Saint-H - Saint-L

St-Hubert, villa sur le territ. de Beynost.

 

St-Jean, ferme sur la com. de Billiat, à env. 1200 m. E. du bourg.

 

St-Jean, quartier central du ch. l. de la com. de Mogneneins (37 maisons, 140 hab.) appelé aussi Rue St-Jean ; belles maisons bourgeoises avec vue splendide.

 

St-Jean-Baptiste, chapelle sur la com. de Mogneneins, à l’O. du bourg.

 

St-Jean-Bichard, ham. de 40 hab. de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 2 k. N. du bourg. – Très ancienne chapelle rurale.

 

SAINT-JEAN-DE-GONVILLE, com. du cant. de Collonges (10 k.), arrt de Gex (17 k.), à    83 k. de Bourg. 516 hab.

B. P. T. t. – Percept. Collonges. – Gend. St-Genis-Pouilly. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de   499 m., sur la ligne de Bellegarde à Divonne-les-Bains, entre les stations de Farges (3 k.) et de Thoiry (3 k.). – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé au pied du Jura dans la partie S. E. du sommet de la Roche (1648 m.), il est arrosé par le ruisseau de Clerfond qui, dans les grosses eaux, donne la force à un petit moulin.

La route nationale n° 84, de Lyon à Genève, traverse la com. en laissant un peu à l’O. le ch. l., agglomération de 397 hab. ; ce ch. l. est desservi par le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine (Suisse).

Les ham. portent les noms de : Choudans, Mornex, Sous St-Jean, la Tate. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bailly, au Chène, Chez Drizet, les Délices, Marquis, Passon, la Ravoire.

La superficie est de 1237 hect., dont 140 de terres lab., 140 de prés, 30 d’herbages, 366 de pâturages, 32 de vignes, 1 de jardins, 1 de cultures maraîchères, 200 de landes, 300 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 900 x de blé, 200 x d’avoine, un peu de seigle, orge, sarrasin, haricots, chanvre, colza, 2000 x de p. de terre, 500 x de betteraves f., 4000 x de fourrages art., 4000 x de foin, 750 hectol. de vin.

On trouve beaucoup de chataigniers, noyers, pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 15 chevaux, 1 âne, 12 taureaux, 66 bœufs,   290 vaches, 210 élèves bovins, 20 brebis, 10 moutons, 10 agneaux, 100 porcs, 100 chèvres.

Le commerce est peu important. Il y a foire les 8 mai, 11 octobre, 11 novembre ; 1 boulanger, 3 cafés-restaurants, 4 épiciers, 1 tailleur. L’industrie est représentée par un petit moulin à blé, une tannerie occupant de 10 à 15 ouvriers, 2 fromageries qui, en 1903, ont mis en œuvre ensemble 3750 hectol. de lait.

Dès le XIIIe. siècle le château de St-Jean-de-Gonville était possédé par les sires de Joinville ; ce château n’avait plus que le titre de maison forte au XIVe. siècle ; au XVIIIe. siècle ses ruines appartenaient à la famille de Conzié.

La paroisse est très ancienne, elle dépendait de St-Victor de Genève.

 

SAINT-JEAN-DE-NIOST, com. du cant. de Meximieux (8 k.), arrt de Trévoux (42 k.), à     43 k. de Bourg. 413 hab.

B. P. T. t. – Gend. Percept. Gare P.-L.-M. Meximieux. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé dans la plaine de la Valbonne, il est bordé à l’E. par l’Ain pendant 4 k., les bords de cette rivière sont couverts par partie de vorgines et de taillis et partie de terres labourables.

La com. est desservie par le chemin d’I. C. n° 15, de Meximieux à Loyettes par St-Jean-de-Niost.

Le ch. l. est au ham. de Buyat ou St-Jean, lequel forme une agglomération de 217 hab. ; les autres ham. s’appellent : Clavoz, Gourdans, Marcel, Monetroi, Niost, Plan-Carpet, Port-Neuf ; deux habitations isolées portent les noms de la Bergerie, Grange d’en bas.

La superficie est de 1417 hect., dont 930 de terres lab., 120 de prés, 10 d’herbages, 100 de pâturages, 15 de vignes, 2 de jardins, 50 de landes, 100 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3500 x de blé, 600 x de seigle, 500 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 500 x de maïs, un peu d’orge, colza, chanvre, navette, 5000 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 14000 x de fourrages art., 3000 x de foin, 450 hectol. de vin, 250 x de feuilles de mûrier.

On trouve en assez grand nombre des noyers, pêchers, pommiers, poiriers, pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 105 chevaux, 2 mulets, 50 ânes, 4 taureaux,          300 vaches, 130 élèves de l’espèce bovine, 1 bélier, 150 brebis, 20 moutons, 50 agneaux,   130 porcs, 80 chèvres.

La com. est surtout agricole, elle fait le commerce des produits de l’agriculture principalement des céréales et fourrages art. ; 2 cafetiers. L’industrie est représentée par une cinquantaine de métiers à bras pour le tissage de la soie et du velours.

La paroisse doit son origine à un très ancien prieuré de l’abbaye de l’Ile Barbe. La com. dépendait de la baronnie de Gourdans.

 

SAINT-JEAN-DE-THURIGNEUX, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (10 k.), à 41 k. de Bourg. – t – 350 hab.

P. Trévoux. – Percept. Reyrieux. – Gend. et Gare P.-L.-M. St-André-de-Corcy 7 k. – Ecole mixte.

Le territ. est situé sur le plateau de la Dombes dans un terrain presque plat, à l’altitude moyenne de 280 m. ; il est arrosé ou plutôt égoutté dans la partie S. O. par le Morbier, ruisseau à sec pendant l’été.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux. Le ch. l. un peu au S. de cette voie de communication forme une agglomération de 125 hab. traversée par le chemin de I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon Croix Rousse par Ambérieux-en-Dombes et Civrieux.

De St-Jean-de-Thurigneux part le chemin d’I. C. n° 38, allant à Belleville et Guéreins, avec embts sur Ars, sur Frans et sur St-Bernard.

Les ham. s’appellent : le Bessay, Bois le-Vin, Herbage. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : Bel-Air, Caluy, les Crètes, la Combe, les Douze, Etang du Mont, le Fresne, Bouvard, Gramelay, Ligneux, le Noyer, Pagne, la Placé, Praillebard, Pontet, Platet, St-Maurice, la Vaupière.

La superficie est de 1600 hect., dont 1031 de terres lab., 200 de prés, 40 de pâturages, 1 de vignes, 2 de jardins, 260 de bois.

La récolte est en année moyenne de 3500 x de blé, 200 x de seigle, 100 x de sarrasin, 400 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de vin, colza, navette, chanvre, 3000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 7000 x de fourrages art., 5000 x de foin.

L’effectif des animaux est en moyenne de 63 chevaux, 3 ânes, 15 taureaux, 80 bœufs,         300 vaches, 120 élèves bovins, 275 porcs, 170 chèvres.

La population est essentiellement agricole, elle ne fait le commerce que des produits de la culture, des bestiaux et des volailles ; 1 hôtel, 2 cafés, 2 épiciers. L’industrie n’est représentée que par une carrière de graviers (2 ouvriers) fournissant les matériaux pour l’entretien des chemins de la com. et des com. limitrophes.

St-Jean-de-Thurigneux était en Franc-Lyonnais, 6 à 8 métairies étaient de la principauté de la Dombes et dépendaient de la châtellenie de Ligneux ; les comtes de Lyon étaient seigneurs du reste de la paroisse.

L’archevêque de Lyon nommait jadis à la cure.

 

St-Jean-de-Vaux, ham. de 35 hab. de la com. de Chaleins, à env. 1700 m. N. O. du bourg. – Ancienne chapelle rurale.

 

SAINT-JEAN-LE-VIEUX, com. du cant. de Poncin (8 k.), arrt de Nantua (32 k.), à 26 k. de Bourg. 1364 hab.

B. P. T. t. – Gend. Cerdon. – Percept. Poncin. – Gare P.-L.-M. Pont-d’Ain 6 k. – Station E.S.E. au croisement des lignes d’Ambérieu à Cerdon et Pont-d’Ain à Jujurieux. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Le ch. l., comptant 686 hab., est situé au pied de la montagne, sur le ruisseau l’Oiselon, il forme rue sur le chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par Ambérieu-en-Bugey. Au centre se trouve l’église et la mairie et derrière cette dernière s’étend une grande place plantée d’arbres où ont lieu les marchés et les foires.

La com. s’étend à l’E. sur la montagne et à l’O. en plaine du côté de la rivière d’Ain ; cette plaine formée d’alluvions est très fertile, elle est traversée par le chemin de G. C. n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne, chemin qui passe au bourg de St-Jean-le-Vieux.

Dans la plaine se trouvent les ham. de Hauterive et Mermant, les fermes des Agneloux, aux Remparts, St-Cyr. Au N. O. du bourg les ham. des Benets, Pont Rompu et la Tour.

Du côté de la montagne se trouve le ham. de Varey, caché au milieu des noyers et entouré d’excellents vignobles ; il est dominé par un château fort d’où l’on jouit d’une belle vue sur l’Ain et la Côtière.

Ce château complètement restauré vers 1868, est certainement le plus beau reste de la féodalité dans le dépt. On y peut voir encore une grande partie des fossés, les murs d’enceinte, le donjon qui est à peu près intact ; on y remarque une belle salle des fêtes avec sa grande cheminée et ses meubles en chêne massif, la cour de justice, les oubliettes, des escaliers pratiqués dans l’épaisseur du mur, etc.

Ce château fut assiégé en 1325 par le duc de Savoie Edouard, qui avait à se plaindre du seigneur de Varey ; celui-ci appela à son secours le dauphin du Viennois qui accourut et livra bataille aux troupes d’Edouard sous les murs de Varey, entre St-Jean-le-Vieux et la rivière d’Ain vers Priay. Cette bataille la plus importante livrée dans le dépt au moyen-âge fut perdue par Edouard de Savoie.

Au N. de Varey se trouvent le château de Champollon et le ham. de Sécheron ; au S. les petits ham. du Battoir et de Cheminant, la ferme de Jurancieu.

Le cours de l’Oiselon est suivi par le chemin d’I. C. n° 13, de St-Rambert à St-Jean-le-Vieux par l’Abergement-de-Varey. Au N. du territ. le ruisseau du Riez, sert de limite avec Jujurieux.

La superficie est de 1537 hect. dont 510 de terres lab., 560 de prés, 6 de pâturages, 115 de vignes, 2 de jardins, 17 de landes, 268 de bois.

La récolte en année moyenne est d’à peu près 2500 x de blé, 1500 x d’avoine, 300 x de maïs, un peu d’orge, de sarrasin et de fèves, 2000 x de p. de terre, 700 x de betteraves f., 5000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 3000 hectol. de vin.

On trouve beaucoup d’arbres fruitiers, noyers, châtaigniers, pommiers, poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 48 chevaux, 1 mulet, 3 ânes, 6 taureaux, 80 bœufs, 350 vaches, 35 élèves bovins, 70 brebis, 5 moutons, 60 agneaux, 75 porcs, 10 chèvres.

La com. fait surtout le commerce du vin et des céréales, elle a un marché hebdomadaire le samedi et des foires les 8 janvier, 25 février, le lundi de Quasimodo, le 24 juin. 2 hôtels,         1 auberge, 1 banquier, 1 boucher, 2 boulangers, 1 bourrelier, 6 cafetiers, 2 charpentiers,          2 charrons, 3 mds de chaussures, 1 cordier, 1 md d’engrais chimiques, 4 épiciers,                    1 quincaillier, 1 md de fromage en gros, 1 md de grains, 1 horloger, 3 menuisiers, 2 plâtriers, 1 serrurier, 3 mds de tissus, 2 tonneliers.

L’industrie est représentée par 4 moulins à blé dont 2 assez importants, 2 scieries de bois occupant une vingtaine d’ouvriers, 1 tannerie, 30 tisseurs en soie env. travaillant sur métier à main pour l’usine de Jujurieux.

Dans l’ancienne paroisse l’abbé d’Ambronay nommait à la cure.

 

SAINT-JEAN-SUR-REYSSOUZE, com. du cant. de St-Trivier-de-Courtes (7 k.) arrt de Bourg (28 k.). – t – 1385 hab.

P. Percept. et Gare P.-L.-M. St-Julien-sur-Reyssouze 3 k. – Gend. St-Trivier-de-Courtes. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Grande et riche com. arrosée au N. par la Reyssouze qui la sépare de Servignat, à l’O. par le bief d’Enfer la limitant pendant quelques k. avec St-Etienne-sur-Reyssouze, au centre par le bief d’Augiors, à l’E. par le bief de Privage qui la sépare de St-Julien-sur-Reyssouze.

Le bourg ou ch. l., agglomération de 279 hab., se trouve sur le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze, chemin qui traverse le territ. de l’E. à l’O. Du N. au S. passe le chemin d’I. C. n° 30, de St-Trivier-de-Courtes à Villars par Servignat, St-Jean-sur-Reyssouze et Béreyziat ; un embt de ce chemin allant de Béreyziat à la gare de Jayat-Foissiat traverse la partie S. O. du territ. de St-Jean, desservant le ham. de Montefandy.

Le sol est peu morcelé, il appartient en grande partie à des personnes n’habitant pas la com., on n’y trouve pourtant pas de propriétés au-dessus de 60 hect.

Les ham. portent les noms de : l’Allée, Bois-des-Pelus-Fontaine, Chatelet, Chavagnat, Corbeil, l’Etang, la Fontaine, du Renard, les Justices, Midi, le Mollard, Mons, Montcel, Montefanty, Monternioz, les Pelus, Hte-Serve, Hautes et Basses Varennes.

Les habitations ou fermes isolées s’appellent : l’Annoz ou l’Asne, les Biefs, Bletonnet, Cessiat, Château-Giroud, Cornailloies, l’Enfer, la Forêt, Maisons-Neuves, les Vernes, Vernettes, le Villard.

La superficie est de 2750 hect. dont 1480 de terres lab., 730 de prés, 80 d’herbages, 60 de pâturages, 3 de jardins, 3 de landes, 4 de vignes, 310 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 8500 x de blé, 4000 x de maïs, 1500 x d’avoine, 100 x de seigle, 1400 x de sarrasin, 150 x d’orge, 300 x de fèves, un peu de haricots, chanvre, colza, 14000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 1000 x de navets f., 2000 x de fourrages art., 18000 x de foin, 150 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 67 chevaux, 35 taureaux, 300 bœufs, 620 vaches, 1300 élèves bovins, 1250 porcs, 100 chèvres.

La com. est entièrement agricole, elle n’a pas d’industrie et fait très peu de commerce en dehors de ceux des produits de la culture et de la ferme. 2 boulangers, 3 cafetiers,                    3 cordonniers, 4 épiciers, 2 maréchaux ferrant, 1 md de vin en gros.

L’église est très ancienne, elle remonte au XIIe. siècle ; autrefois le prévôt de St-Pierre de Mâcon nommait à la cure.

 

SAINT-JEAN-SUR-VEYLE, com. du cant. de Pont-de-Veyle (3 k.), arrt de Bourg (32 k.). 900 hab.

P. T. Gend. Percept. Gare Pont-de-Veyle. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé partie dans la vallée de la Veyle, partie sur le plateau au N. de cette vallée ; il est arrosé par les deux bras de la Veyle et par le Menthon afft de dr. de cette rivière.

La com. est desservie par l’embt du chemin d’I. C. n° 1, allant du Pont d’Arciat à Perrex, le bourg ou ch. l., agglomération de 247 hab., est entre ce chemin et la Veyle.

Dans un coin de la partie N. passe la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg.

Le chemin de fer de Bourg à Mâcon traverse le territ. mais n’y a pas de station.

Les ham. portent les noms de Bagne, Broyère, la Croix, Croyat, Cuétant, Druillet, Lingeant, Mollard, Montagnat, Montaplan, Moures, Péron, Prion d’Aval, les Rippes, Rollière, Savy.

Les fermes ou habitations isolées s’appellent Chatant, Fontaine de Fer, les Grabillières, Moulin Blanc, les Mures.

Le sol est argilo-calcaire, morcelé et exploité par les propriétaires pour les 4/5e, le reste formant 5 propriétés est affermé.

La superficie est de 1121 hect. dont 535 de terres lab., 330 de prés, 20 de pâturages, 39 de vignes, 2 de jardins, 21 de landes, 10 de bois.

La récolte annuelle est d’env. 2500 x de blé, 800 x de seigle, 400 x de sarrasin, 200 x d’avoine, 800 x de maïs, un peu d’orge, haricots, chanvre, 250 x de fèves, 50 x de colza,  7000 x de p. de terre, 180 x de betteraves à sucre, 6000 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 7500 x de foin, 800 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 76 chevaux, 18 taureaux, 44 bœufs,               450 vaches, 120 élèves bovins, 2 béliers, 6 brebis, 4 moutons, 360 porcs, 230 chèvres.

Peu de commerce, 2 auberges, 1 épicerie, 1 mécanicien ; industrie de la minoterie dans           6 établissements : Gaillard, Chatant, Pratz, Blanc, Grand et Neuf ; les quatre premiers moulins sont assez importants avec 6 paires de cylindres, les deux autres sont à deux paires de cylindres ; ces moulins occupent chacun de 3 à 7 ouvriers.

Vers 1605, l’église fut érigée en prieuré et cure et remplaça celle primitive de Chavagnat.

 

St Jérôme, ham. de 105 hab. de la com. de Boyeux-St-Jérôme, à env. 2 k. S. E. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne. – Ecole mixte.

 

St Julien, petit ham. de la com. de Meximieux, à env. 800 m. N. E. du ch. l.

 

St Julien, moulin assez important sur la Chalaronne, com. de St-Didier-sur-Chalaronne, à env. 500 m. S. du bourg.

 

SAINT-JULIEN-sur-REYSSOUZE, com. du cant. de St-Trivier-de-Courtes (7 k.), arrt de Bourg (24 k.). 868 hab.

B. P. T. t. – Gend. St-Trivier-de-Courtes. – Ch. l. de percept. comprenant les com. de Cormoz, Lescheroux, Mantenay-Montlin, St-Jean-sur-Reyssouze, St-Julien-sur-Reyssouze, Servignat. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 169 m., sur la ligne de Bourg à Chalon-sur-Saône, entre celles de Jayat-Foissiat (4 k.) et de Mantenay (3 k.).

Le territ. est situé dans la vallée de la Reyssouze qui y reçoit à g. le Reyssouzet. Le ch. l. qui a l’air d’une petite ville compte 502 hab. Il est situé au confluent des deux rivières sur la route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg, et sur le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône. Là aboutit également l’embt du chemin d’I. C. n° 6, venant de St-Nizier-le-Bouchoux.

La population est divisée par moitié en propriétaires et fermiers.

Les ham. portent les noms de : les Chanets, Chemin de ronde, les Glands, les Pérouses, Privage, les Rentes, les Sarrettes, les Tupinières, la Vigne. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Asnières, la Baisse, Bévassière, Graiseriac, Montcharet, la Taconnière.

La superficie est de 752 hect., dont 414 de terres lab., 269 de prés, 14 d’herbages, 1 de pâturages, 1 de jardins, 3 de vignes, 2 de landes, 4 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2500 x de blé, 900 x de maïs, 700 x d’avoine, un peu de seigle, d’orge, de sarrasin, de chanvre, de colza, de féverolles, 800 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 5500 x de foin, 100 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 45 chevaux, 12 taureaux, 160 bœufs, 250 vaches, 250 élèves de l’espèce bovine, 250 porcs, 40 chèvres.

Commerce local des produits de la ferme, céréales, beurre, œufs, volailles, etc., marchés aux denrées tous les lundis et jeudis, foires le premier lundi de chaque mois, le lundi après le      11 novembre, le 8 décembre (2 jours), 2 marchands de grains, 2 pharmaciens, 1 quincaillier,  3 mds de vins en gros, etc.

L’industrie est représentée par un moulin assez important sur la Reyssouze.

Dans l’ancienne paroisse le prévôt de St-Pierre de Mâcon nommait à la cure.

La seigneurie puis baronnie en toute justice avec château fort fut possédée d’abord par la famille d’Asnières ; au commencement du XIVe. siècle elle passa à la famille de la Palud, puis successivement à celles de Villars, de Gorrevod et fut annexée au duché de Pont-de-Vaux. Le château fort fut pillé et rasé par les troupes de Biron lors de la conquête de Bresse.

 

SAINT-JULIEN-sur-VEYLE, com. du cant. de Châtillon-sur-Chalaronne (10 k.) arrt de Trévoux (36 k.), à 26 k. de Bourg. 617 hab.

P. Percept. Gare P.-L.-M. Vonnas 5 k. – Gend. Châtillon-sur-Chalaronne. – t. Biziat 3 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ., très accidenté, est arrosé du S. au N. par les biefs Bourban et Bertelon qui se réunissent près de la limite de Biziat. Le ch. l., agglomération de 96 hab., est bâti sur un mamelon entre ces deux biefs.

La com. est également arrosée par la Veyle mais sur une petite étendue à la limite N.

Elle est desservie par le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur qui traverse le coin S. O. entre Sulignat et Pont-de-Veyle.

Les ham. s’appellent : la Branche, Champbaron, Champbeaudet, les Guillaumes, les Désirs, le Logis, la Mitaine, Metz, les Pierres, les Rebutins, Rivoire, les Roussettes, Quets, St-Jean-Bichard, les Villiers.

Les fermes et habitations isolées portent les noms de : la Broyère, Corsin, les Ducs, les Fournachets, le Marc, Morins, Malvernay, Plotard, Poiziat, les Roules, les Renauds, Vaux.

La superficie est de 983 hect. dont 545 de terres lab., 215 de prés, 65 d’herbages, 60 de pâturages, 52 de vignes, 2 de jardins, 35 de bois.

Le sol est fertile, la récolte annuelle est en moyenne de 3000 x de blé, 200 x de seigle, 400 x de sarrasin, 300 x d’avoine, 1000 x de maïs, 250 x de fèves, 100 x de navettes, un peu d’orge et de chanvre, 3500 x de p. de terre, 2800 x de betteraves f., 100 x de navets f., 4500 x de fourrages art., 5500 x de foin, 1500 hectol. de vin.

Les arbres fruitiers réussissent très bien surtout les pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 40 chevaux, 12 taureaux, 44 bœufs, 430 vaches,   180 élèves bovins, 250 porcs, 115 chèvres.

Le commerce ne se fait guère que sur les produits agricoles, au bourg, il y a 3 auberges,          4 épiciers-merciers, 2 boulangers, 1 modiste, 1 md de bois, à la Mitaine une auberge et un md de vins en gros. L’industrie n’est représentée que par deux petits moulins ne servant qu’à écraser l’avoine, le maïs et le seigle pour le bétail.

St-Julien-sur-Veyle dépendait autrefois du comté de Pont-de-Veyle ; l’archevêque de Lyon jouissait du droit de collation à la cure.

 

SAINT-JUST, com. du cant. et de l’arrt de Bourg 4 k. – t. – 262 hab.

P. Percept. et Gare P.-L.-M. Bourg. – Gend. Ceyzériat. – Ecole mixte et école enfantine.

Le ch. l., comptant 114 hab., est situé par 260 m. d’altitude, à 200 m. S. de la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Bourg et Ceyzériat, route qui traverse le territ. de l’O. à l’E. (la mairie est sur la route même).

Le territ. est borné au S. par le ruisseau de la Vallière, afft de dr. de la Reyssouze ; un autre afft de dr. de cette même rivière, le bief de Percherez ou de Porcheril, prend sa source sur la com. et coupe le territ. de l’E. à l’O.

Les ham. portent les noms de : Chagne, Grange des Bois, les Teppes, la Torchère. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Allaigne, la Croix, les Fougères, la Jarmonière, Pombaud.

La superficie est de 357 hect. dont 212 de terres lab., 102 de prés, 2 de pâturages, 1 de jardins, 1 de vignes, 10 de landes, 30 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1300 x de blé, 100 x de seigle, 100 x de sarrasin, 100 x d’avoine, 250 x de maïs, un peu de méteil, orge, fèves, 2500 x de p. de terre, 800 x de betteraves f., 800 x de fourrages art., 3000 x de foin.

On compte un effectif moyen d’env. 28 chevaux, 10 taureaux, 36 bœufs, 210 vaches,          110 élèves bovins, 260 porcs, 2 chèvres.

Le surplus de la production s’écoule vers Bourg et c’est là à peu près tout le commerce de la com. dans laquelle l’industrie n’est pas représentée. 2 auberges, 1 épicier.

St-Just a fait partie de la seigneurie de Jasseron, la paroisse appartenait aux religieux de St-Claude.

 

St-Lager, nom d’un des lacs de la combe des Hôpitaux, com. de la Burbanche.

 

St-Laurent, ham. de 50 hab. de la com. de Crottet, à env. 5 k. du bourg, près du bourg de St-Laurent.

 

SAINT-LAURENT, ou St-Laurent-de-l’Ain ou encore St-Laurent-les-Mâcon, com. du cant. de Bâgé-le-Châtel (9 k.), arrt de Bourg (33 k.). 1722 hab. T. t.

P. Mâcon (Saône-et-Loire). – Brigade de Gend. – Percept. Bâgé-le-Châtel. – Gare P.-L.-M. à Mâcon 1 k. – Station E.S.E. sur l’embt de la Madeleine à St-Laurent. – Recette municipale. – Ecoles primaires de garçons et de filles, deux écoles enfantines.

La com. est située sur la rive g. de la Saône, en face de Mâcon avec qui elle communique par un pont, à l’extrêmité de la Levée qui a été longtemps l’unique moyen de communication entre la Bresse et le Mâconnais et sur laquelle passe la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg.

La population est toute industrielle et commerçante, elle est entièrement agglomérée, le territ. n’a du reste que 40 hect. de superficie dont 10 de prés et 7 d’herbages ; la seule récolte importante est le foin, elle atteint en moyenne année 4500 x.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 80 chevaux, 2 mulets, 4 vaches, 15 béliers, 90 brebis, 70 moutons, 85 agneaux.

La situation de St-Laurent en a fait un des marchés les plus importants du dépt, il se tient hebdomadairement le samedi ; des foires s’y tiennent le 3e samedi de chaque mois et les premiers samedis de janvier et de février, jeudi-gras, premiers samedis de mars et d’avril,     20 mai, premiers samedis de mai et de juillet, 10 août, 29 septembre, 3 novembre, premier samedi de décembre.

Halle aux grains, aux vins, aux viandes.

Outre le commerce du blé qui est important, St-Laurent fait encore le commerce des chevaux, des bestiaux, de la volaille, des grains, p. de terre, vins, légumes, épicerie, comestibles, huiles minérales, etc.

On trouve 5 auberges, 1 md de bâches, 2 mds de bois, 5 bouchers, 8 boulangers, 1 bourrelier, 12 cafetiers, 2 camionneurs, 1 md de charbon, 1 charpentier, 4 charrons-forgerons,                  2 chaudronniers, 2 mds de chaussures, 1 md de chiffons en gros, 2 coiffeurs, 1 coquetier,        1 cordier, 10 épiciers, dont un en gros, 1 ferblantier, 1 md de fer, 4 mds de fromages en gros, 4 grainetiers, 2 mds de grains, 1 horloger, 4 hôtels, 1 libraire, 2 maréchaux-ferrant,                 2 mécaniciens, 1 pharmacien, 1 plâtrier, 3 mds de poissons, 2 quincailliers, 1 tailleur d’habits, 3 tailleurs de pierre, 1 voiturier, 3 mds de tissus, 1 fabricant de vinaigre, 3 mds de vins en gros, 1 loueur de voitures.

L’industrie comprend une fabrique de balais occupant une vingtaine d’ouvriers, une huilerie 10 ouvriers, une fabrique de confiserie 5 ouvriers, 4 fabriques de salaisons et saucissons occupant ensemble 25 ouvriers et consommant environ 300 porcs par semaine,                        2 constructeurs de bateaux, 3 fabricants de sabots.

En outre une scierie mécanique et des ateliers de réparation de machines et de chaudronnerie sont compris dans l’agglomération de St-Laurent bien que situés sur les territ. de Replonges et Crottet.

Comme Asnières et Vésines, St-Laurent a été habité depuis la plus haute antiquité ; on a trouvé sur les berges de la Saône une station de l’époque de la pierre polie. La com. actuelle doit probablement son origine à une antique abbaye existant déjà au IXe. siècle et qui, en 1003, fut remise avec toutes ses dépendances à Rodolphe sire de Bâgé.

L’église appartenait vers 1074, à l’abbaye de Cluny, quelques années après, elle passe à l’abbaye de la Chaise-Dieu.

 

St-Laurent, ou St-Laurent-les-Sables, ham. de 50 hab. de la com. de Manziat, à env. 1 k. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône.

 

St Lazare ou Salazane, petit ham. de la com. de Vandeins, à env. 1500 m. O. du ch. l.

 

St-Léger, chapelle sur les bords du Rhône dans la partie N. du territ. de Serrières-de-Briord, a été jadis le lieu d’un pélerinage très fréquenté.

 

St-Loup, ham. de 45 hab. de la com. d’Illiat, à env. 3200 m. O. du bourg. Près de là existait une chapelle dédiée à Saint Loup, il n’en reste que le vestige d’une pierre qui a, dit-on, recouvert le tombeau du saint.