Saix - Say

Saix (le), ferme sur la com. de Bouligneux, à environ 3.800 m. S. E. du bourg.

 

Saix (le), ham. d’une centaine d’hab., com. de Péronnas, à env. 2500 m. de la mairie, dans la forêt de Seillon. Tuilerie mécanique et batteuse fixe à vapeur, 40 ouvriers environ.

Ancienne seigneurie avec château fort possédée à l’origine par des gentilshommes du nom (XIe. et XVe. siècle), puis successivement par les familles de Chalant, de Poges, de Loras seigneur de Montplaisant.

 

Salagnat, ferme sur la com. d’Aranc, à env. 2 kil. N. du ch. l., à l’altitude 720.

 

Salaport, ham. de 45 hab. de la com. d’Ambronay, à env. 4500 m. du bourg, à l’altitude de 492 m., près du mt de l’Echaud, sur le chemin de Douvres à l’Abergement-de-Varey.

 

Salarieux, ferme et étang de 20 hect. sur la com. de Bouligneux, à env. 4 k. S. O. du ch. l.

 

SALAVRE, com. du cant. de Coligny (3 k.), arrt de Bourg (22 k.). – t. – 522 hab.

P. Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Coligny. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Dingier.

Le territ. est pour la plus grande partie en montagne, sur la première chaîne du Revermont ; il est arrosé par le bief de Laval, ruisseau qui passe au bourg et fait mouvoir 6 moulins. La source des Fontanettes donne l’eau au bourg, agglomération de 344 hab., à l’issue d’une gorge étroite et profonde, sur le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont.

La com. est traversée par la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg et Coligny.

Les ham. portent les noms de les Capettes, Cleyriat, Dingier, St Remy-du-Mont ; une maison isolée s’appelle Bouillon.

La superficie est de 777 hect. dont 337 de terres lab., 60 de prés, 75 de pâturages, 95 de vignes, un de jardins, 10 de landes, 189 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 1800 x de blé, 300 x d’avoine, 800 x de maïs, un peu d’orge, de sarrazin, de fèves, de colza, de chanvre, 2500 x de p. de terre, 1500 x de navets f., 3000 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 1500 x de foin, 2500 hectol. de vin.

On trouve en assez grand nombre des noyers et des châtaigniers, puis des pêchers, pommiers, poiriers et pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 20 chevaux, 3 mulets, 1 âne, 12 taureaux, 20 bœufs, 300 vaches, 80 élèves bovins, 10 moutons, 250 porcs, 20 chèvres.

Commerce des produits agricoles et de la ferme, surtout des petits porcs, farines et sons,         3 auberges, 2 épiciers, un cafetier, un maréchal ferrant.

L’industrie est représentée par 6 moulins sur le Laval qui travaillaient beaucoup autrefois, mais aujourd’hui depuis la création des moulins à cylindres, ils sont presque abandonnés ;      4 d’entre eux font encore quelques moutures. Une fromagerie façon gruyère a mis en œuvre en 1903, 2000 hectol. de lait.

Jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle, Salavre n’était qu’un petit ham. et une simple chapellerie rurale de la com. et de la paroisse de St-Remy-du-Mont que depuis il a remplacé.

 

Salazane. V. St-Lazare.

 

Salazard, ferme sur la com. de Dortan, à env. 2500 m. E. du bourg.

 

Sale ou Sable, ferme sur la com. de Romans, à env. 2 k. N. E. du bourg.

 

Salençon, ruisseau afft de dr. de la Reyssouze, source dans la partie N. E. du territ. d’Attignat, traverse du S. au N. les com. de Cras-sur-Reyssouze et de Malafretaz et va finir sur le territ. de Foissiat après un cours d’env. 12 k.

 

Sales ou Salles, ham. de 300 hab. de la com. de St-Martin-du-Mont, à env. 2 k. N. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Ceyzériat.

 

Salette (la), ferme sur la com. de Villebois, à env. 1800 m. S. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 19, du Sault au Pont de Cordon.

 

Salettes (les), (petites et grandes), deux fermes sur la com. de Chevroux, à env. 3500 m. S. E. du bourg. Le ham. de la Salette est mentionné en 1321.

 

Salignon, petit ham. de la com. de Chevroux, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Salle (la), ham. de 20 hab. de la com. de Grièges, à env. 1400 m. O. du ch. l.

 

Salle (la), ham. de 20 hab. de la com. de Manziat, à env. 1800 m. O. du bourg. – Ancien fief possédé en 1450 par Guy de Colomb, puis dans la suite et successivement par les familles de Cheminant, de Lugny seigneur de Loëze, de Franc.

 

Salle (la), petit ham. de la com. de Mionnay, à env. 500 m. N. E. du ch. l.

 

Salle (la), petit ham. de la com. de Monthieux, à env. 500 m. N. du bourg.

 

Salles, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 3 k. S. du ch. l.

 

Salles ou Sale, étang de 30 hect. sur le territ. de Chalamont.

 

Salos ou Salot, ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1500 m. S. E. du ch. l.

 

Saman, bois de 14 hect. sur le territ. de Chalamont, appartenant à l’hospice de cette ville.

 

Samans, petit ham. de la com. de Rignieux-le-Franc, à env. 4500 m. N. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel.

Ancienne paroisse dont l’église fut incendiée en 1459 par les troupes du duc de Bourbon.

La justice y était rendue par les religieux de Chassagne. Au XIVe. siècle, il y existait un château dont on ne trouve plus de vestiges.

 

Samans (les), ham. de 20 hab. de la com. de St-Genis-sur-Menthon, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Samassonnière (la), ferme sur la com. de Monthieux, à env. 2500 m. N. du bourg, près du chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux.

 

Samériat, ham. de 50 hab. de la com. de Challes, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Samiane, nom donné à un petit bras de la Veyle, dans la partie N. du territ. de Pont-de-Veyle.

 

Sammissieu, ham. de 35 hab. de la com. de Ceyzérieu, à env. 2300 m. S. du bourg, près du chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz par Ceyzérieu.

 

SAMOGNAT, com. du cant. d’Izernore (4 k.), arrt de Nantua (15 k.), à 40 k. de Bourg.     226 hab.

P. T. Gend. Percept. Izernore. – Gare P.-L.-M. Oyonnax 9 k. – Ecole mixte.

Le territ. situé au N. de celui d’Izernore, occupe la rive dr. de L’Oignin et est séparé du cant. d’Oyonnax par des montagnes dont plusieurs sommets dépassent 700 m. d’altitude. Il est arrosé par l’Ain, l’Oignin, l’Auconnans et la Renardière.

Le bourg ou ch. l., agglomération de 107 hab., est sur le chemin de G. C. n° 13, de Matafelon à Belleydoux par Oyonnax. Le chemin de G. C. n° 11, de St-Rambert à la gare de Dortan, longe la rivière d’Ain dans la partie N. du territ. Le chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette dessert le ham. de Condamine.

Les ham. portent les noms de : Arfontaine, Condamine et Royères ; les maisons isolées s’appellent : Bard, Coizelet, Pont et Touvière.

La superficie est de 1413 hect., dont 150 de terres lab., 136 de prés, 34 de pâturages, 2 de jardins, 477 de landes, 582 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 600 x de blé, 200 x d’orge, 200 x d’avoine, un peu de maïs, haricots, lentilles, pois, fèves, chanvre, 1000 x de p. de terre, 300 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 3000 x de foin.

On trouve de nombreux noyers, pommiers, poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 7 chevaux, 1 mulet, 1 âne, 9 taureaux, 92 bœufs,    70 vaches, 40 élèves bovins, 70 brebis, 20 moutons, 65 agneaux, 20 porcs, 7 chèvres.

Com. agricole sans commerce autre que la vente des excédents de la récolte, 1 auberge,          1 charron.

Industrie de la tournerie à Arfontaine et au Pont, occupant une quinzaine d’ouvriers,               2 moulins assez importants, l’un sur l’Oignin à Pont, l’autre sur l’Anconnans à la Touvière ; une fromagerie.

Dans l’ancienne paroisse l’archevêque de Lyon nommait à la cure.

 

Samonod, ham. de 50 hab. de la com. de Belmont, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Samuel. V. Roche-Samuel.

 

Sanatorium, établissement pour tuberculeux, fondé par les hospices de Lyon avec le concours des fonds du pari mutuel, installé à env. 870 m. d’altitude, sur le territ. d’Hauteville, à env. 1500 m. S. E. du ch. l.

Un autre établissement du même genre mais privé existe au ch. l. de la même com.

 

Sanciat, mont de 450 m. d’altitude, dans la partie S. du territ. de Meillonnas.

 

Sanciat, ham. de 230 hab. de la com. de Meillonnas, à env. 1 k. S. du bourg, sur le chemin  d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Treffort.

Ancienne com. – Ancien fief possédé en 1307 par les comtes de Savoie, puis par les de Corgenon.

 

SANDRANS, com. du cant. de Châtillon-sur-Chalaronne (7 k.), arrt de Trévoux (26 k.), à    29 k. de Bourg. 557 hab.

B. P. t. – Gend. St-Trivier-sur-Moignans. – Percept. Châtillon-sur-Chalaronne. – Gare La Chapelle-du-Châtelard (4 k.) sur la ligne de Marlieux à Châtillon. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé au S. du cant., formant une sorte d’enclave entre ceux de St-Trivier-sur-Moignans et de Villars.

Le bourg ou ch. l., agglomération de 128 hab., est presque au centre du territ., au point de croisement des chemins de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur par Châtillon-sur-Chalaronne, et n° 27, du pont de Montmerle à Bouligneux.

Le territ. est arrosé par le Relevant, qui forme la limite O. avec la com. de Relevant, et par la Chalaronne séparant la com. de celle de La Chapelle-du-Châtelard.

Les étangs couvrent plus de 500 hect., c’est-à-dire plus du sixième de la superficie ; les principaux sont : le Bessay, Brouille, les Brosses, la Gérinière, Giroux, Gramont, Grande Chevalière, la Fortière, Neuf, Pettelan, le Tremblay, Verdun.

Il n’y a guère que 3 petits ham. portant les noms de Maréchal, Thevenin, les Viannières ; les nombreuses fermes ou habitations isolées s’appellent : Bazières, la Bernadière, le Bessay, Bief-Balmont, la Botte, les Bouleaux, la Bresle, Cadoles, la Carronnière, le Colombier, les Cornes, la Côte, Chalamont, le Chaussey, la Feu Ilée, le Foulx, Gramont, Grange Neuve, le Gravignon, la Gérinière, Giroux, Gomandy, Janet, Laye ou l’Aye, Laudumont ou Hautdumont, Malivert, Millet, Moiroux, Moissonnet, Moulin des Champs, les Mures, Nicolas, les Odets, Panissière, Paviot, Pettelan, la Poype, Quincieux, Reynard, les Relandières ou Rolandières, St-Ambroise, St-Barthelemy, Tony, Tournus, le Tremblay, Verdun, les Villanchères.

La superficie est de 2916 hect. dont 1450 de terres lab., 500 d’étang, 510 de prés,                  50 d’herbages, 40 de pâturages, 2 de jardins, 15 de landes, 305 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 7500 x de blé, 600 x de seigle, 500 x de sarrasin, 2500 x d’avoine, 500 x de maïs, 3500 x de p. de terre, 8000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 200 x de navette, un peu de chanvre, de haricots, de topinambours.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 135 chevaux, 3 ânes, 30 taureaux, 210 bœufs,       360 vaches, 500 élèves bovins, 800 porcs, 100 chèvres.

La com. fait le commerce des céréales, bestiaux, poissons, paille, volailles, etc. ; elle n’a pas d’industrie. 2 épiciers, 2 charrons, 1 forgeron, 1 maréchal ferrant. Marché hebdomadaire le jeudi.

Sandrans a été le ch. l. d’un archiprêtré mentionné dès le XIe. siècle.

Au milieu du village on aperçoit sur une poype l’ancien château fort bien conservé. Cette seigneurie fut possédée du XIe. au XIIIe. siècle par la famille du nom à laquelle succédèrent les Chabeu de St Trivier, puis dans la suite elle appartint successivement aux de la Baume, de St Trivier, de Lugny, de Groslée, de la Baume (baronnie), Charrier, de Cardon.

 

Sandrans, château sur la com. de Trévoux, à env. 1200 m. E. de la ville, près du chemin de   G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux.

 

Sandres (les), ferme sur la com. de Lapeyrouse, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Sâne Morte, rivière affluent de g. du Solnan, source sur le territ. de Lescheroux, sépare les com. de St-Nizier-le-Bouchoux et Cormoz ; sur Curciat-Dongalon limite le dépt avec celui de Saône-et-Loire et entre ensuite dans ce dernier. Cours de 19 k. environ dans le dépt de l’Ain, largeur moyenne 3 m., débit 446 litres, donne la force motrice à 4 moulins.

 

Sâne Vive, rivière afft de g. de la Seille, source près du bourg de Lescheroux, arrose les parties O. des territ. de St-Nizier-le-Bouchoux et de Curciat-Dongalon pour couler ensuite dans le dépt de Saône-et-Loire où elle reçoit à g. venant de l’Ain les ruisseaux le Souchon et le Berthelet. Cours de 17 k. env. dans le dépt de l’Ain, largeur 4 m., débit 52 litres. Donne la force motrice à 3 moulins.

 

Sange, étang de 15 hect. sur le territ. de St-Marcel.

 

Sangles (aux), ferme sur la com. de Villes, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Sangles d’Artay, bois communal de 3 hect. sur le territ. de Villebois.

 

Sangoine, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 4 k. E. du ch. l.

 

Sangoire, ferme sur la com. de Romans, à env. 1800 m. du bourg.

 

Saône, rivière aflt de dr. du Rhône, prend sa source dans les monts Faucilles, par 396 m. d’altitude, à Vioménil dans le dépt des Vosges. Elle coule dans une direction N. E.-S. S. O. en arrosant les territ. des dépts de la Haute-Saône, où elle devient navigable à Gray ; de la Côte-d’Or, où elle baigne Auxonne et St-Jean-de-Losne ; de Saône-et-Loire où elle passe à Verdun, Chalon et Tournus ; à Verdun elle reçoit le Doubs qui double son volume, elle prend alors l’aspect d’une grande rivière au cours proverbialement lent.

C’est par env. 171 m. d’altitude, au confluent de la Seille, que la Saône commence à servir de limite occidentale au dépt de l’Ain, le bordant par sa rive g. sur 90 k. env.

Du confluent de la Seille à celui de la Chalaronne soit pendant env. 40 k., les bords g. de la rivière sont occupés par des prairies basses, véritable nappe de verdure de 3 k. de largeur sur Sermoyer et de 2 k. aux confluents de la Reyssouze et de la Veyle. Ces prairies sont souvent inondées par les débordements de la Saône au printemps et à l’automne ; elles sont longées à l’E. par une ligne de faibles côteaux, dernier prolongement des ondulations du plateau bressan.

Sous la menace des inondations, les villages ne se sont pas construits trop près de la rivière, mais à une certaine distance, sauf St-Laurent qui est sur une levée de terre, prolongement du pont qui lui permet de communiquer avec Mâcon.

Après le confluent de la Seille, la Saône limite à l’O. Sermoyer et Arbigny où elle reçoit la Rue ; elle vient ensuite border le territ. de Pont-de-Vaux et recevoir le bief du Lard et la Reyssouze ainsi que le canal de Pont-de-Vaux à la Saône. C’est près de ce dernier que se trouve le pont de Fleurville unissant Pont-de-Vaux à la gare P.-L.-M. de Pont-de-Vaux-Fleurville (Saône-et-Loire).

La rivière après avoir bordé les com. de Reyssouze et de Boz vient mouiller le côté O. du cant. de Bâgé-le-Châtel où elle reçoit le Porcelet, la Loëse et le Virollet, et où elle forme la limite occidentale des com. d’Asnières, Vésines, Feillens, Replonges et St-Laurent. Cette dernière est sur la Levée, beau travail de main d’homme, de 2400 m. de longueur, laissant passer l’eau des inondations par 14 ponts.

En bordant le cant. de Pont-de-Veyle, la Saône y reçoit la Grande et la Petite Veyle, l’Avanon, elle sert de frontière à l’O. aux territ. de Crottet, Grièges et Cormoranche.

Sur le cant. de Thoissey, elle borde les territ. de Garnerans, St-Didier-sur-Chalaronne, Thoissey, Mogneneins, Peyzieux, Genouilleux, Guéreins et Montmerle ; elle se grossit de la Chalaronne sur Thoissey, des biefs de Jorfond et de Séran sur Mogneneins, du Rapillon sur Peyzieux et de la Calonne sur Guéreins ; les deux petites villes de Thoissey et de Montmerle sont presque sur ses bords. Sur ce cant. on trouve 4 ponts : le pont suspendu de St-Romain, faisant communiquer Thoissey avec St-Romain-des-Iles (Saône-et-Loire) ; le pont de Thoissey permettant à cette localité de communiquer avec Dracé (Rhône) ; le pont de Belleville à proximité de cette localité, sur la limite de Guéreins ; le pont de Montmerle unissant cette petite ville avec St-Georges-de-Reneins (Rhône).

Un peu en amont du confluent de la Chalaronne, la Saône sert de limite entre les dépts de l’Ain et du Rhône, son bassin change d’aspect, elle coule à env. 2 k. des monts du Beaujolais pour venir près des côteaux de la Dombes qui la dominent d’env. 70 m.

En bordant à l’O. le cant. de St-Trivier-sur-Moignans, elle reçoit l’Appeum sur Lurcy, le Mâtre sur Messimy et le Rouget sur Fareins.

Passant à la limite du cant. de Trévoux, la Saône baigne une riche région caractérisée par le dicton « de Villefranche à Anse, la plus belle lieue de France » ; ce qui s’applique à la rive dr. peut se dire de la rive g. où sont les territ. de Beauregard, Jassans-Riottier, St-Didier-de-Formans et St-Bernard. La Saône y reçoit le Formans et est traversée par les ponts de Beauregard, de Frans (sur Jassans) et de St-Bernard ; les deux premiers communiquant avec Villefranche, le troisième avec Anse.

La rivière coule pendant env. 30 k. de Thoissey à St-Bernard, à cette dernière localité elle quitte la direction N. S. pour tourner à l’E. ; la colline de Dombes qu’elle suit fidèlement fait dès lors face au midi et se relève à 281 m. C’est sur ce versant bien abrité que Trévoux s’élève en amphithéâtre au milieu des vignes et des vergers ; un pont suspendu permet de se rendre à la gare de Quincieux-Trévoux (Rhône).

Après le pont de Trévoux, la Saône décrit encore une sinuosité à l’E. avant de repartir au S., elle reçoit le Grand-Rieux et borde les territ. de Parcieux, Massieux et Genay puis entre complètement dans le dépt du Rhône.

Elle va finir par 162 m. d’altitude, à la Mulatière, au S. de Lyon, après avoir traversé cette grande ville ; elle apporte au Rhône un peu plus du tiers du débit du fleuve. La Saône débite en basses eaux, 50 m. à Mâcon, 60 à Lyon, en eaux moyennes 250 m2 à Lyon et 400 m2 aux crues.

Son cours total est d’env. 440 k. dont 272 navigables ; sa vitesse est de 15 à 40 m. par seconde suivant la hauteur des eaux.

Arrivant au confluent de la Seille avec moins de 171 m. d’altitude et entrant dans le dépt du Rhône avec plus de 168, sa pente pendant les 90 k. de frontière du dépt de l’Ain n’est guère de plus de 2 m., cela explique la lenteur de ses eaux, c’est presque un canal naturel de 160 à 300 m. de large, très favorable à la navigation ; cette dernière est encore facilitée par les barrages de Thoissey, Port Bernalin, Couzon et l’Ile Barbe, ces deux derniers dans le dépt du Rhône.

Il existe sur la Saône un service de voyageurs entre Chalon et Lyon fait par la Compagnie des Parisiens qui a transporté, en 1904, 26316 voyageurs et 11715 tonnes de marchandises : épiceries, vins, céréales, etc.

Il a existé, en 1904, sur la Saône deux services de remorquage, le premier, de la Compagnie générale de navigation Havre-Paris-Lyon-Marseille avec 12 bateaux remorqueurs à hélice a transporté, en 1904, 379232 tonnes de marchandises ; le second de la Compagnie des bateaux omnibus avec 4 bateaux remorqueurs à hélice a transporté la même année 77.757 tonnes de marchandises.

Le tonnage total des marchandises transportées a été la dite année de 893.682 tonnes.

Les bords de la Saône ont été habités depuis la plus haute antiquité, on en trouve facilement les traces dans les cantons de Pont-de-Veyle, Bâgé-le-Châtel et Pont-de-Vaux. A 1 m. de profondeur env. on trouve des débris de l’époque romaine ; à 1 m. 50 ceux de l’âge de fer, les torques et les épées gauloises ; à 2 m. les bracelets, les colliers et les poignards de l’âge de bronze ; entre 2 et 4 m. les haches en serpentine du temps de la pierre polie.

 

Saône, ferme sur la com. de Lescheroux, à env. 4 k. N. du bourg.

 

Saouel, V. Biez-Saouel.

 

Sapeins, ham. de 100 hab. de la com. de Chaleins, à env. 4 k. N. du ch. l., sur le chemin      d’I. C. n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville. – Ce ham. est mentionné dès le XIe. siècle et paraît avoir été un ancien fief possédé successivement par les familles Sausion, Charrier, de Sèves.

 

Sapel ou Sapet, ferme sur la com. de Ruffieu, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Sapet (le), petit ham. de la com. de l’Abergement-Clémencia, à env. 2 k. S. O. du ch. l.

 

Sapey (le), ferme sur la com. de Montluel, à env. 7 k. N. O. du ch. l.

 

Sapey, bois communal de 13 hect. sur le territ. de St-Rambert, section de Serrières.

 

Sapins (les), ferme sur la com. de Genouilleux, à env. 1300 m. N. E. du bourg.

 

Sapoton, ham. de 30 hab. de la com. de St-Remy, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Sappel (le), château sur le territ. de la Balme, à env. 2 k. E. du ch. l., sur le chemin d’I. C.     n° 7, de Brénod aux Neyrolles.

 

Sappel (le), nom d’un petit moulin sur la com. de Vieu-d’Izenave, au N. O. du bourg.

 

Sardières (les), château et ferme sur la com. de Bourg, à env. 3 k. E. de la ville, près du chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Jasseron et Thoirette. – Ancien fief, sans justice avec maison noble, possédé vers le milieu du XVIe. siècle par la famille de Grillet, puis dans la suite et successivement par celles de Jalamondes, Gallet, de Jalamondes.

 

Sardières (les), ham. de la com. de St-Didier-d’Aussiat, à env. 1800 m. E. du bourg.

 

Sarraz (les), petit ham. de la com. de Ruffieu, à env. 2500 m. N. O. du bourg.

 

Sarrasin. La culture du sarrasin ou blé noir dans le dépt de l’Ain se fait sur env. 8600 hect., le plus souvent elle se pratique en culture dérobée ou deuxième récolte de l’année. La récolte moyenne par hect. est d’env. 12 hectol. ou 6 x ½, le poids moyen de l’hectol. étant d’à peu près 55 kilos. La récolte totale est en moyenne chaque année de 55000 x qui, au prix moyen de 16 francs, représentent une source de revenus d’env. 880.000 francs.

L’arrt de Bourg en produit les 2/3, Trévoux un peu plus du cinquième, Belley 1/12, Nantua et surtout Gex pratiquent relativement peu cette culture.

Le sarrasin est dans le dépt de l’Ain peu employé à la nourriture humaine, il sert surtout à l’engraissement des bestiaux, des porcs et de la volaille ; il est presque partout consommé sur place et ne donne lieu qu’à de faibles transactions.

 

Sarrasin, ham. de 20 hab. de la com. de Neyron, à env. 2200 m. N. O. du bourg.

 

Sarrée (la), ferme sur la com. de Foissiat, à env. 1 k. N. O. du bourg.

 

Sarret, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

Sarrettes (les), petit ham. de la com. de St-Julien-sur-Reyssouze, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Sarry, ferme sur la com. de Foissiat, à env. 2 k. du bourg.

 

Sarsouille, petit ruisseau afft de dr. de l’Ange, source au S. de la montagne de la Chaux, territ. d’Oyonnax, coule dans les bois à travers une jolie vallée, arrose la partie N. de la ville d’Oyonnax et va finir après un cours de 8 à 9 k. au S. O. de cette ville où il donne la force motrice à quelques petites usines.

 

Sartine, série de celliers sur le territ. de Rossillon, appartenant aux hab. d’Armix.

 

SATHONAY, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (18 k.), à 54 k. de Bourg. 3776 hab.

B. P. t. au village, T. t. au camp. – Gend. Miribel. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Genay, Mionnay, Montanay, Sathonay et Tramoyes. – Gare P.-L.-M. de Sathonay-Rillieux. – Tramway pour Lyon. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au village ; écoles primaires de garçons et de filles au camp.

Le territ., touchant à l’O. et au S. le dépt du Rhône, est complètement séparé de celui de Trévoux par la com. de Miribel ; c’est pourquoi le dépt du Rhône a souvent demandé que la com. de Sathonay lui soit rattachée.

Ce territ. est divisé en deux parties par un ravin où coule le ruisseau appelé le Ravin du Camp, petit aflt de la Saône finissant à Fontaine-sur-Saône. Au N. du ruisseau se trouve une section de la com., appelée Sathonay-la-Ville avec une population d’env. 400 hab. ; au S. se trouve une autre section portant le nom de Sathonay-le-Camp, possédant une population civile de plus de 1.000 hab. et une population militaire de 2500.

Ces deux sections ayant des intérêts assez différents ont demandé à former des com. distinctes ; à l’heure où s’écrivent ces lignes (Août 1907), c’est presque chose faite, le Conseil général de l’Ain a émis un avis favorable, le décret qui sera vraisemblablement rendu sous peu est retardé par des questions de limites entre les nouvelles communes.

De même quelques com. ont émis l’avis de former le canton de Sathonay qui serait détaché du cant. de Trévoux, lequel en compte 24, dont quelques-unes assez éloignées du ch. l. Ce projet rencontre de sérieuses résistances.

Du N. au S. du territ. de Sathonay passe le chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon Croix-Rousse par Civrieux. Un autre chemin d’I. C. dessert le territ., c’est le n° 21, allant de la gare de Miribel à Sathonay, avec embts sur Fontaines et sur la batterie de Sermenaz.

En dehors des deux sections ci-dessus la com. possède un petit hameau, la Riverie. Sur le Ravin du Camp, à la limite du territ. avec celui de Fontaines-sur-Saône existe un petit moulin à blé ; un peu au N. de ce moulin se trouve la ferme de Montgay.

La ville est sur une colline dominant la vallée de la Saône, on y jouit d’une vue splendide sur le Mont-d’Or ; dans l’église moderne on remarque 10 beaux monolithes en pierre de Villebois.

La superficie de la com. actuelle est de 686 hect. dont 524 de terres lab., 5 de prés, 3 de pâturages, 16 de vignes, 30 de bois, 2 de jardins, 80 de cultures maraîchères.

La récolte annuelle est d’env. 1800 x de blé, 100 x de sarrasin, 800 x d’avoine, un peu de seigle, 50 x de haricots, 100 x de pois secs, 6000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f.,  9000 x de fourrages art., 150 x de foin, 500 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 143 chevaux, 5 ânes, 45 vaches, 10 élèves bovins, 30 moutons, 10 agneaux, 140 porcs, 35 chèvres.

Peu de commerce en dehors de celui du camp et de la vente des légumes et du lait à Lyon, pas d’autre industrie que le moulin dont il est parlé ci-dessus.

4 bouchers, 3 boulangers, un bourrelier. 15 cafetiers, 3 camionneurs, un charcutier, un charron, 3 coiffeurs, 3 cordonniers, 2 entrepreneurs de construction, 4 épiciers, un horloger,   4 hôtels, un fabricant de limonade, un maréchal ferrant, 2 menuisiers, un messager, 2 loueurs de meubles, un pâtissier, 2 plâtriers peintres, 6 restaurateurs, un pharmacien, 2 quincailliers, un serrurier, 2 tapissiers, 5 mds de vins en gros, un loueur de voitures.

Le camp se trouve sur un plateau au N. O., près de la station de Sathonay-Rillieux ; il est occupé par les troupes de la place de Lyon, un régiment d’infanterie, deux bataillons de zouaves, deux escadrons de cuirassiers, divers services. Le champ de manœuvre est au S.

A la limite N. E. de la com. se trouve le fort de Vancia.

La seigneurie de Sathonay avec château fort fut au XIIIe. siècle possédée par la famille du nom ; au XIVe. elle appartint aux Ferlay, puis successivement dans la suite aux de Cluny, d’Aveynes, de Mont-d’Or, Fay.

Il ne reste plus de trace de l’ancien château pris de vive force en 1468 par les troupes de Louis XI, commandées par Jean, bâtard d’Armagnac, gouverneur de Dauphiné.

 

Sathonay-Rillieux, station des chemins de fer P.-L.-M., ligne de Bourg à Lyon Croix-Rousse, à 7 k. de cette dernière gare et à 7 k. de celle des Echets (via Bourg). – C’est à Sathonay-Rillieux que bifurque à l’O. la ligne de Lyon à Trévoux par Fontaines-sur-Saône. – Un embranchement descend de Sathonay sur St-Clair et permet à certains trains d’aller de Bourg à Lyon-Brotteaux par Sathonay.

 

Sathonette, château au centre du bourg de St-Maurice-de-Beynost. – Ancien petit fief possédé, en 1789, par M. Lejeas, conseiller à l’élection de Bresse.

 

Sauberthier, ferme sur la com. de Montluel, à env. 10 k. N. O. du ch. l. – Ancien fief possédé du XIVe. au XVIe. siècle par la famille du nom, et dans la suite par celles de Coligny, Hedelin, Genevrier, de Cazenove.

 

Saubertier, petit ruisseau afft de dr. de la Sereine, cours d’env. 5 k. sur le territ. de Montluel.

 

Saucisse (la), ferme sur la com. de Collonges, à env. 200 m. S. du ch. l.

 

Sauge, étang sur le territ. de Birieux, partie S. O. près de la ferme du petit Balzac.

 

Sauge (la), ferme sur la com. de Cerdon, à env. 4 k. S. E. du bourg.

 

Sauge (la), ferme sur la com. de Corveissiat, à env. 200 m. E. du ch. l.

 

Sauge (la), ferme sur la com. de Grand-Abergement, à env. 4 k. N. du ch. l.

 

Sauge (la), ham. de 100 hab. de la com. de St-Benoît, à env. 2 k. S. O. du bourg, près du Rhône et de la Morte. – Ce ham. existait déjà au XIIIe. siècle.

 

Sauge (les), ham. de 45 hab. de la com. de Charix, à env. 800 m. N. O. du bourg.

 

Sauges (les), fermes sur la com. de Montanges, à env. 3500 m. N. du bourg.

 

Sauget, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Sauget (le), ferme sur la com. de Belleydoux, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

Sauget (le). V. le Sougeai.

 

Saugette (la), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 5 k. N. E. du ch. l.

 

Saugey (le), ham. de 36 hab. com. du Poizat, à env. 3 k. S. O. du bourg.

 

Saugy, quartier du ch. l. de la com. de Cessy.

 

Saules (les), ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 2 k. N. O. du ch. l.

 

Saulnier (le), ferme sur la com. de Tossiat, à env. 800 m. N. O. du bourg.

 

Saulsaie (la), ham. de 40 hab. et château sur la com. de Montluel, à env. 7 k. N. O. du ch. l., près de l’embt du chemin de G. C. n° 2, allant de la Tuilerie (Ste-Croix) à St-André-de-Corcy.

Ancien fief de la baronnie de Montribloud possédé vers le milieu du XVIIIe. siècle par Jean de la Saulsaie, puis successivement par les familles de Villeroy, de Luxembourg et de Boufflers.

Le château a été occupé par une école régionale d’agriculture, aujourd’hui supprimée.

 

Sault (le) ou Soult, ferme sur la com. du Montellier, à env. 2 k. du bourg.

 

Saut (le), partie du ch. de la com. de Sault-Brénaz, son nom lui vient de la chute que fait le Rhône en ce point ; le pont du Sault a été construit en 1826, à la place d’un ancien pont écroulé, il sert au passage de la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg et Lagnieu.

 

SAULT-BRENAZ, com. du cant. de Lagnieu (7 k.), arrt de Belley (40 k.) à 43 k. de Bourg. 821 hab.

B. P. T. t. – Gend. et Percept. Villebois. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 200 m. sur la ligne d’Ambérieu à Montalieu, entre les stations de St-Sorlin (4 k.) et de Villebois (2 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé sur la rive dr. du Rhône, il est arrosé en outre par un petit afft de ce fleuve, le Nérivent appelé aussi le ruisseau de Grattet ou de Taro.

Le bourg est formé des anciens ham. du Sault et de Brénaz, aujourd’hui réunis par la gare, il est resserré entre le fleuve et les rochers à pic qui forment le rebord du plateau de Grattet, il s’étend le long de la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg et Lagnieu.

Sur les hauteurs passe le chemin d’I. C. n° 10, de Montferrand à Serrières-de-Briord.

Les fermes ou habitations isolées portent les noms de Chantemerle, Grattet, Chaillon, Ile sous Brénaz.

La superficie est de 554 hect. dont 170 de terres lab., 28 de prés, 20 d’herbages, 40 de pâturages, 50 de vignes, un de jardins, 122 de landes, 76 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 600 x de blé, 300 x d’avoine, 100 x de sarrasin, un peu de seigle, orge, maïs, haricots, fèves, 1200 x de p. de terre, 850 x de betteraves f.,  1000 x de foin, 2000 x de fourrages art., 1200 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux pêchers, noyers, pommiers, poiriers ; la récolte des feuilles de mûriers est en moyenne de 3 quintaux.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 30 chevaux, 6 mulets, 5 ânes, 2 taureaux, 4 bœufs, 60 vaches, 15 élèves bovins, un bélier, 30 brebis, 10 agneaux, 30 porcs, 35 chèvres.

La com. fait surtout le commerce des pierres mureuses, moëllons et pierres de taille ; elle a un marché hebdomadaire le samedi.

L’industrie est représentée par des carrières de pierres occupant 15 à 20 ouvriers, la fabrication des bateaux pour la navigation en occupant 5 à 6, une fabrique de crics en emploie 7 à 8, et une scierie de marbre donne de l’occupation à 30 hommes et 8 femmes.

La com. doit son nom à des espèces de chutes ou de sauts que fait le Rhône en passant sur des rochers presqu’à fleur d’eau ; ces sauts rendent la navigation très dangereuse on a créé, sur la rive de l’Isère, un canal de 1800 m. de longueur permettant de les éviter.

Un beau pont sur le Rhône unit les départements de l’Ain et de l’Isère, ce pont en pierre de taille date de 1826, il est à trois arches, celle du milieu est remarquable par sa belle portée.

La com. de Sault-Brénaz ne date que de 1867, la section du Sault a été détachée de Villebois et celle de Brenaz séparée de St-Sorlin.

 

Saurcy (le), ham. de 20 hab. de la com. de Poizat, à env. 3 k. O. du bourg.

 

Saut (le), étang de 12 hect. dans la partie S. du territ. de Marlieux.

 

Sautilière, ham. de 30 hab. de la com. de Dompierre-sur-Veyle, à env. 1600 m. N. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Lent et Chalamont.

 

Sauvage (le), ferme sur la com. de Cesseins à env. 800 m. N. E. du bourg.

 

Sauvage (le), petit ham. sur la com. de Peron, à env. 1500 m. N. E. du bourg, près du Nant de Groise.

 

Sauvage, deux fermes sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 700 m. N. du ch. l.

 

Sauvage, fermes sur la com. de Servas, à env. 5 k. N. E. du bourg.

 

SAUVERNY, com. du cant. de Ferney-Voltaire (9 k.), arrt de Gex (6 k.), à 160 k. de Bourg. – t. – 188 hab.

P. Gex. – Gend. et Percept. Ferney-Voltaire. – Gare P.-L.-M. Grilly 1500 m. – Ecole mixte.

C’est la plus petite com. du cant., son territ. est situé dans la partie N., sur la limite Suisse ; il est formé d’une plaine inclinée vers l’E., arrosée par la Versoix, sur la frontière franco suisse et au S. E. par l’Oudard formant séparation avec le territ. de Versonnex.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 15, de Maconnex à la frontière Vaudoise par Grilly et Divonne et par un embt de ce chemin allant d’une part sur Gex et d’autre part au bourg de Sauverny, agglomération de 179 hab.

La Barousse et le Chemin Levé sont les deux seules maisons isolées de la com.

La superficie est de 180 hect., dont 109 de terres lab., 50 de prés, 3 d’herbages, 3 de pâturages, 2 de bois, 2 de landes, 2 de jardins, 12 de vignes.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 500 x de blé, 200 x d’avoine, un peu de seigle, 2000 x de p. de terre, 900 x de fourrages art., 1200 x de foin, 300 hectol. de vin.

On trouve quelques pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 10 chevaux, 2 taureaux, 10 bœufs, 60 vaches,         25 élèves bovins, 30 porcs, 15 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait très peu de commerce (1 épicier) et n’a pas d’autre industrie qu’une fromagerie.

Dans l’ancienne paroisse l’abbé de St-Claude nommait à la cure.

 

Sauverny, ferme sur la com. de Grilly, à env. 1500 m. du bourg.

 

Sauzey (le) ou Sauzai, ham. de 40 hab. de la com. de Bey, à 1600 m. N. O. de l’église et à  600 m. N. de la mairie. – Ancien fief avec maison noble possédé vers le milieu du XVIIe. siècle par Jean de Macet, puis en 1736 par la famille de Montbuzin.

 

SAVIGNEUX, com. du cant. de St-Trivier-sur-Moignans (10 k.), arrt de Trévoux (11 k.), à  41 k. de Bourg. – t. – 601 hab.

P. Ars-sur-Formans. – Gend. Villeneuve 3 k. – Percept. Fareins. – Gare P.-L.-M. Villefranche (Rhône) 10 k. – Station E.S.E. Ars-Mizérieux. – Future station du 2e réseau de tramways, sur la ligne projetée d’Ars à Ambérieu-en-Bugey, entre les stations d’Ars et d’Ambérieux-en-Dombes. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Le territ. est en plaine, il est arrosé par le ruisseau le Fontbleins qui s’appelle ici le ruisseau de la Pierre ; il est desservi par le chemin de G. C. n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey aux ponts de Frans et de Beauregard par Villars, et par le chemin d’I. C. n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville par Rancé et Villeneuve.

Le bourg, agglomération de 179 hab., est situé près du croisement de ces deux chemins ; les ham. portent les noms de : Bezan, Breilles, Bruyères, les Carronnes, Chaves, les Communaux, Dély ou Ely, Fontaine, Germain Juis, Montberthoud. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Chevalier, Corcelles, la Croix, Fontanelle, Fontbleins, Grand Etang, Grivel, la Place, la Rose, Porte.

La superficie est de 1476 hect. dont 950 de terres lab., 300 de prés, 3 de landes, 3 de jardins, 158 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 5500 x de blé, 500 x d’avoine, 100 x de sarrasin, 300 x de maïs, 300 x de seigle, 6000 x de p. de terre, 8000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 8000 x de foin, 300 x de navette, 300 x de colza, 500 x de navets f., un peu de chanvre.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 81 chevaux, 1 âne, 25 taureaux, 120 bœufs,          400 vaches, 300 élèves bovins, 2 béliers, 20 brebis, 10 moutons, 10 agneaux, 500 porcs,     200 chèvres.

La com. est agricole, sans industrie et sans commerce spécial ; 3 épiciers.

Savigneux est mentionné dès le Ve. siècle ; en 499, Gondebaud, roi des Burgondes, y tint une conférence avec les évêques catholiques. En 934, Hugues et Lothaire donnèrent le village, ses hab. et ses dépendances à l’abbaye de Cluny.

 

Savignières, ferme sur la com. de Biziat, à env. 1 k. S. du ch. l.

 

Savoie (la), petit ham. de la com. de Frans, à env. 1 k. S. O. du bourg.

 

Savoie (la), ham. de 50 hab. de la com. de Jassans-Riottier, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

Savoie (la), ferme sur la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Savuron, petit ham. de la com. de Biziat, à env. 1400 m. E. du ch. l.

 

Savy, ham. de 45 hab. de la com. de St-Jean-sur-Veyle, à env. 2 k. N. du bourg.

 

Sayettes (les), petit ham. de la com. de Frans, à env. 2 k. E. du ch. l.

 

Sayot (le), ham. de 40 hab. de la com. du Montellier, à env. 1 k. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 4, de Meximieux à Trévoux par le Montellier.