ.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 12000 x de blé, 3500 x de sarrasin, 7000 x de maïs, 500 x d’avoine, 350 x de colza, un peu de seigle, haricots, chanvre, navette, vin,    18000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 40000 x de foin.

On trouve quelques pommiers, poiriers et noyers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 255 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 40 taureaux,            290 bœufs, 1900 vaches, 1200 élèves bovins, 3700 porcs, 25 chèvres.

La com. est agricole, on compte env. 1000 propriétaires et 1200 fermiers ou métayers. Il y a marché hebdomadaire le samedi, 1 boucher, 2 boulangers, 2 charcutiers, 1 md de chaussures, 2 cordonniers, 5 épiciers, 2 mds de grains et farines, 2 maréchaux ferrant, 1 entrepôt de plâtre, 2 quincailliers, 1 md de vins. Au ham. de la Neuve ou Villeneuve, se trouvent une fabrique de conserves et volailles et 2 mds expéditeurs de volailles occupant chacun une douzaine de plumeuses.

L’industrie est représentée dans la com. par 2 tuileries, 2 poteries, une petite fabrique de gaufrettes, 5 moulins travaillant presque exclusivement pour les cultivateurs, l’un deux, le moulin Peloux, est assez important, il possède 3 paires de meules et 2 paires de cylindres.

L’ancienne paroisse de Viriat dépendait de l’abbaye de St-Claude.

 

VIRIEU-LE-GRAND, com. du cant. et de l’arrt de Belley (13 k.) à 69 k. de Bourg.

1° COMMUNE. – 1115 hab., B. P. T. t., Gend., Ch. l. de percept. comprenant les com. de : Armix, Belmont, la Burbanche, Ceyzérieu, Cheignieu-la-Balme, Contrevoz, Cuzieu, Flaxieu, Marignieu, Pugieu, Rossillon, St-Martin-de-Bavel, Virieu-le-Grand, Vongnes. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 267 m., sur la ligne d’Ambérieu à Culoz, entre les stations de Rossillon     (6 k.) et d’Artemare (4 k.) ; tête de ligne de Virieu-le-Grand à St-André-le-Gaz par Belley. – Egalement tête de ligne des chemins de fer E.S.E. de Virieu-le-Grand à Ruffieu. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est arrosé par l’Arène, afft de g. du Furans, venant de Thézillieu, ruisseau au cours peu abondant mais ne tarissant pas.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par St-Rambert, et n° 31, du Pont de la Balme à Dortan par Belley, ainsi que par le chemin d’I. C. n° 3, de Virieu-le-Grand au chemin de G. C. n° 8 par Thézillieu. A l’extrêmité N. E. du territ., sur le chemin de G. C. n° 31, commence le chemin de G. C. n° 8, de Virieu-le-Grand à Corlier par Hauteville.

Le ch. l., agglomération de 1083 hab., est au point de croisement de ces chemins ; son nom romain indique une très ancienne ville, en maintes circonstances, on y a découvert des cippes et autres monuments d’un beau caractère.

La prospérité de Virieu-le-Grand date du XIXe. siècle, mais déjà au moyen-âge il était important, dès 1050 il était possédé par les comtes de Savoie, il passa par mariage dans la famille de Beaujeu et en 1285 revint à la maison de Savoie.

En 1582, la terre de Virieu fut érigée en comté, sous le titre de Châteauneuf, puis elle devint la capitale du marquisat de Valromey ; ce fut son apogée. A ce moment, toute la justice s’y exerçait ; son personnel était important, il y avait là juge ordinaire, juge mage d’appel, bailli, etc.

De 1592 à 1622, elle fut gouvernée par le plus grand romancier du temps, Honoré d’Urfé, baron de Châteaumorand, colonel des gardes de Son Altesse de Savoie qui, en 1609 publia son fameux roman de l’Astrée. Le château où d’Urfé composa cette pastorale, dans le goût du jour, s’élevait au-dessus du bourg, en face du col par où passe aujourd’hui le chemin d’I. C. n° 3, allant à Thézillieu. Il était vaste et bien bâti mais sa position était loin d’être forte, étant dominé de tous côtés par des rochers accessibles. Un incendie le détruisit au XVIIIe. siècle ; il n’en reste plus que de belles maçonneries destinées à retenir les terres de la colline, des arcs en pierre et des monceaux de débris.

D’autres monuments historiques attestent encore l’importance de Virieu ; autour du marquis du Valromey s’étaient groupés les seigneurs d’alentour ; on y voit encore notamment les maisons des seigneurs de Lompnes et de Longecombe, elles sont remarquables par l’épaisseur de leurs murailles et l’élégance de leurs croisées. On peut encore citer une grosse tour carrée, connue sous le nom de Tour de Virieu.

Après la famille d’Urfé, Virieu passa aux Lévy, puis aux Clermont-Montoison et enfin aux comtes de Drée et Mandelot.

Au commencement du XIXe. siècle, Virieu-le-Grand perdit son importance ; une seule industrie était prospère, celle de la boulangerie, le pain blanc de Virieu était vendu dans tout le Valromey. En 1850 ce curieux monopole existait encore.

La com. n’a pas de ham., les fermes ou habitations isolées portent les noms de : Benave, Claire-Fontaine, le Murat, Tilleret, la Touvière ou Vouardaz.

La superficie est de 1255 hect. dont 130 de terres lab., 112 de prés, 141 de vignes, 131 de landes, 2 de jardins, 676 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 500 x de blé, 200 x d’avoine, un peu de méteil, seigle, orge, sarrasin, maïs, haricots, colza, 1600 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 3500 x de foin, 3500 hectol. de vin. Ce dernier, très chaud et très alcoolisé, se conserve presque indéfiniment.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 41 chevaux, 2 mulets, 3 ânes, 2 taureaux,       18 bœufs, 150 vaches, 30 élèves bovins, 2 béliers, 10 brebis, 10 moutons, 5 agneaux,            30 porcs, 10 chèvres.

Marché hebdomadaire le mardi, foires les 25 mars et 18 septembre. Commerce local :             3 bouchers, 4 boulangers, 7 cafetiers, 2 charcutiers, 2 charpentiers, 1 charron, 2 coiffeurs,       5 épiciers-merciers, 1 md de fromage, 3 hôtels, 2 entrepreneurs de maçonnerie, 1 maréchal ferrant, 1 menuisier, 2 plâtriers, 1 fabricant de sabots, 2 serruriers.

Industrie très active de fabrication de chaux hydraulique et ciment, deux usines occupent chacune une soixantaine d’ouvriers. L’une de ces usines est située au S. du bourg, sur la montagne de St-Martin-de-Bavel, elle possède un moteur à vapeur. L’autre à l’O. du bourg, sur la rive dr. de l’Arène, possède une magnifique chute d’eau appelée Claire-Fontaine ; cette chute très bien aménagée fait mouvoir les lourdes meules réduisant en poudre impalpable les pierres calcinées dans les fours.

Les mines de pierre à chaux, découvertes en 1842, furent exploitées dès 1855, mais ce n’est qu’en 1864 que l’importance en fut appréciée. Les produits de ces deux usines sont expédiés dans un très large périmètre.

Virieu-le-Grand possède une fromagerie qui, en 1903 a mis en œuvre 940 hectol. de lait.

2° CANTON. – Le cant. de Virieu-le-Grand est limité au N. par les cant. d’Hauteville et Champagne, à l’E. par ceux de Seyssel et de Belley, au S. par le cant. de Belley, à l’O. par les cant. de Lhuis et de St-Rambert.

Sa forme est très irrégulière et il manque d’unité physique.

Toute la partie méridionale est couverte par de gracieuses collines de 300 à 400 m. d’altitude, elles sont couronnées de bois, atteignent 500 m. vers Vongnes et Marignieu et viennent finir en face du Colombier par un massif curieux, les Roches, grand champ de pierres striées et rongées par l’eau.

Les grandes montagnes sont à l’O. et au N. A l’O., sur la limite du cant. de Lhuis, se trouve le Molard de Don, 1219 m. ; en face est la chaîne de St-Sulpice, 1055 m. Ces deux chaînes sont dans la partie O. très rapprochées l’une de l’autre, un étroit couloir les sépare, c’est la gorge des Hôpitaux, aride et sauvage. Au N. la chaîne de Cormaranche, coupée par la vallée de l’Arène, couvre de ses ramifications boisées tout le territ. entre Belmont et Rossillon.

Le cant. est arrosé par le Furans qui prend sa source au lac des Hôpitaux, arrose la Burbanche, Rossillon, Cheignieu-la-Balme, Pugieu et pénètre dans le cant. de Belley. Il reçoit à g. sur la Burbanche, le ruisseau de Bief venant de Prémillieu ; sur Rossillon, à dr. le Biez de Sonne descendant du Molard de Don, à g. le ruisseau d’Armix ; près du bourg de Pugieu, il se grossit à g. de l’Arène descendu de Thézillieu sur Virieu en une série de cascades extrêmement pittoresques ; près de Bons il reçoit à g. le Jarabout, déversoir du lac de Chavoley.

Le Séran vient du Valromey, d’où il se précipite par la cascade de Cerveyrieu, il fait le tour des hauteurs de St-Martin-de-Bavel et de Ceyzérieu, servant de limite au cant. dont il traverse ensuite le coin oriental dans des prairies basses sur Ceyzérieu et Flaxieu, partie des marais dits de Lavours. Il reçoit à dr. venant de Belmont, les ruisseaux du Flon et de la Madeleine ; il se grossit au S. d’Artemare, de l’Aigue-Morte, formant limite entre les cantons de Virieu et de Champagne ; enfin sur Ceyzérieu il reçoit l’Archaille.

On trouve 6 lacs sur le territ. du cant., ceux de Chavoley et de Mornieu sur la com. de Ceyzérieu, les deux lacs des Hôpitaux sur la Burbanche, les lacs de Pugieu et de Virieu.

Les chemins de G. C. desservant le cant. sont : n° 8, de Virieu-le-Grand à Corlier par Belmont ; n° 30, de Billiat à Champdossin (ham. de Belmont) par Champagne ; n° 31, du Pont de la Balme à Dortan passant près de la halte de Pugieu et de la station de Virieu-le-Grand ; n° 32, de Serrières-de-Briord à Belley par Contrevoz ; n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par la Burbanche, Rossillon et Cheignieu-la-Balme, un embt dessert le bourg et la halte de Pugieu ; n° 37, de Yenne au pont de Culoz par Flaxieu et Ceyzérieu ; l’embt du n° 41, allant de St-Germain-les-Paroisses à Rossillon par Contrevoz.

Les chemins d’I. C. sont : n° 3, de Virieu-le-Grand au chemin de G. C. n° 8 par la vallée de l’Arène ; n° 4, d’Hotonnes à Belmont ; n° 19, de Conzieu à Brénaz par Cuzieu et St-Martin-de-Bavel, avec embt d’Artemare à Champdossin (ham. de Belmont) ; n° 33, de Contrevoz à Chanaz (Savoie) par Cuzieu et Ceyzérieu.

La ligne des chemins de fer P.-L.-M. d’Ambérieu-en-Bugey à Culoz (Lyon-Genève et Paris Italie) a des stations dans le cant. à la Burbanche, Rossillon et Virieu-le-Grand. De cette gare se détache la ligne allant à St-André-le-Gaz par Belley desservant la halte de Pugieu.

A Virieu-le-Grand se trouve le terminus de la ligne des chemins de fer E.S.E. venant de Ruffieu par Artemare.

La superficie du cant. est de 11899 hect. dont un peu plus du quart, env. 3200 hect. sont en terres lab. fournissant une récolte moyenne annuelle estimée à 15000 x de blé, 300 x de seigle, 1000 x de méteil, 300 x d’orge, 900 x de sarrasin, 1000 x de maïs, 3200 x d’avoine, 100 x de colza, 100 x de fèves, 250 x de haricots, 100 x de navette, un peu de chanvre, 25000 x de p. de terre, 15000 x de betteraves f., 20000 x de fourrages art.

Les prés occupent un peu moins du huitième de la superficie avec 1450 hect., il y a presque autant de pâturages, 1200 hect., les herbages s’étendent sur 200 hect. ; la récolte annuelle du foin est en année moyenne de 50000 x.

La vigne est cultivée sur env. 700 hec., son produit annuel moyen est évalué à 18000 hectol. de vin, en général de bonne qualité, et même très bon à Virieu-le-Grand, Flaxieu et Ceyzérieu.

Les jardins occupent env. 25 hect., les cultures maraîchères 5 hect., les landes ou terres incultes s’étendent sur un millier d’hect., les bois couvrent 3820 hect.

Les arbres fruitiers sont assez nombreux, la cueillette annuelle moyenne donne 325 x de châtaignes, 450 x de noix, 230 x de pêches, 150 x de pommes et poires, 60 x de prunes.

On récolte encore env. 10 x de feuilles de mûrier, 1 quintal de truffes et beaucoup de champignons, surtout des morilles.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 215 chevaux, 10 mulets, 30 ânes, 80 taureaux,      500 bœufs, 2200 vaches, 860 élèves bovins, 35 béliers, 570 brebis, 150 moutons,                450 agneaux, 550 porcs, 150 chèvres.

Le cant. est surtout agricole, il fait peu de commerce en dehors de celui des produits agricoles, de la ferme et du petit commerce local d’approvisionnement ; il y a des marchés hebdomadaires aux denrées, le mardi à Virieu-le-Grand et le vendredi à Rossillon.

Le cant. a treize foires annuelles, savoir : 2 à Belmont, 3 à Ceyzérieu, 2 à Contrevoz, 2 à Rossillon, 2 à St-Martin-de-Bavel, 2 à Virieu-le-Grand.

Il possède 3 bureaux de poste, Ceyzérieu, Rossillon et Virieu-le-Grand ; toutes les com. ont le téléphone sauf la Burbanche, Cuzieu, Flaxieu, Marignieu et Vongnes.

L’industrie est représentée par plusieurs carrières de pierre et de tuf à Belmont, la Burbanche, Ceyzérieu, Marignieu et St-Martin-de-Bavel ; 6 moulins à blé : la Burbanche, Cheignieu-la-Balme (2), Ceyzérieu (2), Pugieu ; 2 usines de fabrication de chaux hydraulique et ciment à Virieu-le-Grand ; une scierie de bois à Belmont ; 9 fromageries : Belmont (2), Ceyzérieu (4), Contrevoz (2), Virieu-le-Grand.

La population des 14 com. du cant. est la suivante :

Armix……………………………    110 hab.

Belmont………………………….   561

la Burbanche……………………..      279

Ceyzérieu………………………...   1264

Cheignieu-la-Balme………………            352

Contrevoz………………………..      629

Cuzieu……………………………    359

Flaxieu……………………………    100

Marignieu…………………………    216

Pugieu…………………………….   234

Rossillon…………………………..  355

St-Martin-de-Bavel……………….            557

Virieu-le-Grand…………………...  1115

Vongnes…………………………..  128

_________

Total pour le cant…………………  6259 hab.

 

VIRIEU-LE-PETIT, com. du cant. de Champagne (6 k.) arrt de Belley (24 k.) à 79 k. de Bourg. – t – 479 hab.

P. Percept. Gend. Champagne. – Gare P.-L.-M. Artemare 8 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé entre le ruisseau de l’Arvière, servant de limite au N. et à l’O., et l’arête du Gd Colombier formant la limite E. ; c’est là que se trouve le point culminant ou signal du Gd Colombier 1534 m. d’altitude d’où l’on découvre Lyon, la vallée du Rhône, les lacs savoisiens, le lac de Genève et d’innombrables montagnes.

Le bourg, agglomération de 130 hab., est à 595 m. d’altitude, sur le chemin d’I. C. n° 19, de Conzieu à Brénaz.

La com. est arrosée par l’Arvière et par un afft de g. de ce ruisseau, le Malaraviaz ; au S. coule le Brançon.

Les ham. portent les noms de : Assin, Montclair, Munet, Romagnieu, Vaux-Valençon ; les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bouvanfand, la Celle, la Fivole, Grange du Colombier, Grange du Molard.

La superficie est de 1636 hect., dont 230 de terres lab., 320 de prés, 294 de pâturages, 7 de vignes, 1 de jardins, 23 de landes, 755 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 900 x de blé, 400 x d’avoine, 100 x d’orge, un peu de méteil, haricots, fèves, chanvre, 2000 x de p. de terre, 400 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 8000 x de foin, 300 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 2 chevaux, 3 ânes, 4 taureaux, 42 bœufs,     250 vaches, 70 élèves bovins, 1 bélier, 60 brebis, 10 moutons, 30 agneaux, 80 porcs,             50 chèvres.

La com. est agricole, elle fait le commerce des bois, fromages, produits de la culture et de la basse-cour, 2 auberges, 1 épicier, 1 fabricant d’instruments agricoles, 2 maréchaux ferrant.

On trouve comme industrie une petite huilerie, une scierie de bois, deux fromageries qui, en 1903 ont mis en œuvre 1500 hectol. de lait.

Le droit d’élection à la cure qui appartenait d’abord aux prieurs de Nantua passa ensuite aux évêques de Genève.

Au point de vue féodal, Virieu-le-Petit relevait de la seigneurie de la Balme en Valromey.

 

VIRIGNIN, com. du cant. et de l’arrt de Belley (7 k.), à 82 k. de Bourg. 1002 hab. dont     477 soldats.

P. et Gend. Belley. – t. la Balme (Savoie) 2 k. – Percept. Peyrieu. – Gare P.-L.-M. Brens-Virignin 1 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est limité au S. par le Rhône et à l’O. par un des affts du fleuve, le ruisseau l’Ousson. Le ch. l., agglomération de 264 hab., est situé sur le chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan.

Les ham. portent les noms de : les Champagnes, Lassignieu, le Molard, le Revoiret, St-Blaise. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Cric, les Etables, la Folatière, le Goulet, Livroux, Montarfier.

Le fort de Pierre-Châtel (V. ce mot), sur un piton isolé au-dessus du Rhône, sert de caserne à trois compagnies du 133e d’infanterie ; au N. et à peu de distance s’élève le Fort les Bancs, sur les derniers contreforts au S. de la montagne de Parves.

Le piton de Pierre-Châtel était déjà poste militaire sous les Romains, il surveillait la gorge étroite où le Rhône encaissé a peine à se frayer un passage.

La superficie de la commune est de 778 hect. dont 340 de terres lab., 115 de prés, 1 de jardins, 62 de vignes, 185 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1800 x de blé, 300 x de sarrasin, 400 x d’avoine, 250 x de maïs, un peu de seigle, orge, pois, colza, haricots, 4000 x de p. de terre, 3500 x de fourrages art., 6000 x de foin, 1200 x de betteraves f., 2000 hectol. de vin, 5 x de feuilles de mûrier, 35 x de tabac.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 28 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 3 taureaux, 80 bœufs, 200 vaches, 150 élèves bovins, 50 brebis, 20 moutons, 60 agneaux, 70 porcs, 10 chèvres.

La com. est surtout agricole et viticole, elle fait un petit commerce de détail résultant du détachement d’infanterie de Pierre-Châtel et de la situation du bourg à mi-chemin entre Belley et Yenne (Savoie). 4 débits de boissons dont 2 auberges, 1 boucher, 2 épiciers, 1 tonnelier,     1 coiffeur, 3 maréchaux ferrant. Il y a foire le 12 février.

L’industrie est représentée par deux petits moulins à blé sur l’Ousson : la Folatière et Livroux.

La seigneurie en toute justice de Virignin était possédée en 1430 par Petremand de Ravays, juge mage de Savoie, elle passa dans la suite et successivement aux de Rossillon, de Groslée, Flandrin, seigneur de Montarfier, de Montiller, Passerat, Mermety, de Montange.

 

Virollet, ruisseau formé par la réunion des ruisseaux de Ternant, Petite Loëse et Guère ; afft de g. de la Saône mais change de nom avant d’y arriver pour s’appeler le ruisseau de St-Maurice. Cours de 3 k. env.

 

Vis-Chalais, ferme sur la com. de Forens, à env. 8 k. N. du bourg.

 

Viticulture. Le dépt de l’Ain possède une Société de viticulture dont le Préfet a la présidence d’honneur. Cette Société, subventionnée par le Conseil général, soit dans ses conférences cantonales, soit dans son assemblée générale poursuit l’étude de toutes les questions qui intéressent la viticulture du dépt, elle organise des concours de vins.

 

Vitriat, ham. de 30 hab. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 3500 m. N. du ch. l.

 

Vitriers. Au dernier recensement officiel, 14 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercé la profession de vitrier, profession également exercée par de nombreux plâtriers peintres.

 

Viveret, ham. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Vivier (le), petit ruisseau afft de dr. du Rhône, territ. de Lhuis, sert de déversoir au lac de Milieu et fait mouvoir deux petits moulins à blé. Cours d’env. 5 k.