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TOSSIAT, com. du cant. de Pont-d’Ain (11 k.), arrt de Bourg (11 k.). 597 hab.

B. P. t. – Gend. Ceyzériat 5 k. – Ancien ch. l. de percept., la com. est aujourd’hui rattachée à la percept. de Ceyzériat. – Gare P.-L.-M. à la Vavrette-Tossiat, 2500 m. O. du bourg, altitude 253 m., sur la ligne de Bourg à Ambérieu-en-Bugey, entre les stations de Bourg (9 k.) et St-Martin-du-Mont (5 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé en majeure partie sur le plateau bressan, une petite partie, au S. E., est sur le Revermont. Il est arrosé par la Reyssouze qui s’y grossit à dr. du Chalix et à g. du bief de Courlacul et du ruisseau de la Leschère.

La com. est desservie par la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg et Pont-d’Ain, ainsi que par le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Ceyzériat.

Ce dernier chemin passe au bourg, agglomération de 355 hab., ce bourg était autrefois fortifié comme Pérouges et Lagnieu, c’est-à-dire que les maisons donnant sur la campagne étaient closes, crénelées et formaient enceinte.

La population est composée presque uniquement de propriétaires, il n’y a guère qu’une dizaine de fermiers.

Les ham. portent les noms de : le Colombier, la Gare, Gavand, les Landenettes, Mas-Ballet, Mas-Grusin, la Montée, Mulaty. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bériat, la Blétonnée, les Bordes, Champ-Gonnet, la Garde, le Gas du-Soulier, la Macharde, Luminaire, Montet, la Montée du Clos, le Moulin, Ponnard, Pont, St-Roch, le Saulnier, les Teppes, la Vavrette.

La superficie est de 1017 hect. dont 456 de terres lab., 195 de prés, 77 de pâturages, 52 de vignes, 58 de landes, 53 de bois, 2 de jardins, 1 de cultures maraîchères.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 2400 x de blé, 200 x de méteil, 200 x de seigle, 100 x de sarrasin, 300 x d’avoine, 500 x de maïs, un peu de pois, fèves, colza, 4000 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 3500 x de fourrages art., 5000 x de foin, 1200 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 29 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 10 taureaux,      90 bœufs, 380 vaches, 200 élèves bovins, 7 béliers, 65 brebis, 10 moutons, 100 agneaux,    300 porcs, 10 chèvres.

Le commerce se fait surtout sur les produits agricoles, le bois de construction et les vins ;       2 bouchers, 1 boulanger-hôtelier, 1 épicier, 3 entrepreneurs de maçonnerie, 4 entrepreneurs de charpente. Foires importantes les 17 janvier, 12 mars, mardi après l’Ascencion, lundi après le 15 août, 25 novembre.

L’industrie est représentée par 2 carrières de graviers, un four à chaux 2 ouvriers, un petit moulin à blé, une fromagerie qui, en 1903 a mis en œuvre 1920 hectol. de lait.

Tossiat a passé des de la Tour du Pin aux la Palud de Varambon qui, en 1322, accordèrent des franchises aux hab. La seigneurie passa au XVe. siècle à la famille de Ric et fut alors unie au marquisat de Varambon.

 

Tougin, ham. de 160 hab. de la com. de Gex, à env. 1 k. S. de la ville, près du chemin de     G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière suisse par Gex. – Asile de vieillards édifié en 1837 et doté par M. Panissot, conseiller à la Cour de Lyon. Ce ham. est mentionné dès 1211, les sires de Gex y possédaient un château fort. Au XVIIe. siècle, le fief de Tougin était possédé par la famille de Livron.

 

Touillou (le), ferme sur la com. de Lélex, à env. 2 k. du ch. l.

 

Toulon ou Tolon, ham. de 50 hab. de la com. de Jayat, à env. 700 m. N. E. du bourg, près de la voie ferrée.

 

Toulongeon, petit ham. de la com. de Germagnat, à env. 1500 m. N. E. du ch. l., à l’altitude de 358 m. – Ancien fief uni au XVIIe. siècle à la baronnie de Pressiat et possédé en 1771 par M. Goiffon.

 

Toupe (la), ferme sur la com. de Divonne-les-Bains, à env. 2500 m. N. O. du ch. l.

 

Tour (la), petit ham. de la com. de Belley, à env. 1500 m. O. de la ville.

 

Tour (la), ferme sur la com. de Chalamont, à env. 800 m. S. du ch. l.

 

Tour (la), ou moulin de la Tour, importante minoterie sur le Furans, com. de Chazey-Bons, à env. 1500 m. N. du ch. l. Cet établissement est doté d’un mécanisme perfectionné actionné par des turbines ; 10 paires de cylindres y écrasent annuellement plus de 30000 x de blé.

 

Tour (la), habitation sur la com. de Coligny, à env. 1600 m. S. O. du ch. l.

 

Tour (la), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 10 k. N. du ch. l.

 

Tour (la), ferme sur la com. d’Izernore, à env. 2 k. S. du ch. l.

 

Tour (la), lieu dit de la com. de Lalleyriat, à env. 3500 m. N. O. du bourg ; il y avait autrefois en ce point un château et un village qui ont entièrement disparu. Le village appelé l’Hôpital de Chaley recevait les malades de Lalleyriat, du Poizat et de Charix, qui avaient le droit de venir se faire guérir. Il fut abandonné, croit-on, à la suite de la peste de 1310 qui le dépeupla entièrement.

 

Tour (la), petit ham. de la com. de Marboz, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Tour (la), petit ham. de la com. de Massignieu-de-Rives, à env. 800 m. E. du ch. l., près du Rhône.

 

Tour (la), ferme sur la com. de Nantua, à env. 4500 m. N. E. de la ville, près de la lisière E. de la forêt de Montréal.

 

Tour (la), petit ham. de la com. de Polliat, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Tour (la), château et ferme sur la com. de Priay, à env. 450 m. N. du bourg.

 

Tour (la), petit moulin à blé sur La Toison, territ. de Rignieux-le-Franc, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Tour (la), ferme sur la com. de St-Jean-le-Vieux, à env. 1500 m. N. O. du ch. l. – Ancienne terre détachée de la seigneurie de Varey et possédée au XVIe. siècle par la famille Bovet, puis dans la suite et successivement par les Ruffin, Bigot, Orset de la Tour, Brolemann, Liquier.

 

Tour (la), étang de 19 hect. dans la partie S. E. du territ. de St-Paul-de-Varax.

 

Tour (la), ferme sur la com. de St-Rambert, à env. 1600 m. S. O. du ch. l.

 

Tour (la), ferme sur la com. de Seyssel, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Tour (la), ham. de 5 maisons, 30 hab., sur la com. de Valeins, à env. 1500 m. O. du bourg. Ce ham. s’appelait autrefois la Tour-de-Vaux.

 

Tours (les), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 6 k. N. du ch. l.

 

Tours (les), petit ham. de la com. de St-Didier-de-Formans, à env. 1200 m. S. du bourg.

 

Tours (les), maison isolée sur la com. de Trévoux, à env. 1 k. de la ville.

 

Tourbière (la), deux fermes sur la com. de Miribel, à env. 8 k. O. du ch. l.

 

Tour de-Bellegarde (la), ferme et maison bourgeoise sur la com. de Priay, à env. 1800 m. N. du bourg, près de la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua.

 

Tour-de-Salornay (la), ham. de 30 hab. de la com. de Montanay, à env. 600 m. du bourg.

 

Tour-Ramquin, habitation sur la com. de Belley, à env. 500 m. E. de la ville.

 

Tour-St-Denis, forte tour carrée, restes d’un remarquable et solide château-fort, dominant le bourg de St-Denis-en-Bugey, sur une sorte d’éperon, à l’altitude de 350 m., s’avançant dans la plaine. Elle n’a aucun mérite artistique mais se voit de très loin.

 

Tourterelles (les), territ. de Bourg, ancien fief possédé en 1322 par des gentilshommes du nom et successivement dans la suite par les familles de Montburon, de Rovoréa, Sancia, de Faucrand, de Châteauvieux, de Soria, Bachet, etc.

 

Tourterelles (les) ou Torterelles, ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env.   1800 m. N. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 7, de Chalamont aux ponts de Thoissey et de St-Romain par Châtillon-sur-Chalaronne.

 

Tourbentine (la), ferme sur la com. de Loyettes, à env. 4 k. N. E. du bourg.

 

Tourbières. On trouve des tourbières dans différents endroits du dépt de l’Ain, notamment dans les marais de Culoz, des Echets et de la vallée de l’Ange (vers Oyonnax), etc. ; ces tourbières sont inexploitées depuis de nombreuses années.

 

Tourinière (la), étang sur le territ. de Lent, à env. 3 k. E. du bourg.

 

Tournelle (la), ham. de 20 hab. de la com. de Pirajoux, à env. 7500 m. N. O. du bourg, près du Sevron. – Ancien fief possédé au XVIIe. siècle par la famille Vialet de la Tournelle, au XVIIIe. siècle par celle de Leroy de Lignières.

 

Tournerie (la), habitation sur la com. d’Izernore, à env. 1200 m. O. du ch. l.

 

Tourneries. L’industrie de la tournerie de différents objets en bois et en corne (tabatières, cuillers, pipes, tabletterie, etc.) a été importée du dépt du Jura, elle s’est localisée dans le N. et l’O. de l’arrt de Nantua. Il y a des tourneries à Arbent (6), Bélignat, Bolozon, Bouvent, Boyeux-St-Jérôme, Condamine-la-Doye, Dortan (7), Echallon, Granges, Izernore, Matafelon, Montréal, Nantua, les Neyrolles, Oyonnax, St-Germain-de-Joux, Samognat, etc.

Une tournerie de cannes pour parapluies et ombrelles est installée à Chaley.

 

Tournery, étang dans la partie E. du territ. de Lent, dans le bois du Prince.

 

Tournesac, petit moulin à blé sur le Suran, com. de Simandre-sur-Suran, à env. 1400 m. du bourg.

 

Tournod, ferme sur la com. de Belley, à env. 900 m. S. de la ville.

 

Tournon ou Tournoz, ham. de 25 hab. de la com. de Chaveyriat, à env. 2700 m. N. O. du bourg.

 

Tournus (aux), petit ham. sur la com. de Chalamont, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

Tournus ou Tournid, ferme sur la com. de Sandrans, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Touronde (la), ferme sur la com. de Verjon, à env. 250 m. du bourg.

 

TOUSSIEUX, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (5 k.), à 45 k. de Bourg. – t – 203 hab.

P. et Gend. Trévoux. – Percept. et Gare P.-L.-M. Reyrieux 3 k. – Ecole mixte.

Bien que l’ayant déjà été autrefois, Toussieux est une com. de récente création, le territ. est arrosé par le Morbier et deux de ses affts de g., le ruisseau de la Caillotte et le ruisseau des Vignoles ; il est desservi dans la partie S. par le chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux.

Le bourg, agglomération de 72 hab., est près du Morbier, il possède une église fort ancienne.

La com. a quatre ham. portant les noms de : les Bruyères, Fourvière, Broussailles, Thiolière ; une maison isolée s’appelle les Georges.

La superficie est de 462 hect., dont 378 de terres lab., 25 de prés, 25 de pâturages, 1 de jardins, 7 de vignes, 6 de landes, 6 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 1500 x de blé, 100 x d’avoine, 250 x de seigle, 100 x de maïs, un peu de sarrasin, navette, navets f., 2000 x de p. de terre, 1800 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 1500 x de foin, 200 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 30 chevaux, 4 ânes, 4 taureaux, 20 bœufs,              105 vaches, 30 élèves bovins, 1 bélier, 10 brebis, 5 moutons, 10 agneaux, 80 porcs,               65 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a pas d’industrie.

Avant la Révolution, l’église de Toussieux était unie à celle de Pouillieux (ham. de Reyrieux).

 

Tout-il-Faut, ferme sur la com. de Romans, à env. 2500 m. E. du bourg.

 

Touvent ou Tous-Vents, ferme sur la com. de Chaleins, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

Touvent ou Tovent, deux maisons isolées sur la com. de St-Marcel, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Touvet (le), ancien moulin et ferme sur le Gland, territ. de Premeyzel, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Touvière (la), moulin assez important sur l’Anconnans, territ. de Samognat, à env. 1 k. S. du bourg.

 

Touvière (la) ou Vouardaz, maison de garde-barrières, sur le territ. de Virieu-le-Grand, à env. 4 k. du ch. l.

 

Tramlay, ferme sur la com. de Chanay, à env. 5 k. S. O. du bourg.

 

TRAMOYES, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (21 k.), à 45 k. de Bourg. 365 hab.

B. P. t. – Gend. St-André-de-Corcy. – Percept. Sathonay. – Gare P.-L.-M. les Echets 4500 m. – Ecole mixte.

Le territ. est situé dans la partie orientale du cant., il comprend la plus grande partie du marais des Echets, qui était autrefois un lac poissonneux aujourd’hui presque desséché. La limite S. est formée par le ruisseau des Ormes, afft de g. du ruisseau des Echets.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 38, de Montluel à Neuville-sur-Saône (Rhône) et par le chemin d’I. C. n° 32, de Châtillon-sur-Chalaronne au Mas-Rillier (ham. de Miribel).

Le bourg, agglomération de 194 hab., se trouve sur ce dernier chemin et un peu au N. du premier.

Trois ham. portent les noms de : les Glettins, Magot, les Pins ; les habitations ou fermes isolées s’appellent : la Bruyère, Châtel, le Colombier, les Dentines, Grange-Fournier, la Grangerie, la Gènetière, le Port, Rue Neuve ou Germany, les Vollières.

La superficie est de 1293 hect. dont 650 de terres lab., 500 de prés, 2 de jardins, ½ de vignes, 109 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3000 x de blé, 150 x de seigle, 100 x de sarrasin, 400 x d’avoine, 2500 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 13000 x de foin, un peu de colza et de navette.

On trouve quelques noyers, pommiers, poiriers et pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 75 chevaux, 2 mulets, 16 ânes, 12 taureaux,            40 bœufs, 300 vaches, 75 élèves bovins, 150 porcs, 65 chèvres.

La com. fait le commerce du bois, de la paille, des grains, des fourrages et du lait, ce dernier est expédié à Lyon ; 1 entrepreneur, 1 géomètre, 2 épiciers ; foire le 3 février. Pas d’industrie.

D’après la tradition, Tramoyes eut jadis une certaine importance ; des substructions anciennes semblent l’attester. En 836, Louis le Débonnaire tint dans son palatium de Tramoyes une assemblée générale de ses Etats, il ne reste pas de trace aujourd’hui de ce palatium. Les ruines de forme octogonales, qu’on voit au milieu d’un étang remontent tout au plus au XIVe. siècle.

Tramoyes n’a formé une seigneurie particulière qu’à partir de 1690, époque où il fut détaché du marquisat de Miribel et aliéné à Louis Chappuis. Cette seigneurie passa depuis successivement aux familles Dugas de Bois St-Just, de la Font de Juis, Vincent.

 

Tramways. Le dépt de l’Ain possède de nombreuses lignes de tramways qui complètent son réseau de chemin de fer d’intérêt général. Ce sont, en premier lieu, les tramways du 1er réseau exploités par une compagnie sous le nom de chemin de fer E.S.E. (économiques du Sud-Est), réseau comprenant les 5 lignes suivantes :

1° Ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux, d’une longueur de 80 k. 647 m. ayant des stations ou haltes à St-Trivier-de-Courtes, Vescours, Chavannes-sur-Reyssouze, St-Bénigne, Pont-de-Vaux, Gorrevod, Boz, Ozan, Manziat, Feillens, Replonges, la Madeleine, Crottet, Pont-de-Veyle, Laiz, Grièges, Cormoranche, Garnerans, St-Didier-sur-Chalaronne, Thoissey, Mogneneins, Genouilleux, Guéreins, Pont de Belleville, Montmerle, Lurcy, Messimy, Fareins, Beauregard, Jassans, Riottier, St-Didier-St-Bernard, Pont de Trévoux, Trévoux. – Un petit embt va de la Madeleine à St-Laurent, près du pont sur la Saône unissant St-Laurent à Mâcon.

2° Ligne de Bourg à Villefranche (et à Trévoux par Jassans) d’une longueur de 47 k. 534 m., desservant les stations ou haltes de : Bourg, St-Denis-le-Ceyzériat, Corgenon, Montracol, Condeissiat, Corrobert, Neuville-sur-Renom, Châtillon-sur-Chalaronne, Biolay, St-Trivier-sur-Moignans, Percieux, Villeneuve, Ars, Frans, Jassans et Villefranche. Le tronçon de Jassans à Villefranche, le dernier construit, raccorde les chemins de fer E.S.E. avec les chemins de fer d’intérêt local du Beaujolais.

3° Ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Cerdon, d’une longueur de 22 k. 953 m., ayant des stations ou haltes à Ambérieu P.-L.-M., Ambérieu-ville, Chemin-Neuf, Douvres, Ambronay, St-Jean-le-Vieux, la Route, Neuville-sur-Ain, Poncin, Leymiat, Préau, Cerdon.

4° Ligne de Pont-d’Ain à Jujurieux, longueur 7 k. 727 m., desservant les stations ou haltes de Pont-d’Ain, Hauterive, St-Jean-le-Vieux, Riez, Jujurieux ; cette ligne est la première ouverte à l’exploitation (18 août 1897).

5° De Virieu à Ruffieu, d’une longueur de 22 k. 821 m., desservant les stations ou haltes de Virieu-le-Grand, Artemare-P.-L.-M., Artemare-ville, Don, Vieu, Champagne-Luthézieu, Fitignieu, Sutrieu, Lompnieu, Ruffieu.

En second lieu on trouve trois petites lignes exploitées par des compagnies particulières :

1° Pont-de-Vaux à Fleurville, longueur 4 k. 992 m. dont 3844 m. sur le dépt de l’Ain et    1148 m. sur le dépt de Saône-et-Loire ; cette ligne unit la ville de Pont-de-Vaux avec la gare de Fleurville (Saône-et-Loire). P.L.M. ligne Chalon-sur-Saône à Mâcon.

2° De Gex à Ferney-Voltaire, longueur 9 k. 859 m. Cette ligne est établie sur la route nle n° 5 qui passe à Cessy, Segny, entre Maconnex et Villard-Tacon et à Ornex.

3° De Ferney-Voltaire à la frontière Suisse, longueur 1 k. 713 m., sur le territ. français. C’est la continuation de la ligne précédente, elle se prolonge en Suisse jusqu’à Genève.

C’est la seule ligne à traction électrique, tous les tramways ci-dessus marchent à la vapeur.

En troisième lieu sont les tramways du 2e réseau, en cours de construction et qui comprennent les lignes suivantes :

1° Bourg à la Madeleine, longueur 75 k. 782 m., devant desservir les stations ou haltes de : Bourg, Grange-des-Bois, Jasseron, Meillonnas, Treffort, Cuisiat, Pressiat, Chevignat, Roissiat-Courmangoux, Verjon, Moulin-des-Ponts, Marboz, le Chemin, le Devin, la Forêt, Foissiat, les Orcières, Montrevel, les Leschères, Marsonnas, St-Sulpice, Coberthoud, Teppes de Biche, Bâgé-la-Ville, Bâgé-le-Châtel, St-André-de-Bâgé et la Madeleine.

2° D’Ars à Ambérieu-en-Bugey, longueur 48 k. 805 m., devant desservir les stations ou haltes : Ars, Savigneux, Ambérieux-en-Dombes, Lapeyrouse, Villars, Versailleux, Chalamont, Châtillon-la-Palud, Gévrieux, St-Maurice-de-Rémens, Château-Gaillard et Ambérieu-en-Bugey.

3° Cerdon, Nantua, Brénod, longueur 42 k. 037 m., devant desservir les stations ou haltes de : Pont-de-Préau, Cerdon, Pont d’Enfer, la Balme, Ceignes (moulin Chabod), Maillat, St-Martin-du-Fresne, la Cluse, Nantua.

La dérivation sur Brénod commence à St-Martin-du-Fresne pour passer à Condamine-la-Doye, le Balmay, Vieu-d’Izenave, Outriaz, Lantenay, Corcelles, Brénod. Entre Lantenay et Corcelles il y aura un tunnel de plus d’un k. de longueur.

4° De Tenay à Brénod, longueur 22 k. 820 m., devant probablement desservir Tenay, Chaley, Hauteville, Lompnes et Champdor.

5° de Brégnier-Cordon au pont du Sault, longueur 35 k. 130 m., devant desservir les stations ou haltes de : Brégnier-gare, Brégnier-ville, Glandieu, les Marches, St-Benoit, Groslée, Port de Groslée, Rix, Ansolin, Lhuis, Vérizieu, les Granges, Serrières-de-Briord, Villebois-ville, Villebois P.-L.-M., Sault-Brénaz, Pont du Sault.

Cette ligne desservira toute la zône S. de l’arrt de Belley, riveraine du Rhône, elle sera prolongée du Pont du Sault à Lyon par des tramways de l’Isère et du Rhône.

6° de Bellegarde à Chézery, longueur 18 k. 520 m., par la vallée de la Valserine.

7° de St-Trivier-de-Courtes à Cuiseaux (Saône-et-Loire, prolongement de la ligne de Trévoux à St-Trivier-de-Courtes, devant desservir dans le dépt de l’Ain, Curciat-Dongalon.

En quatrième lieu, il faut citer ici les lignes en projet, qui se feront peut-être dans un avenir plus ou moins éloigné et dont la plupart ont déjà été étudiées.

1° le prolongement de la ligne du 1er réseau de Virieu-le-Grand à Ruffieu jusqu’à Brénod par Grand-Abergement.

2° ligne de Belley à Culoz par Lavours, 22 k.

3° ligne de Thoiry à Ferney-Voltaire, 14 k. par Pouilly et Prevessin.

4° ligne de Lyon à Dagneux, par Miribel et Montluel.

5° ligne de Meximieux à Chalamont.

6° ligne de Chalamont à Bourg.

7° ligne de Thoirette à la Cluse.

8° ligne de St-Claude à St-Germain-de-Joux.

9° ligne de Simandre à Lons-le-Saunier.

10° ligne de Belleville (Rhône), à Châtillon-sur-Chalaronne.

11° ligne de Verjon à Coligny.

12° ligne de Trévoux à Neuville-sur-Saône ou raccordement du tramway de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux avec le tramway de Neuville-sur-Saône à Lyon.

 

TRANCLIERE (la), com. du cant. de Pont-d’Ain (10 k.) arrt de Bourg (12 k.). – 277 hab.

P. Gend. et Percept. Pont-d’Ain. – T. Lent. – Gare P.-L.-M. la Vavrette-Tossiat 4 k. – Ecole mixte.

Le territ. très boisé est situé sur le plateau bressan, il est arrosé par le bief Boujeon (cours supérieur du ruisseau la Leschère) qui y reçoit trois autres petits biefs : les Pisseurs, les Marais, Cochet.

Dans le coin S. passe le chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par St-Paul-de-Varax.

Le ch. l., agglomération de 64 hab., est dans la partie N. du territ., sur un plateau.

Les ham. portent les noms de : la Levée, le Bolan, Donsonnas, Bougeon ou Boujeon, Joyard, Prin. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : au Barre, Blanc, Boisgonnet, les Bruyères, le Buisson, la Cannelière, la Cochère, la Croix, Dochet, les Fagnettes, les Gendarmes, Grange-Blanche, Grange du Bois, la Plaine.

La superficie est de 1475 hect. dont 575 de terres lab., 205 de prés, 20 de pâturages, 40 de landes, 2 de jardins, 612 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1300 x de blé, 200 x de méteil, 400 x de seigle, 150 x de sarrasin, 600 x d’avoine, 400 x de maïs, un peu de chanvre et de colza, 2000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 4500 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 36 chevaux, 2 ânes, 6 taureaux, 80 bœufs,             115 vaches, 160 élèves bovins, 1 bélier, 6 brebis, 10 moutons, 5 agneaux, 250 porcs,             40 chèvres.

Les hab. sont presque tous propriétaires.

La com. est essentiellement agricole, elle fait un peu le commerce des bois, des céréales et autres produits agricoles ; comme industrie elle possède une tuilerie occupant 4 ouvriers.

En 1595, le village de la Tranclière fut ravagé par Biron, en 1603, il n’y avait plus que            6 ménages. Les hab., en partie de mainmorte, dépendaient de la terre du marquisat de Varambon.

 

Tranchée (la), étang sur le territ. de Condeissiat.

 

Transports. D’après les résultats du dernier recensement, l’industrie des transports occuperait dans le dépt de l’Ain 2680 personnes dont 2337 hommes et 343 femmes.

 

Trappe (la), deux maisons sur la com. de Châtillon-de-Michaille, à env. 2 k. O. du ch. l.

 

Trappe (la), ou Notre-Dame des Dombes, abbaye sur le territ. de la com. du Plantay, à env. 1800 m. N. du ch. l. Cette abbaye fut fondée en 1863, aidée par Napoléon III, elle prit une large part au dessèchement des environs. En dehors de l’établissement agricole il existe au monastère une ciergerie et une fabrique de musculine (extrait de viande pour combattre l’anémie).

 

Trappon, nom de deux fermes de la com. de St-Germain-les-Paroisses, à env. 2500 m. S. du bourg, près du chemin de G. C. n° 41, de Belley à Lhuis par le col de Tabalcon.

 

Travail. D’après la récapitulation du dernier recensement, le travail des étoffes, vêtements, occuperait dans le dépt de l’Ain 8644 personnes dont 842 hommes et 7802 femmes ; le travail du fer, acier, métaux divers, donne de l’occupation à 2632 personnes dont 2528 hommes et 104 femmes ; le travail des métaux fins occupe 120 personnes ; le travail des pierres et terres à feu occuperait 939 personnes dont 857 hommes et 82 femmes.

 

Travan, ferme sur la com. de Servas, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Travernay, ham. de 20 hab. de la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 2500 m. N. E. du ch. l.

 

Traverses (les), bois communal de 90 hect. sur le territ. de Vaux.

 

Trébillère (la), quartier du ham. de Cerin, com. de Marchamp.

 

Trébillet, ham. de 35 hab. de la com. de Châtillon-de-Michaille, à env. 3500 m. S. du ch. l.

 

Trébillet (le), petit ham. de la com. de Montanges, à env. 4 k. O. du bourg, sur les bords de la Semine. Petit moulin à blé.

 

Tréconnas, ham. de 180 hab. de la com. de Ceyzériat, à env. 1 k. N. du ch. l. Ce ham. existait déjà au XIIIe. siècle.

 

TREFFORT, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Bourg, 16 k.

1° COMMUNE. – 1534 hab., B. P. T. t. Gend. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Courmangoux, Cuisiat, Meillonnas, Pressiat, St-Etienne-du-Bois, Treffort. – Gare P.-L.-M. St-Etienne-du-Bois 6 k. – Future station du 2e réseau de tramway, ligne de Bourg à la Madeleine, entre les stations de Meillonnas et de Cuisiat. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au ch. l. ; école mixte au ham. de Lucinges et école mixte au ham. de Montmerle.

Le territ. est situé partie sur les monts du Revermont, partie en plaine ondulée à l’O. et à l’E. de ces monts. Il est arrosé par le Sevron, qui forme la limite au S. avec les com. de Meillonnas et de St-Etienne-du-Bois, et par un afft de cette rivière, le bief des Chaises, appelé aussi le Gaz de Banc.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 3, de la gare de St-Etienne-du-Bois à la Croix-Luc ; par le chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette, chemin qui coupe le coin E. du territ. en desservant le ham. de Montmerle ; enfin par le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont.

Le ch. l., agglomération de 633 hab. est au croisement des chemins de G. C. n° 3 et d’I. C.    n° 2, il est bâti en amphithéâtre sur le versant O. de la première chaîne du Revermont. Il est formé d’une grande rue, large et propre, qui va du N. au S., perpendiculairement à cette rue sont trois ou quatre petites rues étroites et tortueuses.

Le seul monument est l’église, d’une disposition analogue à celle de N. D. de Bourg ; on trouve au chœur de belles boiseries du XVIIe. siècle, venant de la chartreuse de Sélignat.

A côté de l’église, il existe encore quelques débris du château dont les tours furent abattues en 1834, et quelques vestiges de fortifications.

Au S. du chemin de G. C. n° 3, sont les ham. portant les noms de : Maz-Cottier, Maz-Gaillard, Maz Girard, Maz-Grenalon, Maz-Groboz, Maz-Guy, Maz-Tabouret, le Monetay, Plantaglay, le Villard. – Habitations isolées de : les Ayes, l’Enclos, Paradis, Renom, la Rongière.

Au N. du chemin de G. C. n° 3, se trouvent les ham. de : Gaz de Banc, Lucinges, Mortevieille, les Rippes, les fermes de Legendre, Renaud, les Ursules, les moulins Thorel et des Chaises.

Sur le chemin de G. C. n° 18, sont les ham. de Montmerle et de la Peyrouse.

La superficie est de 2783 hect. dont 1000 de terres lab., 610 de prés, 400 de pâturages, 112 de vignes, 1 de jardins, 1 de cultures maraîchères, 270 de landes, 350 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 6000 x de blé, 100 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 4000 x de maïs, un peu de seigle, orge, chanvre, colza, 2800 x de p. de terre, 300 x de navets f., 3500 x de betteraves f., 1200 x de fourrages art., 18000 x de foin, 2500 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 120 chevaux, 15 mulets, 20 ânes, 25 taureaux,      185 bœufs, 1100 vaches, 560 élèves bovins, 25 brebis, 60 moutons, 50 agneaux, 350 porcs,  45 chèvres.

La com. est essentiellement agricole et viticole, elle fait le commerce du bétail, du blé et du vin, ainsi qu’un petit commerce de détail et d’alimentation au ch. l. : boucheries, boulangeries, épiceries, mercerie, auberges, hôtels, etc.

Il y a marché aux denrées tous les dimanches et jeudis, quatorze foires par an, les premiers lundis de chaque mois, 22 janvier, jeudi après le 11 novembre.

L’industrie est représentée par 4 petits moulins à blé, trois tuileries occupant 8 ouvriers,         1 carrière d’argile fine 4 ouvriers, 1 carrière de pierre calcaire pour l’entretien des routes        4 ouvriers, 1 carrière de pierre de taille 10 ouvriers, une belle fromagerie qui, en 1903 a mis en œuvre 2920 hectol. de lait.

La seigneurie de Treffort appartint d’abord aux comtes de Bourgogne, puis aux sires de Coligny qui en firent bâtir le château. Elle passa par mariage aux de la Tour du Pin qui, en 1259 accordèrent des franchises et des libertés aux hab.

En 1285, à la suite d’une guerre, elle fut cédée au duc de Bourgogne et remis à la maison de Savoie. En 1586, la seigneurie fut érigée en marquisat en faveur de de Rie, seigneur de St-Claude. En 1595, le marquisat fut acquis par de Bonne de Lesdiguières, puis dans la suite passa successivement aux d’Urre, Perrachon, de Grollier.

Treffort a été le siège d’un prieuré, depuis le XIIIe. siècle le ch. l. d’un archiprêtré.

2° CANTON. – Le cant. de Treffort est situé dans la partie E. de l’arrt de Bourg, il est limité au N. par le dépt du Jura, au N. O. par le cant. de Coligny, au S. O. par celui de Bourg, au S. par le cant. de Ceyzériat ; à l’E. la rivière d’Ain le sépare du cant. d’Izernore.

Le territ. s’étend de l’O. et l’E., de la plaine de la Bresse à la rivière d’Ain, sur une largeur d’env. 20 k.

Trois chaînons du Jura le parcourent du N. au S., 5 com. sont situées sur le versant O. du premier chaînon dit du Revermont, ce sont : Courmangoux, Pressiat, Cuisiat, Treffort et Meillonnas ; plus à l’O. et dans la plaine se trouve St-Etienne-du-Bois. Ce premier chaînon présente les hauteurs de la côte de Mongnon 660 m., à la limite des territ. de Courmangoux et de Pressiat ; le signal de Nivigne 771 m., le plus haut point du Revermont, entre Cuisiat et Pouillat ; le Rocher 531 m., entre Treffort et le ham. de Montmerle.

Le second chaînon sert de limite aux dépts de l’Ain et du Jura et pénètre dans le premier par le territ. d’Arnans où il présente la hauteur de Tête Béguine 578 m.

Le troisième chaînon est constitué par les hauteurs de la rive dr. de l’Ain.

Entre le premier et le deuxième chaînon se trouve la vallée du Suran et les territ. d’Arnans, Chavannes-sur-Suran, Germagnat et Pouillat. Entre le deuxième et le troisième chaînon est la combe de Corveissiat dans laquelle sont les territ. de Corveissiat et de St-Maurice-d’Echazeaux.

Les rivières qui arrosent le cant. sont : l’Ain à l’E. recevant à g. la Valouse à la limite N. du territ. d’Echazeaux et le petit ruisseau de la Balme sortant de la grotte de Corveissiat ; le Suran ; le Sevron qui arrose à l’O. les territ. de Meillonnas, Treffort et St-Etienne-du-Bois, recevant à g. sur Treffort, le bief des Chaises, à dr. sur Meillonnas, le bief de Charme, à dr. sur St-Etienne-du-Bois, le bief du bois Tharlet. Au N., coulent les petits affts du Solnan, le bief d’Ausson sur Courmangoux et ses tributaires le Gd Pré et le bief Vernais sur Cuisiat ; le bief du Lignon sur St-Etienne-du-Bois. Enfin dans la partie S. O. la Durlande limite St-Etienne-du-Bois du cant. de Bourg.

Le cant. de Treffort est desservi par une route nle, 3 chemins de G. C. et 3 chemins d’I. C.

La route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg et Coligny passe à St-Etienne-du-Bois.

Les chemins de G. C. sont : n° 3, de la gare de St-Etienne-du-Bois à la Croix Luc par Treffort, Chavannes-sur-Suran et Arnans ; n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette par les ham. de Montmerle (Treffort), Duy (Chavannes-sur-Suran), et le bourg de Corveissiat ; n° 42, de Neuville-sur-Ain à Montfleur (Jura) par Chavannes-sur-Suran et Germagnat.

Les chemins d’I. C. sont : n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Meillonnas, Treffort, Cuisiat, Pressiat et les ham. de Chevignat et de Roissiat sur Courmangoux ; n° 19 de Thoirette à Neuville-sur-Ain par la rive dr. de l’Ain, desservant les parties O. des territ. de St-Maurice-d’Echazeaux et de Corveissiat ; n° 36, de Marboz à Aromas (Jura) passant près de Pouillat et à Germagnat.

Le cant. ne possède qu’une gare de chemin de fer, celle de St-Etienne-du-Bois, ligne P.-L.-M. de Bourg à Lons-le-Saulnier. Il n’a pas de tramway mais sera bientôt desservi par la ligne du 2e réseau, de Bourg à la Madeleine, devant avoir des stations à Meillonnas, Treffort, Cuisiat, Pressiat, Chevignat et Roissiat.

La propriété est en général assez morcelée.

La superficie du cant. est de 16618 hect. dont env. le 1/3 soit 5300 hect. sont en terres lab. fournissant chaque année une récolte moyenne estimée à 3000 x de blé, 300 x d’orge, 100 x de seigle, 800 x de sarrasin, 13000 x de maïs, 7000 x d’avoine, 200 x de filasse de chanvre, 200 x de colza, 50 x de haricots, 50 x de fèves, 25 x de lentilles, 25 x de pois, 25000 x de p. de terre, 1000 x de navets f., 22000 x de betteraves f., 20000 x de fourrages art.

Les prés occupent 3000 hect., les herbages 120 et les pâturages 2850 ; la récolte du foin en année moyenne est d’env. 76000 x.

La vigne est cultivée sur 530 hect., elle est dans toutes les com. mais principalement sur celles de la côte O. du Revermont, son produit annuel moyen est estimé à 13000 hectol. de vin.

Les bois couvrent 3100 hect., les landes ou terres incultes en occupent 1300, on compte env. 15 hect. de jardins et 3 de cultures maraîchères.

Les arbres fruitiers pourraient être plus nombreux, leur récolte en année moyenne est d’à peu près 50 x de noix, 25 x de pêches, 40 x de pommes et poires, 25 x de prunes.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 500 chevaux, 25 mulets, 40 ânes, 150 taureaux,  1000 bœufs, 4500 vaches, 2800 élèves bovins, 10 béliers, 250 brebis, 100 moutons,            250 agneaux, 2700 porcs, 285 chèvres.

Le cant. est essentiellement agricole, le commerce ne comprend guère que les produits agricoles et de la ferme, les volailles et le vin.

Il y a marché hebdomadaire le dimanche à Treffort, le lundi à St-Etienne-du-Bois, le mardi à Chavannes-sur-Suran, le jeudi à Treffort et le samedi à Meillonnas. Il s’y tient 23 foires par an, 14 à Treffort, 5 à Chavannes-sur-Suran et 4 à St-Etienne-du-Bois.

Le cant. possède 3 bureaux de poste : Treffort, St-Etienne-du-Bois et Chavannes-sur-Suran ; toutes les com. ont le téléphone sauf Arnans et St-Maurice-d’Echazeaux.

L’industrie est représentée par une minoterie importante à Germagnat ; 19 moulins : Treffort 5, Chavannes-sur-Suran 3, Corveissiat 2, Courmangoux, Germagnat, Meillonnas 3, St-Etienne-du-Bois 4 ; des carrières de pierre à Treffort et à Chavannes-sur-Suran ; des poteries à Meillonnas et Treffort ; des tuileries à St-Etienne-du-Bois ; une scierie mécanique à Chavannes-sur-Suran ; 13 fromageries : Treffort, Chavannes-sur-Suran (2), Corveissiat, Courmangoux (2), Cuisiat, Germagnat, Pressiat, St-Etienne-du-Bois (2), Meillonnas (2).

La population des 12 com. du cant. est la suivante :

Arnans………………………….       213 hab.

Chavannes-sur-Suran…….……..      915

Corveissiat……………….……..  397

Courmangoux…………………..      675

Cuisiat………………………….       523

Germagnat……………………...     326

Meillonnas……………………...     940

Pouillat…………………………        177

Pressiat…………………………        262

St-Etienne-du-Bois……………..    1.507

St-Maurice-d’Echazeaux……….     91

Treffort…………………………    1.534

______

Total pour le cant……………….    7.560 hab.

 

Tréfileries. Des tréfileries d’or et d’argent occupent à Trévoux une cinquantaine d’ouvriers ; une tréfilerie de fer à Villieu en emploie 25.

 

Trèfle. La culture du trèfle dans le dépt de l’Ain se fait sur env. 17000 hect., le rendement moyen à l’hect. étant d’à peu près 37 x (en fourrages secs), la récolte totale est de 629000 x, ce qui, au prix moyen de 5 francs le quintal, représente une source de revenus de       3.145.000 francs.

Cette denrée est généralement consommée sur place et ne donne lieu qu’à de faibles transactions.

 

Tréfonds, ruisseau afft de dr. de la Pernaz, cours d’env. 5 k. sur le territ. de Bénonces, source près des fermes de Coux, confluent au S. du bourg de Bénonces. Reçoit à dr. le Gottarette.

 

Treize-Vents, ham. de 20 hab. de la com. de Montrevel, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Trélie ou Treslie, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 5500 m. S. E. du bourg ; près de la limite du territ. de St-Genis-sur-Menthon.

 

Trelon, ham. de 20 hab. de la com. de Peyzieux, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Tremblay (le), ham. de 110 hab. de la com. de Boissey, à env. 1 k. N. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône.

 

Tremblay (le), fermes sur la com. de Bourg, à env. 1700 m. E. de la ville.

 

Tremblay (le), ham. de 20 hab. de la com. de Lantenay, à env. 1 k. O. du ch. l., près du ruisseau du Borrey.

 

Tremblay (le), petit ham. sur la com. de Lompnieu, à env. 1850 m. N. E. du bourg.

 

Tremblay (le), ham. de 60 hab. sur la com. de Marboz, à env. 3200 m. N. du bourg. – Ancien fief, avec maison forte, possédé en 1603 par Humbert Prévôt, et au XVIIIe. siècle par la famille de Malyvert. Ce fief dépendait de la baronnie de Marboz.

 

Tremblay (le) ou Tremblais, ferme sur la com. de Montluel, à env. 5 k. N. O. du ch. l.

 

Tremblay (le), maison isolée sur la com. de St-André-d’Huiriat, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Tremblay (le), petit ham. de la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 1200 m. N. du ch. l.

 

Tremblay (le), ferme et étang sur la com. de Sandrans, à env. 2 k. N. O. du bourg. – Ancien fief avec château possédé primitivement par des gentilshommes du nom, puis à partir du XVIe. siècle et successivement par les familles de Geoffrey, Charreton de Jourfroux, des Champs, de Masso, Perrichon.

 

Trémurs, ham. de 40 hab. de la com. de Murs, à env. 1500 m. E. du ch. l., sur la route nle     n° 92, de Valence à Genève par Belley, sur l’escarpement final du plateau d’Izieu.