Na - Naz

N

 

 

Naissances. V. démographie.

 

Nallin, ham. de la com. de Mézériat, à env. 1500 m. N. du bourg, près du chemin de G. C.    n° 26, de Pont Seille à Marlieux par Châtillon-sur-Chalaronne.

 

Namary ou Namarie, ham. de 125 hab. de la com. de Vonnas, à env. 2 k. E. du ch. l. On appelle aussi ce ham. Crollet.

 

Namphée (la), petit ham. de la com. de Montanges, à env. 2500 m. N. E. du bourg.

 

Nan, petit ruisseau afft de g. de la Sémine, source sur le territ. de Giron, fin sur celui d’Echallon, cours de 4 k. env. Forme une jolie cascade quand il a de l’eau.

 

Nan-Blanc, scierie sur la com. de Montanges, à env. 2 k. du ch. l.

 

Nances (les), ferme sur la com. de Montcet, à env. 1400 m. du bourg.

 

Nanciat (Grand et Petit), deux ham. d’ensemble 135 hab. de la com. de St-Nizier-le-Bouchoux, à env. 3 k. et 3500 m. N. E. du bourg.

 

Nanet, ferme sur la com. de Lélex, à env. 3 k. du ch. l., près de Niaizet.

 

Nangletan. V. Langletan.

 

Nant, ham. de 60 hab. de la com. de Nattages, à env. 2 k. S. O. de la mairie.

 

Nantay, petit ruisseau afft de g. du Seymard, source dans le bois des Brosses, au N. d’Ambérieu-en-Bugey, passe au ham. de Coutelieu et de Championnière (Ambronay) et finit près de ce dernier après un cours d’env. 6 k.

 

Nanthuy, ham. de la com. de Peyrieu, au N. et près du bourg.

 

Nanton, bois dans la partie S. E. du territ. de Sermoyer.

 

Nan-Poé, ruisseau. V. Poé.

 

NANTUA, com., ch. l. de cant. et d’arrt, à 42 k. de Bourg.

1° VILLE. – La petite ville de Nantua, agglomération de 2529 hab. est située à l’extrêmité E. du lac du même nom, dans une gorge étroite et profonde entourée de montagnes élevées : au S., le signal des monts d’Ain (1031), à l’O., la Chamoise (769), au N. O., le Don (900), au N., le Mont (904).

La ville se tapit contre la montagne qui l’abrite au N., elle s’allonge sur près de un k. à l’E., à l’O., le long de la route nle n° 84, de Lyon à Genève, ainsi que dans une autre rue parallèle où se trouvent le Collège, l’Hôtel de Ville, la Sous-Préfecture, le Tribunal et l’Eglise.

Entre ces deux rues et de chaque côté sont de petites rues et quelques ruelles ou impasses peut-être un peu trop étroites. Près du lac se voit une belle promenade, plantée d’arbres en quinconce, d’où la vue s’étend sur toute la nappe et sur les montagnes environnantes.

Le collège est un vieil établissement universitaire du XVIIIe. siècle, il était tenu autrefois par les Joséphistes, il est assez vaste et a une certaine importance.

L’église date du XIIe. siècle, c’est l’ancienne église du Prieuré qui a remplacé l’ancienne église paroissiale détruite en 1790. Cette église, endommagée par un incendie en 1803, fut rendue au culte en 1806. Elle est dans le style roman, le clocher beaucoup plus récent est du style byzantin. Vocable St Michel.

La partie la plus intéressante et la plus ancienne de l’édifice (Xe. siècle) est le portail classé comme monument historique, malgré les mutilations qu’il a subies, il est remarquable par la richesse de l’ornementation. Le bandeau est garni de feuillages et de banderolles, l’archivolte de petites figures et de dessins profanes et religieux. Sur le tympan sont figurés Notre-Seigneur Jésus-Christ et les attributs des quatre évangélistes. Le linteau représente la Cène, Marie-Madeleine lave les pieds du Sauveur et les essuie avec sa longue chevelure.

L’intérieur est en forme de croix latine, le vaisseau est spacieux, avec deux rangs de colonnes et une voûte un peu surbaissée. La grande nef est voûtée avec nervures et clefs, elle est évasée d’une manière sensible ; les deux petites nefs, voûtées en ogives, semblent d’une construction plus récente.

On remarque un retable très élégant en marbre, du XVIe. siècle, dans la chapelle de Ste-Anne ; le maître-autel en marbre, venant de la chartreuse de Meyriat, il est surmonté de deux anges adorateurs, également en marbre, d’un fort beau travail attribué au sculpteur Canova ; un large buffet d’orgues et de riches stalles ; quelques tableaux intéressants, entre autres le martyre de St Sébastien d’Eugène Delacroix.

Charles le Chauve, mort en 877, en revenant d’Italie a été inhumé dans cette église avant d’être transféré à St-Denis sept ans plus tard. Il y avait autrefois paraît-il, dans le chœur, à droite du maître-autel, une plaque de marbre avec une épitaphe latine rappelant ce fait ; cette plaque aurait disparu en 1597 dans les réparations qui furent faites alors à l’église.

Devant l’église, sur une légère esplanade plantée d’arbres, s’élève la statue d’Alp. Baudin par Lebègue ; cette statue d’une très belle allure rappelle le souvenir du représentant du peuple, mort sur les barricades à Paris, le 3 décembre 1851.

Quelques maisons de la grande Rue ont conservé des escaliers en pierre du commencement de la Renaissance.

Le lieu où est aujourd’hui Nantua était habité depuis longtemps quand des moines bénédictins vinrent y bâtir d’abord un ermitage, puis un monastère ; ce dernier mentionné au VIIIe. siècle, est certainement beaucoup plus ancien.

En peu de temps l’abbaye devint maîtresse des montagnes et des vallées voisines, elle eût ses hommes d’armes et jouit de privilèges presque souverains.

Des habitations se groupèrent autour de l’abbaye et l’agglomération devint une ville qui eût un château, de grosses tours et des remparts précédés de fossés.

L’abbaye fut détruite, vers 954, par les Hongres et cédée en 959 par Lothaire à Cluny qui devait la relever de ses ruines. Vers 1100, elle fut réduite par St Hugues, abbé de Cluny, au rang de simple prieuré.

Des contestations s’élevèrent entre elle et la chartreuse de Meyriat, puis des démélés bien plus graves avec les seigneurs voisins, démélés à la suite desquels Nantua fut pris et pillé, une première fois en 1209, une seconde fois en 1234.

La décadence commença pour l’abbaye après la transaction que le prieur dut faire en        1443 avec les moines ; par contre, les franchises de Nantua, qui sont de 1119, s’accrurent sans cesse ; la vie communale pris de plus en plus d’importance et la cité finit par dominer le couvent. Un bref le supprima en 1788.

La ville est éclairée à l’électricité, elle possède un hôpital, une bibliothèque, plusieurs belles fontaines dont le trop plein s’écoulent dans des égoûts qui vont se déverser dans le lac de Nantua.

Cette petite ville avait une grande importance économique au temps des diligences par suite de sa situation sur la route de Lyon à Genève ; le chemin de fer a facilité les relations mais a fait disparaître l’animation de Nantua qui commence à reprendre vie et gaîté depuis qu’il est de mode d’aller estiver à l’air pur des hautes vallées, et ce lieu tend de plus en plus à devenir un agréable séjour d’été.

2° COMMUNE. – 2891 hab. – B. P. T. t. – Résidence d’un officier et de deux brigades de gendarmerie. – Recette des finances dont le receveur est en même temps percepteur de Nantua-Ville. – Percept. de Nantua-Banlieue comprenant les com. de Brion, Ceignes, Challes, Condamine-la-Doye, Géovreissiat, Maillat, Montréal, Neyrolles, Peyriat, Port, St-Martin-du-Fresne, Vieu-d’Izenave. – Gare P.-L.-M. sur la ligne de Bourg à Bellegarde par la Cluse, à l’altitude de 479 m., à 3 k. de la station de la Cluse et à 9 k. de celle de Charix-Lalleyriat. – Future station du deuxième réseau de tramway, ligne de Cerdon à Nantua, devant prolonger celle des E.S.E. d’Ambérieu à Cerdon. – Collège, écoles primaires de garçons et de filles, école enfantine et école maternelle.

Le territ. est à l’E. arrosé par le ruisseau de Merloz qui, après avoir prodigué la vie dans les scieries des Neyrolles, vient finir dans le lac de Nantua en se divisant en deux branches.

Ce territ. est presque tout en rocher, étant situé dans une sorte de déchirure des montagnes ; à partir de la Cluse où il commence à l’O. se trouve un étroit défilé au fond duquel s’allonge le lac de Nantua, belle nappe d’eau de 2700 m. de long, sur 650 m. de largeur, d’une superficie de 150 hect. env. et d’une profondeur moyenne de 45 m., le lac est très poissonneux, truites, perches, carpes, brochets, etc.

La montagne du N. dont les flancs sont en général fort abrupts, présente quelques particularités : ici le rocher surplombe le vide, là il est taillé en pyramides ou en colonnes disposées irrégulièrement à la suite les unes des autres ; ailleurs des fissures se sont produites, il en résulte des fèches, espèce de murailles dentelées, échancrées et d’ordinaire peu distantes de la paroi du rocher.

Sur la même montagne, à 1 k. de Nantua et à moins d’une centaine de mètres au-dessus du lac, se trouve un rocher détaché de la montagne portant le nom de Maria-Mâtre (V. ce mot).

Les montagnes au S. sont couvertes de sapins et se terminent par de belles prairies sur les bords du Merloz.

La com. est desservie par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain, se réunissait au ham. de la Cluse avec la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg. Cette route suit la rive N. du lac et forme une des rues de la ville. Sur la rive S. passe le chemin   d’I. C. n° 24, de Port à Apremont par Nantua. C’est également sur cette rive que passe la voie ferrée de Bourg à Bellegarde par la Cluse.

La com. a trois ham. : les Battoirs, Pradon et la Cluse, ce dernier est partagé entre Nantua et Montréal. Les habitations ou fermes isolées s’appellent : Granges des mts d’Ain, Henry, la Latte, le Montoux, sur le Mont, sur Maison, sur Chevaux, la Tour.

La superficie est de 1419 hect. dont 67 de terres lab., 430 de prés, 9 de pâturages, 162 de landes, 2 de jardins, 1 de cultures maraîchères, 570 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 300 x de blé, un peu d’orge et d’avoine, 2500 x de p. de terre, 100 x de fourrages art., 1200 x de foin.

On trouve de nombreux noyers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 56 chevaux, 1 âne, 2 taureaux, 40 bœufs, 50 vaches, 15 élèves bovins, 10 béliers, 60 brebis, 45 moutons, 20 agneaux, 25 porcs, 20 chèvres.

Le commerce est assez actif sur les bois, les planches, les fromages, etc. ; marché hebdomadaire le samedi ; 5 foires par an, la veille des Rameaux, le samedi avant le 24 juin, le 29 août, le premier samedi de septembre et le samedi avant le 29 septembre.

On trouve 3 architectes, 3 banquiers, 2 mds de bois de construction, 7 bouchers, 9 boulangers, 3 bourreliers, 2 camionneurs, 10 cafetiers, 2 carrossiers, 5 chapeliers, 3 charcutiers,                 2 chaudronniers, 6 mds de chaussures, 2 cordonniers, 4 coiffeurs, 2 confiseurs-pâtissiers,        1 md de cornes, 3 corroyeurs, 1 fabricant de corsets, 1 coutelier, 2 mds de cuirs et peaux,        1 doreur sur bois, 1 épicier en gros, 20 épiciers en détail, 5 ferblantiers, 3 horlogers, 2 hôtels, 3 libraires, 2 fabricants de limonade, 3 mds de machines à coudre, 2 maréchaux-ferrant, 3 mds de matériaux de construction, 5 menuisiers, 5 merciers, 6 modistes, 4 peintres-vitriers,            3 pharmaciens, 1 photographe, 5 mds de porcelaines, 4 quincaillers, 2 relieurs, 9 restaurateurs, 2 serruriers, 1 teinturier, 3 mds de tissus, 4 tourneurs sur bois, 3 mds de vélocipèdes, 5 mds de vins en gros, 1 tonnelier, etc.

Dans la section de la Cluse on trouve 4 auberges, 2 mds de bois, 5 cafés, 1 camionneur,          6 épiciers, 1 md de fer, 1 maréchal-ferrant, 2 modistes, 4 peintres-plâtriers, 1 pharmacien,      3 fabricants de soieries, 1 tailleur de pierre, 2 mds de vins en gros.

L’industrie est représentée à Nantua par une fabrique de peignes, 2 fabriques d’ameublement, 1 fabrique de meubles, 1 de machines agricoles surtout de vans et de tarares, 2 fabriques de soieries, 1 de brides à sabots, 1 tuilerie et une diamanterie.

3° CANTON. – Le cant. de Nantua est limité au N. par le cant. d’Oyonnax, à l’E. par celui de Châtillon-de-Michaille, au S. par le cant. de Brénod et à l’O. par celui d’Izernore.

Il est presque exclusivement montagneux et extrêmement accidenté. La cassure qui commence à la Cluse et se termine à Bellegarde le divise en deux parties ; au-delà de Nantua jusqu’aux Neyrolles cette cassure ou gorge s’élargit, forme une sorte de col, présente la combe où se trouve le lac de Silans, étroitement resserré entre les rochers du plateau de Charix et les pentes boisées des hauteurs du Replat.

L’altitude moyenne est assez élevée, on cote 480 dans les parties basses, 750 sur le plateau de la Chamoise, 890 vers le Poizat, 900 vers Apremont. Les points les plus élevés sont le signal des mts d’Ain 1031, la roche escarpée qui domine le Poizat 1153, et le signal de Beauregard 1252.

Les cours d’eau qui arrosent le cant. sont : 1° l’Oignin qui se forme à Maillat par la réunion du Borrey, du Valey et du Corberan, il passe près de St-Martin-du-Fresne, à Brion et au ham. de St-Germain-de-Béard, il reçoit à dr. le ruisseau de Vaud, le bras du lac, déversoir du lac de Nantua, et l’Ange, ce dernier se grossit à g. du Landéron venant de la forêt de Montréal ; 2° le Merloz arrosant les territ. de Neyrolles et de Nantua pour finir dans le lac de Nantua, se grossissant à g. du Nant et de plusieurs petits torrents descendant du plateau de Colliard ; 3° le Combet, émissaire du lac de Silans et afft de la Sémine, ce ruisseau se grossit des biefs Madame et d’Enfer, des torrents de Charix et du Tacon.

En outre des deux lacs de Nantua et de Silans, une partie du petit lac Genin appartient au cant., ce dernier lac étant situé à la limite N. du territ. d’Apremont.

La route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg se réunit au ham. de la Cluse avec la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain ; cette dernière passe à Maillat,    St-Martin-du-Fresne, Port, Nantua, les Neyrolles et la rive N. du lac de Silans.

Les chemins de G. C. desservant le cant. sont : n° 12, de Priay à St-Martin-du-Fresne par Condamine-la-Doye, avec embt sur Maillat ; n° 18 de Bourg à Nantua, par Thoirette, Izernore et Béard ; n° 31, du Pont de la Balme à Dortan, chemin qui emprunte la route nle n° 84, de St-Martin-du-Fresne à la Cluse et de ce ham. se dirige sur Martignat ; n° 39, de Nantua à Hotonnes par les Neyrolles et le plateau de Colliard.

Les chemins d’I. C. sont : n° 5, d’Echallon au Gd Abergement par Lalleyriat et le Poizat, avec embt du Poizat aux Neyrolles et au Mortier ; n° 7, du plateau de Colliard à Brénod ; n° 24, de Port à Apremont par Nantua.

La ligne des chemins de fer P.-L.-M. de Bourg à Bellegarde traverse le cant. de Nantua de l’O. à l’E. en desservant les stations de la Cluse, Nantua et Charix-Lalleyriat. La ligne de la Cluse à St-Claude dessert la gare de Montréal.

Actuellement le cant. ne possède pas de tramway, mais le 2e réseau en cours de construction prévoit la ligne de Cerdon à Nantua avec station à Maillat, St-Martin-du-Fresne, la Cluse et Nantua.

La superficie est de 14274 hect. dont plus du tiers, soit 5275 sont boisés. Les terres lab. n’occupent que 15% du sol avec 2165 hect. fournissant une récolte moyenne annuelle d’à peu près 7000 x de blé, 2000 x d’orge, 2500 x d’avoine, un peu de maïs, pois, fèves, lentilles, haricots, chanvre, 700 x de méteil, 20500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 23000 x de fourrages art.

Les prés couvrent le 1/5 env. de la superficie totale avec 2900 hect., on trouve en outre une vingtaine d’hect. d’herbages ; la récolte moyenne du foin est évaluée à 60000 x.

Les pâturages s’étendent sur 2300 hect., les landes sur 1000, les jardins sur 30, la culture maraîchère sur 8 ; on ne trouve qu’un hectare en vigne sur le territ. de Maillat.

Les arbres fruitiers sont en petit nombre, leur produit annuel est estimé à 75 x de noix, 30 x de pommes et poires, 15 x de prunes.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 220 chevaux, 2 mulets, 10 ânes, 55 taureaux,        330 bœufs, 2250 vaches, 1000 élèves bovins, 70 béliers, 550 brebis, 200 moutons,              400 agneaux, 350 porcs, 210 chèvres.

Le cant. de Nantua fait surtout le commerce des bois, des planches, du bétail et du fromage.

L’industrie y est représentée par 8 moulins : Apremont, Charix, Maillat (4), Montréal,          St-Martin-du-Fresne ; des usines de tissage de soieries à Nantua, la Cluse, Maillat ; on trouve des métiers à tisser la soie à domicile à Maillat, St-Martin-du-Fresne, Brion ; des fabriques de meubles, machines agricoles, peignes, à Nantua ; une papeterie à Géovreissiat (Béard) ; des scieries de bois Géovreissiat, Lalleyriat, Maillat (5), le Poizat, St-Martin-du-Fresne (3) ; une diamanterie à Nantua ; des tourneries à Montréal et aux Neyrolles ; neuf fromageries ; une école de fromagerie à Maillat ; des carrières à Géovreissiat et à Lalleyriat ; une exploitation de glace naturelle au lac de Silans, etc.

Le cant. possède 5 bureaux de poste : Charix, la Cluse, Maillat, Nantua et St-Martin-du-Fresne.

A l’exception de Port, toutes les com. ont le téléphone, celui de Géovreissiat est au ham. de Béard.

Il s’y tient quatorze foires par an, savoir 2 à Maillat, 3 à Montréal, 5 à Nantua et 4 à St-Martin-du-Fresne.

La population des 12 com. du cant. est la suivante :

Apremont………………..            306 hab.

Brion…………………….            216

Charix…………………...            437

Géovreissiat……………..            250

Lalleyriat………………...            274

Maillat…………………...            521

Montréal…………………   1045

Nantua…………………...   2891

Neyrolles…………………            395

Le Poizat…………………            519

Port………………………            196

St-Martin-du-Fresne……...            750

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Total pour le cant…………   7800 hab.

4° ARRONDISSEMENT. – L’arrt de Nantua est le 4e du dépt de l’Ain au double point de vue de la superficie, 93314 hect. et de la population 48847 hab. ; comparée à la totalité du dépt, la superficie de l’arrt est d’un peu plus de 14%, la population d’un peu plus de 16%.

Il est formé de la partie N. du Bugey et correspond à peu près aux anciens mandements de Matafelon, de Montréal, de Nantua et de Poncin, et à la partie N. des mandements de St-Rambert, de Seyssel et de Valromey.

La limite N. de l’arrt de Nantua est celle du dépt de l’Ain, c’est la ligne sinueuse et conventionnelle qui sépare ce dépt de celui du Jura ; à l’E. la Valserine le sépare de l’arrt de Gex, le Rhône le limite avec la Haute-Savoie, de Bellegarde au Parc ; du Parc à la rivière d’Ain, la séparation avec l’arrt de Belley au S. est formée par une ligne également sinueuse et conventionnelle ; à l’O. c’est la rivière d’Ain qui le limite avec le dépt du Jura et avec l’arrt de Bourg, sauf aux environs de Pont-d’Ain où il abandonne les deux rives de l’Ain à l’arrt de Bourg.

Cet arrt est arrosé par les rivières dont il vient d’être parlé et qui lui servent de frontière : Ain, Valserine et Rhône, ainsi que par plusieurs des affts de ces cours d’eau ; ce sont pour l’Ain : la Bienne, l’Oignin, le Pisse-Vache, le ruisseau de Bolozon, le Noire-Fontaine, le Veyron, l’Ecotey, le Riez et l’Oiselon ; pour la Valserine : les ruisseaux de Magraz et des Etrez, la Volférine, le Sundezan et la Sémine ; pour le Rhône : le bief Manant, le Nant-Poé, le Bérentin, etc. L’Oignin et la Sémine ont de nombreux affts.

En outre, dans le cant. de Brénod se trouvent les cours supérieurs de l’Albarine et du Séran.

Trois lacs sont situés dans l’arrt : Nantua dont le trop plein s’écoule dans l’Oignin par le Bras du lac, Silans qui par le Combet déverse son excédent dans la Sémine, le petit lac Genin, à la limite des cant. de Nantua et d’Oyonnax.

Les lignes du chemin de fer P.-L.-M., qui desservent l’arrt sont : 1° Culoz à Genève avec gare à Injoux-Génissiat et Bellegarde ; 2° Bourg à Bellegarde par Nantua avec stations à Cize-Bolozon, Nurieux, la Cluse, Nantua, Charix-Lalleyriat, St-Germain-de-Joux, Châtillon-de-Michaille et Bellegarde ; 3° de la Cluse à St-Claude avec gares à Montréal, Martignat, Bélignat, Oyonnax, Arbent et Dortan-Lavancia.

Les chemins de fer E.S.E. desservant le cant. de Poncin avec une première ligne de Pont-d’Ain à Jujurieux ayant des arrêts à Hauterive, St-Jean-le-Vieux et Riez, et avec la ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Cerdon qui a des stations ou haltes à St-Jean-le-Vieux, la Route, Neuville-sur-Ain, Poncin, Leymiat, Préau et Cerdon.

Les tramways du 2e réseau vont prolonger cette ligne jusqu’à Nantua, des arrêts sont prévus à Pont-de-Préau, Pont-d’Enfer, la Balme, Moulin Chabod (Ceignes), Maillat, St-Martin-du-Fresne, la Cluse et Nantua. De St-Martin-du-Fresne une autre ligne se détachera sur Brénod avec arrêts à Condamine-la-Doye, le Balmay, Vieu-d’Izenave, Outriaz, Lantenay, Corcelles et Brénod. Enfin Brénod se trouvera en communication avec Tenay par une 3e ligne passant par Corcelles, Champdor et Hauteville.

L’arrt est desservi par deux routes nles et de nombreux chemins de G. C. et d’I. C. dont la nomenclature est donnée à chaque cant.

L’arrt de Nantua est situé dans une région montagneuse, les chaînes du Jura qui en forment le relief, présentent des lignes presque parallèles et dirigées du N. au S. ; elles sont brisées par la cassure de Nantua ouvrant de la Cluse à Bellegarde un passage suivi par la route et le chemin de fer.

Les points culminants sont : le Crêt du Nu 1555, le signal de Retord 1322, le Crêt de Beauregard 1252, le signal de Pré Carré 1234, sur la chaîne du Colombier ; un sommet de 1138 dans la forêt de Moussières, entre les vallées du Séran et de l’Albarine ; les monts d’Ain 1031, au sud du lac de Nantua ; le signal de l’Avocat 1017 sur le territ. de Vieu-d’Izenave ; les monts d’Emondeau 784, entre l’Oignin et son afft l’Ange ; la Roche de la Chaux 1097 sur le territ. d’Arbent ; le signal des Millières 983 sur Charix ; le Crêt Mathieu 1276 sur Belleydoux ; le Crêt de Chalam 1548 et le Crêt aux Merles 1450 entre la Sémine et la Valserine.

L’arrt de Nantua comprend : 8,6 % des terres lab. du dépt, 15 % des prés, 17 % des herbages, 26,5 % des pâturages, 10,5 % des vignes, 29 % des landes ou terres incultes, 25,4 % des bois, alors que sa superficie est comme il a déjà été dit de 93314 hect. soit un peu plus de 14 % de celle du dépt.

Dans l’arrt, les terres lab. occupent env. 21000 hect. (22,5 %), les prés 15500 hect. (16,5 %), les herbages 1300 hect. (1,4 %), les pâturages 12200 hect. (13 %), les vignes 1700 hect.     (1,8 %), les landes 8000 hect. (8,6 %), les bois 29000 hect. (31 %). On y trouve à peu près 160 hect. de jardins et 20 de cultures maraîchères.

La récolte annuelle des céréales est en année moyenne de 60000 x de blé, 2500 x de seigle, 19000 x d’orge, 28000 x d’avoine, 6500 x de maïs, 6000 x de méteil, 500 x de sarrasin. Soit en % comparé avec la récolte totale annuelle du dépt, environ blé 5,5, seigle 4,3, orge       54,2, avoine 12,7, maïs 3, méteil 30, sarrasin 0,6.

La récolte des p. de terre est d’à peu près 180000 x (11 % de celle du dépt), celle des betteraves f. de 25000 x (2,2 %), les lentilles 400 x, les pois 400 x, les haricots 300 x, les fèves 600 x, la filasse de chanvre 300 x, les fourrages art. 210000 x, le foin (en général de très bonne qualité) 368000 x (12,2 % du dépt.)

La vigne est surtout cultivée dans le cant. de Poncin, on en trouve un peu dans ceux d’Izernore et de Châtillon-de-Michaille, très peu sur ceux d’Oyonnax et de Nantua, point sur Brénod ; la récolte annuelle moyenne du vin est estimé à 40000 hectol. (8,8 % de la récolte du dépt.)

On cueille env. chaque année 650 x de châtaignes (surtout dans le cant. de Poncin), 1000 x de noix, 1000 x de pommes et poires, 300 x de prunes, 200 x de pêches.

L’arrt de Nantua compte un effectif moyen de 1085 chevaux, 30 mulets, 170 ânes. L’industrie de la fromagerie qui s’est considérablement développée ces dernières années a amené une meilleure utilisation des prairies et une augmentation de l’effectif du gros bétail dont en moyenne le nombre de têtes est actuellement de 730 taureaux, 2650 bœufs, 14800 vaches et 6700 élèves bovins. La race ovine est comme partout en décroissance, elle est encore dans cet arrt bien représentée par 400 béliers, 4400 brebis, 2100 moutons, 2900 agneaux ou agnelles. On compte une moyenne de 2700 porcs et 1400 chèvres.

Le commerce est en général peu actif, sauf sur les produits agricoles, les bois et les fromages.

L’industrie est active surtout à Bellegarde et à Oyonnax (V. ces com.) ; on trouve 53 moulins ; ceux de Bellegarde et de Nurieux sont des minoteries importantes, une quarantaine de scieries de bois, une vingtaine de carrières de pierre, des tissages de soie (de Jujurieux à Izernore par la Cluse), des tourneries sur bois (cant. d’Izernore, Nantua et Oyonnax), env. 75 fromageries, des papeteries, diamanteries, cuivreries, etc.

L’arrt comprend 74 com. divisées en 6 cant. dont la population est la suivante :

Brénod…………………………        5.213 hab.

Châtillon-de-Michaille…………..     10.214

Izernore………………………...       3.994

Nantua………………………….       7.800

Oyonnax………………………..      13.181

Poncin…………………………..      8.445

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Total pour l’arrt…………………     48.847 hab.

 

Nantua (lac de). Le plus grand des lacs du dépt de l’Ain, près de la ville qui lui donne son nom, forme une belle nappe d’eau d’env. 2700 m. de long, sur 600 à 700 m. de large, d’une profondeur moyenne de 45 m. et maxima de 63 m., superficie 150 hect. altitude 472.

Le lac est situé entre la montagne du Don au N. et celle de la Chamoise au S., il reçoit quelques courts torrents qui descendent de ces montagnes et à l’O. le ruisseau le Merloz, il verse son trop plein dans l’Oignin, à l’E. par un émissaire appelé le Bras du Lac.

Il est longé au N. par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua et au S. par le chemin d’I. C. n° 24, de Port à Apremont ; la voie ferrée de Bourg à Bellegarde par la Cluse suit également la rive S.

Le lac est très poissonneux, on y trouve des truites, perches, carpes, brochets, etc.

 

Nantuy ou Nanthuy, ham. de 75 hab. de la com. d’Hauteville, à env. 3500 m. S. O. du ch. l., près de l’Albarine et du chemin de G. C. n° 21, de Tenay à Brénod par Hauteville. – Ecole mixte.

 

NAPT, com. du cant. d’Izernore (6 k.), arrt de Nantua (13 k.), à 34 k. de Bourg. 95 hab.

P. T. Gend. Percept. Izernore. – Gare P.-L.-M. Nurieux 6 k. – Ecole mixte.

Le territ. est en entier sur un plateau au-dessus de la rive g. de l’Ain, il n’a pas de cours d’eau et n’est desservi que par des chemins vicinaux ordinaires.

Le bourg est à 668 m. d’altitude, il n’y a qu’une seule maison isolée : le Pin.

La superficie est de 433 hect. dont 98 de terres lab., 40 de prés, 175 de pâturages, 1 de jardins, 1 de vignes, 108 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 350 x de blé, 250 x d’avoine, 600 x de p. de terre, 250 x de betteraves f., 800 x de fourrages art., 1000 x de foin, un peu d’orge, de lentilles et de chanvre.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 5 taureaux, 12 bœufs, 55 vaches, 40 élèves de l’espèce bovine, 5 béliers, 40 brebis, 35 moutons, 35 agneaux, 10 porcs, 10 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a pas d’industrie.

Dans l’ancienne paroisse qui a fait partie des dotations primitives du siège épiscopal de Belley, c’est l’évêque de cette ville qui nommait à la cure. La paroisse est aujourd’hui supprimée, la com. dépend au spirituel de celle de Granges.

 

Narcus, deux maisons sur la com. de Jassans-Riottier, à env. 1 k. S. E. du ch. l.

 

Narmand, petit ham. de la com. de Chaneins, à env. 1200 m. E. du bourg.

 

Narmont, ferme sur la com. de Lalleyriat, à env. 3 k. S. du ch. l.

 

NATTAGES, com. du cant. et de l’arrt de Belley (13 k.), à 86 k. de Bourg. 506 hab.

P. Gend. Percept. Belley. – T. Yenne (Savoie) 4 k. – Gare P.-L.-M. Brens-Virignin 7 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé sur le flanc E. de la montagne de Parves et entre cette montagne et le Rhône. La com. se compose de 17 ham. ou fermes enfoncées au milieu des arbres fruitiers.

Le chemin de G. C. n° 37, de Yenne au Pont de Culoz, traverse la com. du S. au N. passant par les ham. de St-Didier, Marnix et Migieu.

La mairie est isolée, une agglomération de 50 hab., à proximité, est sur le chemin vicinal entre les ham. de Chemillieu et de Charmont, c’est là le ch. l.

Les ham. portent les noms de : Boutz, Charmont, Chemillieu, Faubourg, Magnin, Marchérieu, Marnix, Mizieu ou Migieu, Nant, Poisson, St-Didier. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Bel-Air, Faverge, Montey, Château Bochard et Trézin.

Un pont suspendu fait communiquer le territ. avec celui de Yenne (Savoie).

La superficie est de 1032 hect. dont 395 de terres lab., 75 de prés, 106 de médiocres herbages, 34 de pâturages, 63 de vignes, 2 de jardins, 101 de landes et 250 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1000 x de blé, 250 x d’avoine, 200 x de maïs, un peu de haricots, fèves, seigle, orge, sarrasin, colza, chanvre, 10000 x de p. de terre, 800 x de betteraves f., 4500 x de fourrages art., 3000 x de foin, 2500 hectol. de vin.

On trouve beaucoup d’arbres fruitiers, surtout des pêchers et châtaigniers, quelques noyers, pommiers, poiriers et pruniers ; on récolte beaucoup de champignons et env. 150 x de feuilles de mûrier.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 20 chevaux, 1 âne, 20 taureaux, 130 bœufs,          220 vaches, 200 élèves de l’espèce bovine, 15 béliers, 140 brebis, 20 moutons, 100 agneaux, 85 porcs, 8 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce, 1 auberge, 1 épicier, elle n’a guère d’industrie, 1 fromagerie, 1 petite fabrique de perforateurs, et fait un peu l’élevage des vers à soie.

La seigneurie de Nattages fut possédée au XIIe. siècle par des gentilshommes du nom, elle passa ensuite et successivement aux familles d’Amesin, de Nattages, de Montbel, de Darbonney, de Groslée, d’Albon (baronnie, d’Entremont, de l’Hôpital et aux Chartreux de Pierre-Châtel.

 

Naturalistes. Une société dite des Naturalistes de l’Ain a son siège à Bourg. Elle a pour but de contribuer à la vulgarisation dans le dépt des sciences naturelles. Elle cherche à arriver à ce résultat par des réunions, conférences, excursions, publications aux écoles du dépt.

 

Nauthène. V. Mauthène.

 

Navets fourragers. La culture des navets f. dans le dépt de l’Ain, se fait surtout en culture dérobée, sur env. 1500 hect., les 2/3 dans l’arrt de Bourg, 1/3 dans celui de Trévoux ; on en trouve cependant dans l’arrt de Belley.

La production moyenne est d’à peu près 130 x à l’hect., ce qui donne une production totale d’env. 180.000 x, au prix moyen de 3 fr. le quintal, cette culture produit une source de revenus estimée à 540.000 fr.

Ces navets sont consommés par le bétail du dépt.

 

Navette. La culture de la navette dans le dépt de l’Ain se fait en année moyenne sur env.    820 hect., la production à l’hect. est d’à peu près 10 x, la production totale de 8200 x ou 12000 hectol., le poids moyen de l’hectol. étant de 66 à 67 kilogs.

La valeur moyenne du quintal de navette est de 30 francs, la culture de cette denrée fournit donc au dépt une source de revenus d’env. 246.000 francs ; elle se pratique surtout dans l’arrt de Trévoux 84 %, Gex et Nantua n’en cultivent pas, Bourg 6 %, Belley 10 %.

 

Navigation. La navigation ou le transport des marchandises par bateaux et radeaux s’effectue dans le dépt de l’Ain sur le Rhône, la Saône, l’Ain et le canal de Pont-de-Vaux à la Saône.

1° Rhône. – La navigation commence au Château du Parc à 154 k. en amont de Lyon, mais elle est très faible, jusqu’au canal de Savières qui met le Rhône en communication avec le lac du Bourget.

De Chanaz à Lyon, en 1904, le tonnage des marchandises transportées a été de 29208 tonnes dont 28963 à la descente et 245 à la remonte, il était fait surtout de matériaux de construction, un peu de bois et de minerais, les produits agricoles ne comptait que pour 83 tonnes.

2° Saône. – Le dépt de l’Ain est compris dans la 2e section du service spécial de la navigation de cette rivière, section qui s’étend sur 202 k., de St-Jean-de-Losne à l’Ile-Barbe. Le tonnage des marchandises transportées sur cette section, en 1901, s’est élevé à 893682 tonnes, ce sont surtout des houilles, matériaux de construction, bois, etc.

3° Ain. – Du 1er avril 1903 au 1er avril 1904, l’Ain a été navigable pendant 132 jours, le bureau de statistique de Neuville-sur-Ain a enregistré le passage de 150 radeaux ou bateaux d’un tonnage total de 1034 tonnes. Cette navigation diminue d’année en année, les radeaux de sapins représentent 97 % du tonnage total, le reste se compose de bois de chauffage, charbon, caisses d’emballage, etc.

Il n’existe le long de cette rivière ni chemin de halage, ni écluse, les transports se font tous à la descente ; l’Ain est surtout une voie de transit pour les bois de sapins en radeaux expédiés des montagnes du Jura par la Bienne, l’Ain et le Rhône.

4° Canal de Pont-de-Vaux à la Saône. – Ce canal a une longueur de 3 k. ; le tonnage des marchandises transportées en 1903 a été de 6454 tonnes chargées sur 193 bateaux.

 

Naz, moulin sur la com. de Crozet, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Naz-Dessous, ham. de 40 hab. de la com. de Chevry, à env. 2 k. N. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine.

 

Naz-Dessus, ham. de 35 hab. de la com. d’Echenevex, à env. 800 m. S. O. du ch. l.