Sch - Sey

Schiste. On trouve la pierre à schiste à St-Champ-Chatonod, mais l’exploitation ne se fait pour ainsi dire plus.

 

Scie (la), petit moulin de deux paires de meules sur l’Albarine, territ. de Brénod, à env. 1 k.  N. E. du ch. l.

 

Scie (la), petit ruisseau afft de dr. du Séran, cours de 6 k. env., reçoit la Georgette, la plus grande partie est sur le territ. de Charancin.

 

Scie (la), ferme sur la com. de Lescheroux, à env. 4300 m. du bourg.

 

Sciennoz, bois communal sur le territ. de Sault-Brénaz.

 

Scie-Miguet (la), habitation sur la com. d’Hauteville, à env. 1800 m. S. O. du ch. l.

 

Scierie (la), usine sur la com. d’Arbent, à env. 1 k. du bourg, sur le chemin d’Arbent à la gare.

 

Scieries. Des scieries de bois existent en grand nombre dans le dépt de l’Ain, on peut citer :

1° celles à vapeur de : Ambérieu-en-Bugey, Ambronay, Attignat, Crottet, Genay, Priay, Ruffieu, St-Laurent, Ste-Croix, Thoissey, Vandeins, Vonnas, etc.

2° celles à eau de : Andert-Condon, Artemare (5), Belleydoux, Belmont, Champagne, Champfromier (4), Cormaranche (2), Farges, Foreins, Giron, Hauteville, Hotonnes, Lancrans (2), Murs, Outriaz (2), Passin, St-Maurice-de-Rémens, St-Germain-de-Joux, St-Rambert (2), Vieu, Vieu-d’Izenave, Virieu-le-Petit, Vonnas, Béard (Géovreissiat, Corbonod, Coupy, (Vanchy), Divonne (3), Dortan (3), Echallon (5), Gex, Groissiat, Guéreins, Lélex, Lalleyriat, Maillat (5), Martignat, Martinet et (Cessy), Mornay, les Neyrolles (2), Peron, Parcieux, le Poizat, Prévessin, St-Genis-Pouilly, St-Martin-du-Fresne (3), St-Jean-le-Vieux (2), Thoiry, Thoissey, Vesancy, etc.

Au dernier recensement, 456 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré être employées au sciage mécanique du bois, et 308 exercer la profession de scieurs de long.

On trouve des scieries de pierre à Andert-Condon, Belmont ; de tuf à Rossillon ; de marbre à Brégnier-Cordon, Genay et Sault-Brénaz ; de pierres lithographiques à Briord.

 

Scies (les), ferme sur la com. de Belmont, à env. 2500 m. S. E. du bourg.

 

Scioux, granges sur la com. d’Anglefort sur les pentes E. du Colombier, entre le Gd Colombier et le ham. de Lavanche.

 

Sebastopol, école et mairie de la com. de Crans, à env. 2 k. du bourg.

 

Sébier, petit torrent afft de dr. du Séran, sur le territ. de Petit-Abergement, passe à l’O. du    ch. l., à sec une grande partie de l’année.

 

Sèche (la), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 1600 m. N. du ch. l.

 

Sécheron, ham. de 35 hab. de la com. de St-Jean-le-Vieux, à env. 2 k. N. E. du bourg.

 

Secours (Maison de), maison sur la com. de Chaley, à env. 2 k. N. E. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 21, de Tenay à Brénod.

 

Secours mutuels, V. Mutualité.

 

Sées (les), ferme sur la com. de Ruffieu, à env. 3 k. N. du ch. l.

 

Séglie ou Seiglières, ferme sur la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à 2500 m. O. du bourg.

 

SEGNY, com. du cant. et de l’arrt de Gex (5 k.), à 102 k. de Bourg. – t. – 237 hab.

P. Maconnex. – Percept. Gend. Gare P.-L.-M. Gex. – Station du tramway à vapeur de Gex à Ferney-Voltaire. – Ecole mixte.

C’est la com. la plus petite et la moins peuplée du cant., son territ. est en plaine dans un pays autrefois inculte et marécageux.

Il n’y a ni ham. ni habitation isolée, la population est groupée au bourg sur la route nle n° 5, de Paris à Genève par Gex et Ferney-Voltaire. Il n’y a point d’église, la com. dépend de la paroisse de Cessy ; il y avait autrefois un temple que les hab. ont détruit en 1662.

La population est formée en majorité de propriétaires d’aisance moyenne.

Le territ. est arrosé par les torrents du Journans, du Lion, de la Vuafulaz et de la Bossenaz.

La superficie est de 322 hect., dont 120 de terres lab., 130 de prés, 10 d’herbages, 20 de pâturages, 6 de vignes, 4 de bois, 1 de jardins, 1 de cultures maraîchères.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 650 x de blé, 300 x d’avoine, un peu de seigle, orge, 1500 x de p. de terre, 250 de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 4000 x de foin,    150 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux arbres fruitiers, surtout des noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 17 chevaux, 1 taureau, 22 bœufs, 70 vaches,           50 élèves bovins, 90 porcs, 35 chèvres.

La com. est agricole, elle fait peu de commerce, possède cependant deux foires, les 20 mai et 30 octobre de chaque année. Pas d’autre industrie qu’une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1570 hectol. de lait.

Au XVIIIe. siècle, la com. de Segny n’était qu’un petit ham. de celle de Cessy.

 

Seigle. La culture du seigle dans le dépt de l’Ain se pratique, en année ordinaire, sur env. 5850 hect. ; la récolte moyenne est de 10 à 11 x à l’hect. soit une récolte totale d’à peu près 60000 x. Cette récolte, au prix ordinaire de 15 fr. 50 le quintal, représente une source annuelle de revenus d’env. 930000 francs.

Le poids moyen de l’hectol. est de 72 kilogs 500.

La paille récoltée est généralement le double du poids du grain.

Dans certains endroits on sème du seigle pour le faire consommer en vert aux animaux, mais ce mode est assez peu pratiqué dans le dépt.

L’arrt de Bourg fournit env. 43 % de la récolte totale du dépt, Trévoux 40 %, Belley 10 %, Nantua 4 %, Gex 3 %.

Les cant. qui cultivent le plus le seigle sont : Pont-de-Vaux, Bâgé-le-Châtel, Thoissey, Châtillon-sur-Chalaronne, Lagnieu.

Cette céréale est le plus souvent utilisée sur place, elle donne lieu à quelques échanges dans l’intérieur du dépt et à un tout petit commerce d’entrée ou de sortie du dépt.

 

Seigne (la), ferme sur la com. de Belleydoux, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Seigneret, ham. de 25 hab. de la com. de Fareins, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Seignerin, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 1 k. N. E. du ch. l.

 

Seille, rivière afft de g. de la Saône ; source au mont de la Roche (Jura), coule dans le dépt du Jura, puis dans celui de Saône-et-Loire où elle arrose Louhans. Elle séparait autrefois la Bresse de la Bourgogne et sert maintenant de limite entre les dépts de l’Ain et du Jura pendant les 6 k. avant son confluent avec la Saône.

Comme afft elle reçoit seulement sur Sermoyer, rive g., le petit bief Bourdon mais elle s’est déjà grossie sur Saône-et-Loire de deux rivières ayant une grande partie de leurs cours et de nombreux affts dans l’Ain, ce sont le Solnan et la Sâne Vive.

 

Seillères, petit ham. de la com. de Malafretaz, à env. 2 k. S. O. du bourg.

 

Seillon, belle forêt domaniale de 1228 hect. s’étendant sur les territ. de Bourg, Péronnas et Montagnat.

 

Seillon, ferme sur la com. de Montagnat, à env. 2 k. O. du ch. l.

 

Seillon ou Chartreuse de Seillon, ancienne chartreuse mentionnée dès 1169, sur la com. de Péronnas, à env. 2500 m. E. de la mairie. Dans les bâtiments qui restent est installé un orphelinat agricole, la Providence de Seillon, qui recueille les enfants pauvres, abandonnés ou orphelins et s’attache à en faire de bons valets de ferme ou de bons jardiniers.

 

SEILLONNAZ, com. du cant. de Lhuis (11 k.) arrt de Belley (30 k.), à 57 k. de Bourg, - t. – 267 hab.

P. et Percept. Serrières-de-Briord (6 k.). – Gend. Lhuis. – Gare P.-L.-M. Villebois 12 k. – Ecole mixte.

Le territ. est complètement entouré de bois, il est arrosé au N. par un petit afft de l’Aradin, ce dernier servant de limite avec Bénonces ; au S., c’est la Brivaz qui remplit le même office avec Lhuis et Briord, elle se grossit d’un petit torrent venant du château de la Serraz.

La com. est desservie par le chemin d’I. C. n° 37, des Granges de Serrières à Tabalcon par Seillonnas, Lompnes et Marchamp.

Le bourg est une agglomération de 103 hab., le ham. de Chozat ou Chozaz est presque aussi gros, il y a un autre ham. portant le nom de Crept, un vieux château avec une ferme attenante, la Serraz.

La superficie est de 954 hect., dont 194 de terres lab., 80 de prés, 110 de pâturages, 65 de vignes, 2 de jardins, 85 de landes, 396 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 600 x de blé, 600 x d’avoine, un peu de seigle, orge, sarrasin, fèves, chanvre, 1500 x de p. de terre, 350 x de betteraves f., 700 x de fourrages art., 2200 x de foin, 1500 hectol. de vin.

On trouve en assez grand nombre des noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 4 chevaux, 3 ânes, 15 taureaux, 80 bœufs,             125 vaches, 120 élèves bovins, 15 béliers, 120 brebis, 25 moutons, 60 agneaux, 90 porcs,       3 chèvres.

La com. fait le commerce du vin et du bois à brûler (fagots et gros bois), elle n’a pas d’industrie.

Dans l’ancienne paroisse le prieur d’Innimont, au nom de l’abbé de Cluny, présentait à la cure.

 

Sélignac ou Sélignat, jolie gorge sur le territ. de Simandre-sur-Suran, à env. 4 k. N. E. du bourg. Dans ce ravin charmant qui n’a pas plus de 1500 m. de longueur s’étalent des roches broyées et tordues, des pentes boisées, des coteaux couverts de vignes, des mamelons verdoyants et sur ses flancs une ancienne chartreuse avec beaux jardins étagés et fraîches cascatelles.

Cette chartreuse avait été fondée en 1202 et s’était appelée primitivement Val St-Martin.

 

Sélignat, ruisseau afft de g. du Suran, coule dans la gorge du même nom, territ. de Simandre-sur-Suran, cours d’env. 2 k.

 

Selle (Haute), ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 1200 m. S. O. du ch. l.

 

Sellières, petit ham. sur la com. de Montrevel, à env. 3 k. du ch. l.

 

Selliers. Lors du dernier recensement officiel, 221 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer la profession de sellier.

 

Sémalons, petit ham. de la com. de Manziat, à env. 700 m. S. E. du bourg.

 

Sémine, rivière aflt de dr. de la Valserine, prend sa source sur le territ. de la com. de Haute-Molune, dépt du Jura, vers 1230 m. d’altitude et tire son nom du premier ham. qu’elle arrose.

Elle entre dans le dépt de l’Ain par 1058 m. d’altitude en traversant la partie N. du territ. de Champfromier (combe d’Evuaz). Elle arrose ensuite le territ. de Belleydoux, où elle se grossit à dr. de deux petits aflts, le territ. d’Echallon où elle reçoit à g. le Nan et à dr. le bief de la Philis.

A St-Germain-de-Joux, elle se grossit à g. du Combet, émissaire du lac de Silans, et un peu plus bas du Tacon. Elle sépare Montanges de Châtillon-de-Michaille et vient finir juste en-dessous du ch. l. de cette dernière com.

Le cours de la Sémine est d’env. 24 k. sur une pente de 703 m. ; le débit est de 1000 litres aux basses eaux, 60000 litres aux crues.

La Sémine donne la force motrice à une demi-douzaine de moulins et à autant de scieries de bois.

 

Semondepied, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 1500 m. S. E. du ch. l.

 

Sénèche, château sur la com. de Jujurieux, à env. 300 m. du bourg.

 

Sénissiat, ham. de 130 hab. de la com. de Revonnas, à env. 1800 m. E. du bourg. – Halte des chemins de fer P.-L.-M. ligne de Bourg à Bellegarde par Nantua, à 200 m. S. du ham., entre les stations de Ceyzériat (3 k.) et de Villereversure (6 k.).

 

Senoy, ham. de la com. de Ceyzérieu, à env. 1 k. O. du bourg, près du chemin d’I. C. n° 33, de Contrevoz à Lavours par Ceyzérieu.

 

Septfontaines (les), bois communal de 51 hect. sur le territ. d’Ambronay.

 

Septfontaines, petit ham. de la com. de Gex, à env. 18 k. de la ville, près de la Valserine, section de Mijoux, combe d’en Bas. Ecole mixte.

 

Séran. Le Séran, aflt de dr. du Rhône, prend sa source dans le cant. de Brénod, territ. de Petit-Abergement. Il entre peu après dans le cant. de Champagne, qu’il traverse du N. au S. en arrosant ou servant de limite aux com. de Ruffieu, Songieu, Lompnieu, Sutrieu, Lilignod, Passin, Fitignieu, Champagne, Luthézieu, Vieu, traversant ainsi tout le Valromey et recevant une trentaine de petits cours d’eau, descendant des deux hautes et belles chaînes de montagnes qui encadrent cette vallée : le Colombier à l’E., la chaîne de Cormaranche à l’O.

Dans ce parcours les affts les plus importants sont : à g. le ruisseau de la Serre ; à dr. les biefs des Bresses et de la Rivière, la Scie.

En quittant le territ. de Vieu, le Séran franchit l’escarpement du Valromey, à Cerveyrieu, par une cascade haute d’env. 50 m. (Guigue dit 90), superbe en temps de pluie lorsque les eaux sont fortes. Il change ensuite de direction pour couler du N. O. au S. E. ; reçoit à g. son afft le plus important l’Arvière, descendu du Colombier ; puis à dr. se grossit de l’Aigue-Morte.

Le Séran sépare les cant. de Champagne et de Virieu-le-Grand et entre ensuite dans les marais de Lavours où il reçoit à g. le Laval, à dr. le ruisseau d’Archaille.

Passant dans le cant. de Belley, il se grossit de l’émissaire du lac de Bartherand et vient finir dans le Rhône au-dessous du ham. de Parissieu, com. de Cressin-Rochefort.

Le cours est d’env. 50 k. dont les 2/3 dans le Valromey ; la largeur moyenne est de 12 m., le débit est très inconstant de 4000 litres en basses eaux, il passe à 275000 litres aux crues.

Le Séran, entre le pont d’Artemare et son confluent avec le Rhône, soit sur 15 k. est compris dans la catégorie des cours d’eau flottables. Cette section de rivière qui était autrefois empruntée pour le transport en eau moyenne des bâteaux construits à Artemare et destinés à la batellerie du Haut Rhône n’est plus fréquentée aujourd’hui.

Guigue raconte dans sa topographie de l’Ain que le 9 février 1711 d’énormes blocs se détachèrent du sommet de la cascade de Cerveyrieu et écrasèrent une maison. L’exploitation d’un seul de ces blocs a fourni tous les matériaux employés dans la construction du pont reliant le bourg d’Artemare au ham. de Massignieu.

 

Sérans, petit ham. de 4 maisons de la com. de Mogneneins, à env. 2 k. N. du bourg.

 

Sérans, petit aflt de g. de la Saône, cours d’env. 2 k. sur le territ. de Mogneneins.

 

Sereine, rivière aflt de dr. du Rhône, prend sa source dans la partie N. du territ. de Cordieux où elle reçoit 5 à 6 ruisseaux, égouttoirs des étangs de la partie S. de St-Marcel et de Birieux ; elle traverse le territ. de Cordieux en passant au ch. l., fait de même sur Montluel où elle se grossit à g. du ruisseau de Saubertier ; passe au bourg de la Boisse et dans le S. du territ. de Beynost, formant la limite avec Thil. Une branche portant le nom de la Luénaz arrose le territ. de Niévroz.

Le cours de la Sereine est d’env. 19 k., le débit varie de 150 à 40000 litres d’eau.

De même que la plaine voisine, la plus aride et la plus inféconde du dépt, porte le nom de la Valbonne, la rivière de la Sereine est ainsi nommée par antinomie, car c’est un torrent très inégal et turbulent dont les crues capricieuses et subites causent de véritables désastres sur les com. de Montluel, la Boisse, Beynost, Thil, Dagneux et Niévroz. Une amélioration du cours va permettre sous peu de mettre le territ. de ces com. à l’abri des inondations.

 

SERGY, com. du cant. de Ferney-Voltaire (10 k.) arrt de Gex (10 k.), à 93 k. de Bourg. – t. – 302 hab.

P. Gend. St-Genis-Pouilly 3 k. – Percept. Gex. – Gare P.-L.-M. Sergy-St-Genis à 200 m. E. du ch. l. – Ecole mixte.

Le territ. est partie en plaine, partie sur le versant E. du chaînon le plus oriental du Jura. Le sol léger et pierreux est arrosé par la London qui sépare la com. à l’E. de celle de St-Genis-Pouilly.

Le territ. est desservi par le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine avec embt sur St-Genis par le bourg et la gare de Sergy.

Un ham. porte le nom de Sergy-Dessus ; les habitations isolées s’appellent : Balivet, la Gare, Pézely ou Vézely, la Tatte.

La superficie est de 946 hect. dont 145 de terres labourables, 140 de prés, 210 de pâturages,   8 de vignes, 1 de jardins, 20 de landes, 415 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 800 x de prés, 250 x d’avoine, un peu de seigle, orge, sarrasin, chanvre, 1800 x de p. de terre, 600 x de betteraves f., 2000 x de fourrages art., 3500 x de foin, 200 hectol. de vin.

On trouve de nombreux châtaigniers, quelques noyers, pommiers, poiriers, pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 22 chevaux, 3 taureaux, 45 bœufs, 110 vaches,       80 élèves bovins, 1 bélier, 5 brebis, 5 agneaux, 140 porcs, 75 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce (3 cafetiers, 2 épiciers), elle n’a pas d’autre industrie qu’une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1500 hectol. de lait.

Le droit de collation à la cure appartenait jadis à l’abbé de St-Claude.

Aux XIIe., XIIIe. et XIVe. siècles la seigneurie de Sergy fut possédée par la famille du nom ; elle passa ensuite successivement aux familles de Lévron, de Martines, de Laforêt.

 

Sergy-Dessus, ham. de 80 hab. de la com. de Sergy à env. 600 m. O. du ch. l. (Sergy-Dessous).

 

Sergy-St-Genis, station des chemins de fer P.-L.-M., ligne de Bellegarde à Divonne entre les gares de Thoiry (4 k.) et de Chevry (4 k.), à env. 200 m. E. du bourg de Sergy et 1 k. O. de St-Genis.

 

Sériciculture. Cette industrie autrefois très prospère dans le dépt de l’Ain est aujourd’hui en décadence ; d’après la statistique agricole de 1904, il n’y aurait eu cette année que              596 sériculteurs ayant mis en incubation 520 onces de graines de races françaises, le produit total en cocons frais aurait été de 19529 kilogs, vendus au prix moyen de 2 fr. 37 le kilog.

 

Serin (le), petit torrent afft de dr. du Journan, source sur le territ. de Gex vers le ham. de Tougin, finit sur Echenevex après avoir reçu à dr. la Vuabla et fait mouvoir le moulin de Chenaz ; cours d’env. 5 k.

 

Sermenaz, ham. d’une trentaine d’hab. de la com. de Neyron, à env. 2 k. N. O. du ch. l., sur le plateau ; superbe château moderne ; tour Planteau, sorte d’observatoire d’une hauteur de      80 m., construite il y a env. 50 ans. Ce ham., mentionné en 857, est desservi par un petit embt du chemin d’I. C. n° 21.

A 500 m. S. du ham. se trouve une batterie du même nom, faisant partie du système de défense de la place de Lyon.

 

Sermet (le), ham. de 25 hab. de la com. d’Echallon, à env. 3 k. N. E. du ch. l.

 

Sermoraz, ferme sur la com. de Beynost dans la plaine, à env. 3 k. S. du bourg.

 

Sermoyas, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1200 m. S. du bourg.

 

SERMOYER, com. du cant. de Pont-de-Vaux (8 k.) arrt de Bourg (47 k.) – t – 1040 hab.

P. Gend. Pont-de-Vaux. – Percept. St-Bénigne. – Gare P.-L.-M. Ratenelle (Saône-et-Loire     6 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. à la limite N. E. du dépt est bordé au N. par la Seille et à l’O. par la Saône ; il est traversé du N. au S. par le chemin de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux par Pont-de-Vaux.

Le sol argilo-calcaire est morcelé pour les ¾.

Les ham. portent les noms de : les Chapuis, les Charmes, les Ferrands, les Juillets, les Maitres, Monty, les Rapenoux, Ravatant, les Thibaux, Vatron. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Basses Cours, Châtelet, Colombier, la Croix, le Creux, les Couchoux, Curtil-Blanc, l’Ecluse, les Guillemots, Pany, Pont-Seille.

Le ch. l. compte 660 hab.

La superficie est de 1670 hect., dont 693 de terres lab., 600 de prés, 30 de pâturages, 16 de vignes, 2 de jardins, 40 de landes, 183 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2000 x de blé, 1000 x de seigle, 100 x d’orge, 900 x de maïs, 1500 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 1000 x de méteil, 100 x de filasse de chanvre, 200 x de colza, 1200 x de navets f., 10000 x de p. de terre, 3600 x de betteraves f., 5000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 400 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 70 chevaux, 35 taureaux, 100 bœufs, 660 vaches, 420 élèves bovins, 550 porcs, 180 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle a 2 petits moulins pour toute industrie et fait peu de commerce autre que celui des produits de la culture et de la ferme, 3 auberges, 1 boulanger,   2 entrepreneurs de battage, 3 épiciers merciers, 2 menuisiers, 1 md de vins en gros.

La seigneurie en toute justice de Sermoyer a appartenu aux XIIIe. et XIVe. siècles aux seigneurs de ce nom, puis dans la suite aux des Granges, de la Baume, de Seyssel comte de la Chambre, de Gorrevod ; elle fut unie par ces derniers au comté de Pont-de-Vaux.

Dans l’ancienne paroisse le chapitre de St Paul de Lyon nommait à la cure.

 

Serpentouze, ham. de 20 hab. de la com. de Chézery, à env. 8 k. S. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 16, de Bellegarde à la route nle n° 5 par Chézery.

 

Serpolesses (les), ferme sur la com. de Ruffieu, à env. 2 k. O. du ch. l.

 

Serpolière, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 1500 m. S. du ch. l. – Ancien petit fief ayant appartenu en 1789 à la famille Morel.

 

Serpoyère (la), fermes sur la com. de Bourg, à env. 4 k. N. E. de la ville, entre la route de St-Etienne-du-Bois et le bois de Tharlet.

 

Serra (la), ferme sur la com. de Charix, à env. 1500 m. S. E. du bourg.

 

Serra (la), ferme sur la com. de Chézery, à env. 4 k. S. du ch. l.

 

Serraz (la), ferme sur la com. de Champfromier, à env. 900 m. N. E. du bourg.

 

Serraz (la), ham. de la com. de Lalleyriat, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Serraz (la), ferme sur la com. de Lompnes, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Serraz (la), ferme sur la com. de Petit-Abergement, à env. 1500 m. O. du ch. l.

 

Serraz (la), ferme et château sur la com. de Seillonnaz, à env. 500 m. S. du bourg. – Vieux château féodal fort curieux, datant du XVIIe. siècle, assis fièrement au sommet d’un col, entre deux montagnes, sur une haute et forte terrasse ombragée de vieux tilleuls. Il a grand air avec ses tours massives et ses anciennes fortifications. – C’est une ancienne seigneurie avec maison noble possédée du XIVe. au XVIIe. siècle par la famille de Briord, puis dans la suite par les de Perrachon, Daru.

 

Serraz (la), ferme sur la com. de Vandeins, à env. 3 k. du bourg.

 

Serre (la), bois communal de 7 hect. sur le territ. de Coligny, section de Vergongeat.

 

Serre (la), ferme sur la com. de Gex, section de Mijoux, combe du milieu.

 

Serre (la), petit ruisseau afft de g. du Séran, cours d’env. 5 k. partagé entre les territ. d’Hotonnes et de Songieu.

 

Serre (la), île dans le cours du Rhône, dans la partie S. O. du territ. de Proulieu.

 

Serre (la), moulin sur le Sevron, territ. de St-Etienne-du-Bois, à env. 4 k. S. E. du ch. l., près du ham. de Lionnière.

 

Serre (la), ferme sur la com. de St-Vulbas, à env. 1500 m. N. du bourg, près du chemin de    G. C. n° 20, de Loyettes à Lagnieu.

 

Serres, ham. de 25 hab. de la com. de Buellas, à env. 2500 m. N. du ch. l. – Ancien fief possédé en 1450 par Jean de Cordieu, puis dans la suite et successivement par les familles de la Gelière, Palluat, du Mont, Darmès.

 

Serrières, gros ham. de plus de 500 hab. de la com. de St-Rambert, à env. 1500 m. S. O. du ch. l., sur la Caline et le chemin d’I. C. n° 23, de Coux à St-Rambert par Conand. On y trouve une usine pour le peignage des déchets de soie (schappe), 1 fabrique de papier et un moulin à blé.

 

SERRIERES-DE-BRIORD, com. du cant. de Lhuis (13 k.), arrt de Belley (34 k.) à 50 k. de Bourg. 688 hab.

B. P. T. t. – Gend. et Gare P.-L.-M. Villebois 5 k. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Bénonces, Briord, Montagnieu, Ordonnaz, Seillonnaz et Serrières-de-Briord. – Future station de la voie ferrée départementale projetée du Sault au pont de Brégnier, entre celles de Villebois-ville et des Granges de Montagnieu. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est limité à l’O. par le Rhône, au S. par la Pernaz ; il est desservi par le chemin de  G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon, et par le chemin de G. C. n° 32, de Serrières à Belley par Bénonces, Ordonnaz et Contrevoz.

C’est une belle com. des bords du Rhône, le ch. l. est séparé du fleuve par une plaine assez large et quelque peu marécageuse, il est dominé à l’E. par les rochers de la Graz.

L’église est un monument assez curieux du XVe. siècle, elle possède des pierres très anciennes, avec inscriptions encastrées dans le mur.

Toute la population est agglomérée au ch. l., sauf l’usine Richard et les deux fermes portant les noms de la Grange Neuve et du Marais. A l’extrémité N., près du Rhône, se trouve la chapelle de St-Léger ; au centre du territ. sont les ruines du château de Buffière.

La superficie est de 867 hect., dont 386 de terres lab., 65 de prés, 16 d’herbages, 8 de pâturages, 1 de jardins, 55 de vignes, 168 de landes, 85 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1000 x de blé, 200 x de sarrasin, 600 x d’avoine, 200 x de maïs, un peu de pois, seigle, orge, chanvre, colza, 2500 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 3500 x de fourrages art., 1300 x de foin, 1500 hectol. de vin, 3 x de feuilles de mûrier.

On trouve en assez grand nombre des pommiers, poiriers et noyers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 66 chevaux, 1 mulet, 15 ânes, 2 taureaux, 5 bœufs, 200 vaches, 50 élèves bovins, 2 béliers, 15 brebis, 10 moutons, 10 agneaux, 40 porcs,             3 chèvres.

La com. fait le com. des vins et un petit commerce local, 3 bouchers, 3 boulangers,                 1 bourrelier, 4 cafés-hôtels, 2 camionneurs, 2 charcutiers, 1 charpentier, 2 cloutiers, 1 cordier, 2 cordonniers, 4 épiciers, 2 ferblantiers, 1 fabricant de galoches, 1 jardinier, 2 entrepreneurs de maçonnerie, 1 maréchal, 2 menuisiers, 2 merciers, 3 modistes, 1 pharmacien, 2 mds de pierres, 1 md de pierres lithographiques, 2 plâtriers, 1 quincaillier, 2 mds de tissus,                  2 serruriers, 1 tonnelier, etc.

Il y a foires les lundis de Pâques, 23 mai, 30 juin, 25 septembre, 2 novembre.

L’industrie est représentée par une fabrique de tulle occupant de 60 à 80 ouvriers, une scierie mécanique et fabrique de casiers d’imprimerie, 3 fabriques de bouchardes, 1 tuilerie, 1 scierie de bois, de belles carrières de pierre actuellement en chômage.

L’abbé d’Ambronay nommait jadis à la cure.

 

SERRIERES-SUR-AIN, com. du cant. d’Izernore (15 k.), arrt de Nantua (19 k.), à 23 k. de Bourg. – t – 252 hab.

P. Poncin. – Gend. et Percept. Izernore. – Gare P.-L.-M. Cize-Bolozon 8 k. – Ecole mixte.

La com. de Serrières-sur-Ain a été formée en 1830 avec la partie S. O. de l’ancienne com. de Leyssard. Elle forme une bande le long de la rive g. de l’Ain qui s’y grossit du ruisseau de Noirefontaine.

La route nle n° 79, de Nevers à Genève par Bourg, passe l’Ain sur un pont suspendu et dessert le ch. l. de la com., petite agglomération de 78 hab.

Le chemin d’I. C. n° 41, de Poncin à Viry (Jura) passe au ham. de Merpuis et suit la rive g. de l’Ain.

La com. a trois ham. Malaval, Merpuis et Sonthonnax-le-Vignoble.

La superficie est de 768 hect. dont 250 de terres lab., 80 de prés, 80 d’herbages, 50 de pâturages, 80 de vignes, 5 de jardins, 60 de landes, 100 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 800 x de blé, 200 x d’avoine, 200 x de maïs, un peu de Chanvre, de pois et de fèves, 2500 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 600 x de fourrages art., 2000 x de foin, 2000 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux noyers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 10 chevaux, 2 ânes, 2 taureaux, 20 bœufs,             120 vaches, 90 élèves bovins, 5 béliers, 50 brebis, 20 moutons, 25 agneaux, 35 porcs.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a pas d’autre industrie qu’un petit moulin sur le ruisseau de Noirefontaine.

Dans l’ancienne paroisse le prieur de Nantua nommait à la cure.

Le château et le village de Serrières-sur-Ain appartenaient, au XVe. siècle, aux de Mornay, ils passèrent ensuite et successivement aux d’Oyonnax, de Chabod, de Seyturier, seigneur de la Verjonnière.

 

Serruriers. Au dernier recensement officiel, 384 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer la profession de serruriers.

 

Servalaise, maison isolée sur la com. de Villeneuve, à env. 2 k. N. E. du bourg.

 

Servan, ham. de 35 hab. de la com. de Montracol, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Servan, ferme sur la com. de St-Remy, à 800 m. N. O. du ch. l.

 

SERVAS, com. du cant. et de l’arrt de Bourg 10 k. – 409 hab.

P. Gend. Bourg. – Percept. St-Denis-le-Ceyzériat. – T. Lent 3 k. – Gare P.-L.-M. Servas-Lent, 300 m. – Ecole mixte au bourg et école mixte au ham. de Lalleyriat.

Le bourg, agglomération de 92 hab., est situé sur la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, au croisement de cette route avec le chemin d’I. C. n° 14, de Tossiat à Thoissey par Lent. Le chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Chalamont, ainsi que le chemin de G. C. n° 23, de Lent à Louhans par Bourg, traverse la partie N. E. du territ.

Ce dernier est arrosé par la Veyle. Il reste encore six étangs sur les 16 qui couvraient autrefois une grande partie de la surface de la com.

Les ham. portent les noms de : la Gare, Lalleyriat, Monternoz ; les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bernay ou Bernet, Bois du Puits, Briey, Colon, les Crets, Gauthier, Grange Marguin, Grange Mouton, Leviat, Lyonétas, Mazoyer, Montessuy, Nisson, Pontballet, Pramoine, Procureur, Rangoux, Roman, Sauvage, Thiers ou Thiars, Travan.

La superficie est de 1304 hect., dont 681 de terres lab., 300 de prés et herbages, 20 de pâturages, 2 de jardins, 168 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3700 x de blé, 200 x de méteil, 300 x de sarrasin, 200 x d’avoine, 400 x d’orge, 100 x de maïs, un peu de seigle, colza, haricots, pois, 6000 x de p. de terre, 7000 x de betteraves f., 3500 x de fourrages art., 7500 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 62 chevaux, 5 ânes, 15 taureaux, 110 bœufs,         250 vaches, 210 élèves bovins, 600 porcs, 40 chèvres.

La com. de Servas est exclusivement agricole, elle n’a pas d’industrie et fait peu de commerce en dehors des produits de la culture et de la ferme ; 1 auberge, 1 charron, 1 épicier, 1 fabricant de machines agricoles, 1 fabricant de sabots.

L’ancienne paroisse faisait partie des dotations du chapitre métropolitain de Lyon.

 

Servas-Lent, station des chemins de fer P.-L.-M. sur la ligne Bourg à Lyon-Croix-Rousse (anciennement des Dombes), à l’altitude 226, à 9 k. de la gare de Bourg et à 10 k. de celle de St-Paul-de-Varax ; à 300 m. du bourg de Servas et 2500 m. de celui de Lent.

 

Serve (Haute), petit moulin sur la Reyssouze, com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env.   3500 m. S. E. du bourg.

 

Serve (la), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1200 m. N. du bourg.

 

Serve (la), ferme sur la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 800 m. N. du ch. l.

 

Serve (Haute), ham. de 70 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 4 k. N. O. du    ch. l., près de la Reyssouze.

 

Serve-Farget, ham. de 20 hab. de la com. de Grièges, à env. 1 k. du bourg.

 

Serves (les), fermes sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 2 k. N. du ch. l.

 

Serves (les), ham. de la com. de Cormoz, à env. 3 k. S. O. du bourg.

 

Serves (les), étang de 4 hect. sur le territ. de Monthieux.

 

Serves (les), bois dans la partie S. O. du territ. de Prévessin.

 

Serves-Basses, ferme sur la com. de Crottet, à env. 300 m. E. du bourg.

 

Servette (la), ham. de 20 hab. de la com. de Biziat, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Servette (la), ferme et beau château sur la com. de Leyment, à env. 1 k. N. du bourg. – Ancienne maison forte possédée au XIVe. siècle par Gilles d’Arlos et dans la suite par les familles de la Poype, d’Arlos, Compagnon de Lépieu.

 

Servette (la), maisons éparses, 40 hab., sur la com. de St-André-d’Huiriat, à env. 2 k. E. du  ch. l., sur le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Pont-de-Veyle.

 

Servette (la), ferme sur la com. de St-Martin-le-Châtel, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Servette (la), petit ham. de la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 500 m. N. du ch. l.

 

Services généraux. D’après le dernier recensement officiel, les services généraux de l’Etat, du dépt et des communes donnent de l’occupation dans le dépt de l’Ain à 5972 personnes (une pour 58 hab.) dont 4935 hommes et 1037 femmes.

 

SERVIGNAT, com. du cant. de St-Trivier-de-Courtes (3 k.) arrt de Bourg (29 k.) 344 hab.

P. T. Gend. Gare P.-L.-M. et E.S.E. St-Trivier-de-Courtes. – Percept. St-Julien-sur-Reyssouze. – Ecole mixte.

Le territ. est situé sur un plateau au N. de la Reyssouze qui forme la limite S. avec St-Jean-sur-Reyssouze. Cette rivière se grossit sur la com. du petit bief de Paluâ.

Le bourg, agglomération de 91 hab., est bâti à flanc de côteau sur le chemin d’I. C. n° 30, de St-Trivier-de-Courtes à Villars. Un peu au S. du dit bourg passe l’embt du chemin d’I. C.     n° 8, allant de Pont-de-Vaux à Mantenay.

Les ham. portent les noms de : Beauregard, Curtillière, les Grands Charrents, la Grange Félix, Montaliègre, Montmain, le Moulin, les Teppes, les Vernettes. Les habitations isolées s’appellent : en Paluâ, les Grébillons, les Rippes Chanets.

La population est composée en majorité de fermiers.

La superficie est de 795 hect. dont 346 de terres lab., 305 de prés, 17 de pâturages, 2 de jardins, 11 de vignes, 83 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2000 x de blé, 200 x de seigle, 200 x d’orge, 200 x de sarrasin, 800 x de maïs, 600 x d’avoine, un peu de fèves, de chanvre, de colza,    2500 x de p. de terre, 600 x de navets f., 2000 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 7500 x de foin, 400 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 22 chevaux, 2 mulets, 5 taureaux, 90 bœufs,         250 vaches, 220 élèves bovins, 450 porcs, 50 chèvres.

La com. est essentiellement agricole sans commerce spécial avec pour toute industrie un moulin assez important sur la Reyssouze et le petit moulin de Paluâ sur le ruisseau du même nom.

Dans l’ancienne paroisse le prieur de Villars en Maconnais présentait à la cure.

La seigneurie de Servignat fut possédée par la famille du nom aux XIIIe., XIVe. et XVe. siècles, elle passa ensuite et successivement aux de Vaugrineuse, de la Thouvière, de Montessu, de Vauldry.

 

Servignat, ham. de 40 hab. de la com. de Curtafond, à env. 4 k. E. du bourg.

 

Servignat, ferme sur la com. de St-Martin-le-Châtel, à env. 2500 m. N. O. du bourg.

 

Servigne, ferme sur la com. de Cruzille-les-Mépillat, à env. 2 k. N. E. du ch. l.

 

Servillat, ferme sur la com. de Beaupont, à env. 7500 m. N. du bourg, près de la limite N. du dépt.

 

Serviset ou Servisey, ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Sétrin, petit ruisseau afft de dr. du Gland, prend sa source au bourg d’Ambléon, passe à Conzieu où il se grossit à dr. du déversoir des lacs de Conzieu et se jette dans le Gland avant de quitter la dite com. de Conzieu.

 

Seule-Maison (la), ham. de 40 hab. de la com. de Villemotier, à env. 2500 m. N. O. du ch. l.

 

Sève (le), ham. de la com. de Meximieux, à env. 800 m. N. E. du ch. l.

 

Sève (le), ferme sur la com. de Montluel, à env. 7 k. N. O. du ch. l.

 

Sèves (les), ham. de 25 hab. de la com. de Biziat, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Sèves (les), ferme sur la com. de Châtillon-la-Palud, à env. 4 k. O. du bourg.

 

Sèves (les), ferme sur la com. de Crans, à env. 2300 m. N. du bourg.

 

Sevron (le), rivière afft de g. du Solnan, source dans la gorge de France, territ. de Meillonnas, sépare Treffort au N. de Meillonnas et St-Etienne-du-Bois au S., se grossissant à dr. du ruisseau des Chaises et à g. du bief de Charme.

Il passe près du bourg de St-Etienne-du-Bois où il reçoit à g. le bief du Bois Tharlet, arrose le territ. de Bény et de Marboz où la Durlande le grossit à g. Puis il passe sur Pirajoux, limite le territ. de cette com. avec Beaupont, remplit le même office entre Beaupont et Cormoz, reçoit sur cette dernière à dr. le bief de Quinte ou des Basses-Vavres.

Le Sevron pénètre dans le dépt de Saône-et-Loire après un cours d’env. 37 k. dans l’Ain. Il est d’une largeur moyenne de 6 à 7 m., profond de 1 à 6 m. son débit en eau moyenne est de  1444 litres à la seconde. Dans le dépt de l’Ain il donne la force motrice à une douzaine de moulins.

 

Seydon, ruisseau intarissable, afft de g. du Séran, cours de 4 à 5 k. sur le territ. de Passin où il arrose le bourg.

 

Seymard (le), petit ruisseau afft de g. de l’Ain, prend sa source sur le versant occidental du mont Luisandre, com. de Douvres où il fait mouvoir un moulin et arrose le bourg ; il passe ensuite au ch. l. d’Ambronay où il donne la force motrice à deux moulins, arrose sur la même com. le ham. de Genoud et coule après parallèlement à l’Ain en mouillant Château-Gaillard.

Il semble vouloir se terminer dans l’Albarine, à hauteur de St-Maurice-de-Rémens, mais par un brusque crochet il coule vers l’O. et va finir dans l’Ain à 150 m. en amont du confluent de l’Albarine, après un cours d’env. 17 k. Il a pour afft de g. le ruisseau de Nantay.

 

SEYSSEL, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Belley (30 k.), à 85 k. de Bourg.

1° COMMUNE. – 989 hab. B. P. T. t. Gend. – Gare P.-L.-M. Seyssel-Corbonod. Ch. l. de percept. comprenant les com. d’Anglefort, Chanay, Corbonod, Culoz et Seyssel. – Résidence d’un lieutenant et d’un receveur des douanes. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

La com. a un tout petit territ. sur la rive dr. du Rhône, elle est desservie par la route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley, route qui quitte le dépt de l’Ain en passant sur le pont suspendu unissant les deux Seyssel (Ain et Haute-Savoie).

Du ch. l. part le chemin de G. C. n° 25 allant de Seyssel à Châtillon-de-Michaille.

La com. n’a pas de ham. mais quelques fermes isolées portant les noms de : Brives, Chantemerle, Chez Moré, le Colombier, la Galèze, la Guenette, la Maillarde, la Tour.

Le ch. l., agglomération de 940 hab., est très ancien, de nombreuses inscriptions romaines semblent indiquer qu’une station importante existait à cet endroit. Au moyen-âge on y voyait un magnifique château fort.

La ville était depuis 1286 dotée de franchises municipales, elles lui furent confirmées en  1604 par Henri IV. Elle était entourée de murs avec fossés et tourelles.

Seyssel a décliné depuis l’annexion de la Savoie, la ville est unie à Seyssel (Haute-Savoie) par un pont suspendu de 60 m. supporté par une seule pile. Des grilles et des crochets, descendus la nuit au milieu du courant, arrêtent les ballots de marchandises prohibées que les contrebandiers seraient tentés de laisser aller au fil de l’eau pour les repêcher en dehors de la zône des douanes.

Quelques quartiers sont curieux à cause de leurs rues tortueuses, de leurs vieilles constructions et des débris des nombreux couvents qui existaient au siècle dernier.

La paroisse était autrefois à Seyssel (Haute-Savoie), l’église de Seyssel (Ain) ne date que de 1881.

La com. a une superficie de 261 hect. dont 15 de terres lab., 9 de prés, 10 de pâturages, 140 de vignes, 3 de landes, 1 de jardins, 15 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 100 x de blé, 20 x d’avoine, 150 x de p. de terre, 100 x de fourrages art., 200 x de foin, 3500 hectol. de vin dont quelques-uns en vin blanc ont une certaine réputation.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 30 chevaux, 6 mulets, 4 ânes, 2 bœufs, 30 vaches,  10 élèves bovins, 30 brebis, 5 moutons, 5 agneaux, 10 porcs, 25 chèvres.

Commerce de fromages, vins, fruits et petit commerce local, 1 md d’ameublement,                 3 aubergistes, 3 bijoutiers, 4 bouchers, 4 boulangers, 10 cafetiers, 1 camionneur, 1 md de charbon, 2 charcutiers, 2 charrons, 7 mds de chaussures, 3 coiffeurs, 10 épiciers,                     2 ferblantiers, 2 mds de fromages en gros, 3 hôtels, 1 md de laine et coton, 1 libraire-papetier, 5 entrepreneurs de maçonnerie, 1 maréchal-ferrant, 5 menuisiers, 1 mercier en gros,                4 modistes, 1 md de parapluies et tissus, 3 pâtissiers, 3 quincailliers, 2 fabricants de sabots,    2 serruriers, 3 tailleurs, 1 tanneur, 4 mds de tissus, 2 entrepreneurs de travaux publics,            2 tonneliers, 1 md de vélocipèdes.

Il y a marché hebdomadaire le lundi et foires les 25 mars et 11 novembre.

L’industrie est représentée par 2 moulins à blé et une fabrique de mèches à mine occupant    25 ouvrières.

2° CANTON. – Le cant. de Seyssel a la forme d’un rectangle allongé le long du Rhône qui lui sert de limite à l’E., il est formé d’une série de terrasses étagées sur la pente orientale de la chaîne du Gd Colombier, dont la ligne de faîte forme la séparation à l’O. avec le cant. de Champagne. Ce sont des limites conventionnelles qui forment les petits côtés du rectangle, limite N. avec le cant. de Châtillon-de-Michaille, limite S. avec ceux de Virieu-le-Grand et de Belley.

Le cant. est arrosé par le Rhône et tous les petits aflts de dr. descendant du Colombier, rapides torrents bondissant à travers les rochers et causant souvent des ravages en dévastant les vignes et arrachant les terres, ce sont : le ruisseau de Pyrimont, la Dorches et son afft de g. le biez de la Frache, le Rimal, le Peyzieu, le Vodage, le bief de Charbonnière, le Rhemoz ou Rhemmos, le petit Rhône, le Jourdan ou Jourdain, le Ponand.

Le Grand Colombier présente à l’O. une arête vive, nettement rectiligne d’une hauteur moyenne de 1000 m. avec les sommets du signal de Cuerme 1446 m., du Gd Colombier 1534, la Chartreuse d’Arvières 1442.

De la ligne de faîte au Rhône on distingue trois zônes : 1° le plateau supérieur avec des forêts de sapins, de hêtres et de frênes, entrecoupées de prairies à l’herbe courte et parfumée ; 2° une baisse brusque de 500 m. constitue la seconde zône où quelques broussailles émergent entre les têtes dénudées des rochers ; 3° plus bas se trouve la région cultivée et habitée qui se termine par une plaine basse et marécageuse que l’inondation ravage souvent.

C’est au Parc, près de la limite N. du cant. de Seyssel, que l’on fait commencer la navigation du Rhône mais en réalité sur toute la longueur du cant. le fleuve se dédouble sans cesse et s’encombre de grands bancs de sable mobiles. De nombreux groupes d’îles permanentes, comme celle de la Maladière (entre Anglefort et Culoz), viennent encore obstruer le courant principal ; une épaisse végétation de saules et d’osier les recouvre, elles sont peu cultivées.

La route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley, suit la rive dr. du Rhône en passant près du pont de Culoz, à Anglefort et à Seyssel où elle franchit le Rhône sur le pont suspendu pour entrer dans le dépt de la Haute-Savoie.

Le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille, dessert Corbonod et Chanay, un embt va de Corbonod au ham. de Charbonnière sur la route nle n° 92.

Dans le coin N. O. du cant., sur le territ. de Chanay, passe le chemin de G. C. n° 30, de Billiat à Champdossin par Champagne.

Dans la partie S. du cant. se trouve le chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz, qui dessert Culoz.

Le seul chemin d’I. C. est la partie du n° 22 qui relie Chanay à la gare de Pyrimont.

Le chemin de fer de Lyon à Genève suit de très près la rive dr. du Rhône, il passe à l’importante station de Culoz et à celles d’Anglefort, Seyssel-Corbonod et Pyrimont. C’est à Culoz que se détache la ligne d’Aix-les-Bains, Chambéry, Modane et l’Italie, elle franchit le Rhône à env. 1500 m. de la gare.

La superficie du cant. est de 10446 hect. dont seulement 1530 sont en terres lab., (pas même 15 %) fournissant une récolte annuelle moyenne estimée à 8000 x de blé, 500 x d’orge, 100 x de sarrasin, 300 x de maïs, 200 x de seigle, 1500 x d’avoine, 400 x de méteil, 100 x de haricots, 100 x de fèves, un peu de lentilles, pois, chanvre, colza, 14000 x de p. de terre,   3500 x de betteraves f., 15500 x de fourrages art.

Anglefort mais surtout Corbonod cultivent la racine d’Iris (90 x).

Les prés occupent une superficie presque égale à celles des terres lab., 1450 hect., dont la récolte moyenne est de 35000 x de foin. On trouve 400 hect. d’herbages et 1470 de pâturages.

La vigne, une des richesses du cant., est cultivée sur 565 hect., on estime la récolte moyenne à 15000 hectol. Les vins rouges sont hauts en couleurs, les vins blancs pétillent comme du champagne.

Les jardins s’étendent sur une dizaine d’hect., les landes ou terres incultes sur 870, les vorgines sur 500 et les bois, source de richesses, sur 2970.

Les arbres fruitiers pourraient semblent-ils se trouver en plus grand nombre, la récolte des fruits est d’env. 20 x de noix, 20 x de pêches, 40 x de pommes et poires, 15 x de prunes.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 110 chevaux, 10 mulets, 15 ânes, 50 taureaux,      285 bœufs, 1100 vaches, 300 élèves bovins, 10 béliers, 130 brebis, 160 moutons, 70 agneaux, 420 porcs, 260 chèvres.

Le commerce n’a un peu d’activité qu’à Culoz et Seyssel, en dehors des vins et des produits agricoles c’est surtout un petit commerce local d’approvisionnement.

Des marchés hebdomadaires ont lieu le lundi à Seyssel, le mercredi à Culoz. Le cant. a douze foires par an, 2 à Seyssel, 2 à Anglefort, 2 à Chanay, 1 à Corbonod, 5 à Culoz.

Des bureaux de poste avec T. ou t. existent à Seyssel, Anglefort et Culoz ; Chanay possède le téléphone.

L’industrie est représentée par 9 moulins dont 2 à Seyssel, 2 à Anglefort, 3 importants à Corbonod, 2 à Culoz ; 2 carrières de pierre à Anglefort ; 1 fabrique de mèches pour mine à Seyssel ; 1 mine de calcaire asphaltique à Pyrimont (Chanay) ; 1 scierie de bois à Corbonod ; 2 usines électriques d’éclairage à Corbonod et à Culoz ; 4 fromageries, Anglefort Chanay et Corbonod (2).

La population des cinq com. du cant. est la suivante :

Anglefort………………….      964 hab.

Chanay…………………...        575

Corbonod...........................    1.150

Culoz..................................    1.549

Seyssel...............................       989

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Total pour le cant................   5.227 hab.