Mon - Mont-C

Monard, petit ruisseau sous-afft du Rhône par le Chevelu, source et cours d’env. 4 k. sur le territ. d’Injoux.

 

Monbernon, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 1700 N. du ch. l.

 

Monchamp, château de la com. de Châtenay, à env. 2200 m. N. du bourg.

 

Monderoux, château sur le territ. de Beynost.

 

Mon-Désir, habitation sur la com. de Moëns, à env. 200 m. du bourg.

 

Mondot (le), ferme sur la com. de Birieux, à env. 3 k. S. O. du ch. l.

 

Monent, ferme sur la com. du Poizat, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Monetay (le), ham. de 70 hab. de la com. de Treffort, à env. 1500 m. O. du ch. l. – Ancienne paroisse.

 

Monet-des-Bois, ham. de 55 hab. de la com. de Foissiat, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Monétroi, ham. de 50 hab. de la com. de St-Jean-de-Niost, à env. 1200 m. O. du bourg.

 

Mongey, habitation sur la com. de Belley, à env. 1500 m. N. de la ville.

 

Mougnon, montagne de 660 m. d’altitude, à la limite des territ. de Pressiat et de Courmangoux, près de la frontière des dépts de l’Ain et du Jura.

 

Mongoux (Biez de), bras de la Veyle séparant les territ. de Perrex et de Biziat.

 

Monin, ferme-château sur la com. de Lent, à env. 2300 m. S. du bourg.

 

Monnayeur, petit ruisseau sur le territ. d’Arbigny, afft de g. du ruisseau de la Rue.

 

Monnet, fermes sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Monnet, ferme sur la com. de Martignat, à env. 4 k. du ch. l.

 

Monnetier, ham. de 150 hab. de la com. de Champfromier, à env. 1200 m. N. E. du bourg.

 

Mons, gros ham. de 120 hab. de la com. de Laiz, à env. 1 k. N. O. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 28, du Moulin des Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle.

 

Mons, ham. de 100 hab. de la com. de Replonges, dans la partie E., près du chemin d’I. C.    n° 18, de Bâgé-le-Châtel à St-Laurent ; moulin près du ham. sur le ruisseau de petite Loëse.

 

Mons, ham. de 145 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 1500 N. E. du bourg.

 

Mons, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à 2 k. du ch. l.

 

Mons, ham. de 90 hab. de la com. de Veyziat, à env. 2500 m. O. du bourg, en réalité à 1 k. à vol d’oiseau mais séparé par la vallée profonde de la Jarbonde.

 

Monseigneur, étang dans la partie S. E. du territ. de Lent, dans le bois du Prince.

 

Monspey, ferme sur la com. de Bey, à env. 700 m. N. de la mairie et à 1200 m. N. de l’église et du bourg. – Ancien fief avec château possédé au XVe. siècle par des gentilshommes du nom, puis passé à l’hôpital de la Charité de Bourg-en-Bresse.

 

Mont (le), ham. commun aux territ. de l’Abergement-Clémencia, 10 hab., et de Sulignat,     45 hab., à 3 k. N. E. du ch. l. du 1er et 2500 m. S. O. du ch. l. du second.

 

Mont (le), petit ham. de la com. de Belmont, à env. 4500 m. N. O. du ch. l.

 

Mont (le), château sur le territ. de Beynost.

 

Mont (le), petit ham. de 30 hab. de la com. de Chevroux, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Mont (le), ferme sur la com. de Joyeux, à env. 2 k. N. E. du bourg.

 

Mont (le), ham. de 35 hab. de la com. de Lescheroux, à env. 2600 m. N. du bourg.

 

Mont (le), montagne de 904 m. d’altitude, au N. du lac et de la ville de Nantua.

 

Mont (le), ferme sur la com. de Péron, à env. 2 k. S. O. du ch. l.

 

Mont (le), ham. de 40 hab. de la com. de St-Denis-le-Ceyzériat, à env. 1 k. N. O. du ch. l.

 

Mont (le), ham. de 20 hab. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1200 m. N. O. du bourg.

 

Mont (le), ferme sur la com. de Valeins, à env. 700 m. S. du bourg.

 

Mont (le), ham. de 50 hab. de la com. de Vescours, à env. 1500 S. du bourg.

 

Montadret, ferme du ham. de la Baisse, sur la com. de Beaupont, à env. 7 k. N. du ch. l.

 

MONTAGNAT, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (8 k.). 416 hab.

P. Bourg. – T. Gend. Ceyzériat 4 k. – Percept. St-Denis-le-Ceyzériat. – Gare La Vavrette 5 k. – Ecole mixte.

Le ch. l. n’a que deux maisons, l’église, la cure et quelques bâtiments dont l’école ; il est assis sur une colline étroite au-dessus du confluent de la Reyssouze et de la Vallière, au milieu d’un pays très ondulé et en partie boisé. L’église ogivale, de construction récente, domine un des plus beaux paysages des env. de Bourg.

La route nle n° 75, de Chalon-sur-Saône à Sisteron par Bourg et Pont-d’Ain, traverse la partie O. du territ. ; ce dernier est arrosé du S. au N. par la Reyssouze et au N. E. par son afft la Vallière.

La population est assez disséminée, les ham. portent les noms de : les Arcuires, les Buffets, les Curnillats, les Mathys, les Métrillots, Moulin-Neuf, la Petite Vavrette, la Ravarie. Les fermes et habitations isolées s’appellent : l’Avare, la Châtellenie, le Donchet, Montplaisant, Noirefontaine, Rivoire, Seillon, la Craz, le Cré ou Cri, la Jayre, Pontbeau, Versaillat.

La superficie est de 1372 hect. dont 501 de terres lab., 362 de prés, 8 de pâturages, 1 de vignes, 2 de jardins, 2 de landes, 405 de bois.

La récolte annuelle en année moyenne est de 2000 x de blé, 100 x de méteil, 200 x de seigle, 300 x de sarrasin, 200 x d’avoine, 200 x de maïs, un peu d’orge, colza, chanvre, lentilles, pois, fèves, 3000 x de p. de terre, 1200 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 8000 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 41 chevaux, 15 ânes, 25 taureaux, 80 bœufs,         285 vaches, 175 élèves bovins, 220 porcs, 8 chèvres, 2 béliers, 10 brebis, 5 agneaux.

Au point de vue féodal Montagnat dépendait de la seigneurie de Rivoire.

L’abbé d’Ambronay nommait primitivement à la cure, puis ce fut l’évêque de Bourg et le chapitre de l’église N. D. de Bourg.

 

Montagnat, ham. de 85 hab. de la com. de Feillens, à env. 2500 m. S. E. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 18, de Bâgé-le-Châtel à Vésines.

 

Montagnat, ham. de la com. de St-Jean-sur-Veyle, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Montagne (la). V. Grange de la montagne.

 

Montagne (la), bois communal de 223 hect. sur le territ. d’Ambérieu-en-Bugey.

 

Montagne (la), bois communal de 8 hect. sur le territ. de Ceyzériat.

 

Montagne (la), sommet de 858 m. d’altitude, sur le territ. de Corlier, au N. du bourg.

 

Montagne (la), bois communal de 11 hect. sur le territ. de Jujurieux, section de Chenavel.

 

Montagne (la), ferme sur la com. de Lent, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Montagne (la), bois communal de 45 hect. sur le territ. de Meillonnas.

 

Montagne (la), bois communal de 74 hect. sur le territ. de Rignat.

 

Montagne (la), bois de sapins dans la partie O. du territ. de Sutrieu, sur la montagne de la Rochette.

 

Montagne (la), bois communal de 56 hect. sur le territ. de Villereversure, section de Cormorand.

 

Montagnes. Tout le relief du dépt de l’Ain appartient au Jura méridional ; ce n’est point, à proprement parler, une chaîne de montagnes, c’est un ensemble de chaînes ou de chaînons, de plateaux et de combes à peu près parallèles, sensiblement orientés du N. N. E. au S. S. O.

Les chaînons ne se déroulent pas sans interruption, ils présentent des solutions de continuité nombreuses appelées cluses, néanmoins les diverses parties s’alignent à la suite les unes des autres pour former non pas des lignes droites mais des lignes brisées avec une légère convexité tournée vers la Bresse.

L’ensemble présente un grand caractère d’uniformité et de régularité, la forme générale de ces montagnes a été souvent comparée à celle que présente une pièce d’étoffe plissée régulièrement, dont les plis, tour à tour saillants et rentrants, se suivent comme des vagues se déferlant sur une plage avec diminution progressive de leur amplitude vers l’intérieur.

Ces montagnes sont en général formées de calcaire tendre (oolithique), le sol des vallées est un terrain marneux. A peu près sur toute la longueur des chaînes les monts se terminent presque à pic sur un versant et sont inclinés sur l’autre, quelquefois ils sont également inclinés des deux côtés comme les tuiles d’un toit, de manière à figurer une sorte de voûte calcaire. Les arètes ne sont jamais aigües, presque toujours une riche végétation les recouvre, elles passent d’un chaînon au chaînon voisin en s’infléchissant, parfois sans se rompre, pour former une combe, une vallée plus ou moins étendue mais généralement peu profonde.

Le massif s’étend entre la Bresse et la Suisse, il est contourné par le Rhône de Challex à Lagnieu ; l’altitude des chaînons et des dépressions qu’ils laissent entre eux est d’autant plus grande qu’on se rapproche de la limite orientale, les chaînons forment pour ainsi dire une sorte de gigantesque escalier qui, de la plaine de la Bresse (230 m.), s’élève à la plus haute arête du Jura (1723 m.).

La distance à franchir perpendiculairement aux chaînes pour trouver une différence d’altitude sensible, 100 ou 200 m., est quelquefois de plusieurs kilomètres. Ainsi, quand on a escaladé la berge extérieure, on se trouve dans une plaine ondulée, où les accidents de terrain sont nombreux et importants ; mais il faut arriver à quelque grande cassure, sillonnée par une rivière intérieure pour se rappeler que l’on est sur une montagne.

Tous les chaînons étant à peu près parallèles et penchés au S., il en est de même des vallées, aussi les cours d’eau suivent des directions parallèles presque toujours N. S., sauf l’Oignin qui va du S. au N.

L’étude détaillée de ce massif montagneux peut, au premier abord, paraître compliquée ; elle l’est en effet, et on ne peut se flatter de connaître cette région que lorsqu’on l’a parcourue dans tous les sens. Cependant il semble qu’on peut s’en faire une idée par la description suivante divisée en cinq parties comme paraissent l’être les chaînes à étudier.

1° Les montagnes qui s’étendent à l’O. de la rivière d’Ain portent le nom de monts du Revermont ; elles affectent la forme d’un triangle dont un des côtés longe la Bresse de Coligny à Pont-d’Ain, l’autre suit la rivière d’Ain de Thoirette à Pont-d’Ain, le troisième, plus sinueux, forme la frontière N. du dépt, de Coligny à Thoirette.

Le massif est coupé en deux portions parallèles par la rivière du Suran, à l’O. de cette dernière c’est le Revermont proprement dit dont les sommets passent de 579 m. d’altitude au-dessus de Coligny à 771 au signal de Nivigne, S. O. de Pouillat, pour redescendre à 446 au mont Fayolle, près de Meillonnas, se relever à 594 à la roche de Cuiron, au-dessus de Ceyzériat, s’abaisser à 558 à la Croix de la Dent, à 510 vers St-Martin-du-Mont, 360 vers le ham. de Turgon (com. de Druillat).

A l’E. se trouve la combe de Ramasse et de Drom d’une altitude moyenne de 300 m., puis un autre chaînon présentant les hauteurs du Montion 380, mt Grenier 443, montagne de la Rousse 474.

Entre l’Ain et le Suran se dresse le second chaînon du Revermont, ce chaînon part du mt Olivet 307, au N. de Pont-d’Ain, s’élève à 551 au signal de Hautecour, forme la combe de Romanèche et plus au N. celle de Corveissiat ; à l’O. de ces combes se trouvent : le mt de Corent 464, le mt de Racouze 512, la Tête Béguine 578 ; à l’E. des mêmes combes, sur la rive dr. de l’Ain, les montagnes viennent finir presque verticalement et présentent les hauteurs de Balmont 543, Jarbonne 490, vers St-Maurice-d’Echazeaux 465.

Les monts du Revermont présentent une cassure qui a été utilisée pour le passage de la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Ceyzériat, Hautecour et Serrières-sur-Ain. Une autre cassure, dans les gorges de France vers Meillonnas, a permis le passage du chemin de G. C. n° 18, de Bourg à Nantua par Jasseron, les gorges de Sélignac et Corveissiat.

La vallée du Suran, qui s’étend entre les deux chaînons, est très étroite à l’entrée de la rivière dans le dépt de l’Ain, vers Germagnat, étroite également à la fin du cours, entre les hauteurs de Pampier et de Turgon ; entre ces deux extrêmités elle a env. 1 à 2 k. de largeur.

La vallée de l’Ain qui limite cette région à l’E. est très resserrée, c’est une fracture étroite, profonde et sinueuse.

Toute cette région du Revermont possède un relief relativement peu tourmenté, elle jouit d’un climat doux, elle est en partie boisée, possède de beaux vignobles et de belles cultures.

2° La deuxième chaîne est celle qui s’étend entre la rive g. de l’Ain et les cours de l’Ange, de l’Oignin, du Borrey et de l’Albarine moyenne. Bien que parralèle à la précédente, elle est moins régulière et pousse ses rameaux un peu dans tous les sens.

Un chaînon occupe le terrain entre l’Oignin et son afft l’Ange, il commence au-dessus du confluent de ces deux rivières et se termine sous le nom de montagne d’Emondeaux, au confluent de la Bienne et de l’Ain, présentant des hauteurs ne dépassant que rarement 700 m. Un petit contrefort, la côte de Tama s’étend entre Géovreissiat et Arbent. La vallée de l’Ange à l’E., d’une altitude moyenne de 500 m., est relativement peu large ; à l’O. entre le bief d’Anconnans et l’Oignin se trouve le plateau d’Izernore, 470 m.

Un chaînon étale ses monts entre l’Ain, l’Oignin, le Borrey et le Veyron, il présente beaucoup de sommets dépassant 700 m., le point culminant paraît être une élévation de 797 à l’E. de Chapiat (ham. de Leyssard) ; au N. un sommet près de Chongeat est à 700 m., le chemin de fer de Bourg à Nantua passe en tunnel, entre Cize et Nurieux, sous une montagne de 711 m. ; le piton d’Etables est à 698 m., au S. de St-Alban ou cote 603 et près du ham. de Mortarey 568.

Un contrefort partant de Cerdon et allant vers Brion possède beaucoup de hauteurs dépassant 800 m. et même un mont de 851 m. entre Peyriat et Maillat. Sur la rive g. du Borrey, l’altitude est encore plus élevée, elle atteint 1017 au signal de l’Avocat.

Au S., de Poncin à Ambérieu-en-Bugey, la montagne s’éloigne de la rive dr. de l’Ain, elle présente de nombreuses cassures par où s’écoulent les ruisseaux affts de l’Ain : Veyron, Ecotay, Riez, Oiselon, Seymard. Comme sommets on peut citer dans cette partie : le signal de Chenavel 418, le mt de l’Echaud 504, le mt Luisandre 809, le mt Charvet 754.

Plus à l’E., entre la Mandorne et l’Albarine, se trouvent le plateau d’Aranc, la montagne d’Evosges 838, le signal de Chanay 1084, au N. de Tenay.

3° La troisième chaîne s’étend des frontières du Jura vers Belleydoux au grand coude méridional du Rhône où est le confluent du Guiers.

Cette chaîne est divisée en 3 tronçons par 2 cassures ou cluses :

La première, au S., est celle où coulent l’Albarine et le Furans, rivières séparées par l’espèce de col appelé de la Pierre Percée, à l’altitude de 370 m., qu’on nomme aussi la Combe Noire ou des Hôpitaux. Cette cluse est utilisée pour le passage du chemin de fer d’Ambérieu à Virieu-le-Grand, c’est une vallée tortueuse et profonde de 400 à 500 m.

La cassure du N. est formée par l’étroit défilé où se trouvent le lac de Nantua (entre les rochers escarpés du Mont et le plateau de la Chamoise), la gorge des Neyrolles, le lac de Sylans et la vallée de la Valserine. Cette cluse est également utilisée pour le passage d’une voie ferrée, celle de Bourg à Bellegarde par Nantua.

Le premier tronçon ou tronçon du N. s’étend entre l’Ange et la Sémine, la frontière du dépt du Jura et la cluse de Nantua-Silans ; c’est une région complètement boisée où s’étalent les belles forêts de sapins de Macretet, Niermes, Montréal, Echallon, Puthod. L’altitude moyenne est de 900 m., les sommets principaux sont : la Grange-Tempête 912, à l’E. d’Oyonnax, la Roche de la Chaux 1097, au S. E. du territ. d’Arbent, le mt Charmont 892, près du ham. d’Ablatrix sur la com. d’Apremont, le Mont 904, au-dessus de la ville de Nantua, le mt de Marnand 963, le signal de Biolay 928, le signal de Millières 983, ces trois derniers sur le territ. de Charix, le Délivret 966 sur Belleydoux, le Crêt Mathieu 1276, également sur Belleydoux. La vallée de la Sémine, qui limite le tronçon à l’O., est une faille tortueuse dominée de plus de 300 m. par les hauteurs voisines.

Le deuxième tronçon ou tronçon du centre s’étend de la Cluse Nantua Silans au N. à la faille de Tenay au S., entre l’Oignin, le Borrey et l’Albarine moyenne à l’O. et le Séran à l’E.

Le principal chaînon de ce tronçon part des Neyrolles, présente les monts boisés de la forêt de Moussières, monts aux env. de 1000 m. d’altitude, puis le chaînon vient border la partie O. de la vallée du Séran, s’élève jusqu’à 1237 m. au signal de Planachat, entre Lompnieu et Cormaranche, continue dans la direction N. S. en passant dans la forêt de Gervais 1095, au signal de la Bourbelière 1050, au signal de la Ravière 1055, ce dernier au-dessus du ham. d’Egieu, com. de Rossillon. Ces montagnes sont couvertes de belles forêts, elles présentent des dépressions utilisées pour le passage des chemins : Col de Jalinard, col de la Rochette 1119, col de la Lèbe 925, vallon de l’Arène.

A l’O. de ce chaînon principal se trouve le plateau de Brénod, d’une altitude moyenne de   850 m., où coule l’Albarine supérieure ; il se prolonge au S. par le plateau d’Hauteville d’une altitude moyenne de 850 m., ce dernier est terminé au S. par les chaînons du Dergit 1002, de l’Eculaz et de Lacoux 900-950. Plus au S. sont les hauteurs du territ. d’Hostias 1117, et celle de Jailloux sur Thézillieu.

Entre le Borrey et le plateau de Brénod se trouve un autre chaînon qui s’étend du plateau d’Aranc au lac de Nantua en présentant les sommets de Chamelain 1037, le Molard de l’Orge au S. de la belle forêt de Meyriat, les Monts d’Ain 1031 et la montagne de Chamoise 769.

A l’E. du chaînon principal du deuxième tronçon, le Séran coule dans la belle vallée du Valromey.

Le troisième tronçon ou tronçon du S. est constitué par la région en forme d’éperon qui s’étend de la faille d’Ambérieu-Artemare au N. au Rhône au S. C’est une succession de chaînons brisés, de mamelons qui s’enchevêtrent en tous sens, laissant entre eux des défilés très resserrés et des gorges magnifiques.

Le point le plus élevé est le Molard de Don 1219, montagne conique entre Innimont et Rossillon ; au S. s’élève la montagne de Tantaine 1020, puis celle de St-Benoît 781, et en allant vers le coude du Rhône, la montagne d’Izieu 760 et le mt de Cordon.

A l’O. de ces montagnes se trouvent les monts de la Morgue 966, sur Lompnaz ; entre la Pernaz et la Brivaz, les monts de Luide 692 et de Souhait 682, sur Seillonnaz ; les hauteurs de Cuny entre Bénonces et Villebois ; plus au N., les roches d’Argironne et le signal de Crêt le Pont 1050, les mamelons boisés de la Chartreuse de Portes 961, les plateaux et gorges profondes de Conand et d’Arandas. On trouve encore un chaînon qui de Crêt le Pont, par le mt Falcon et le Gier, va finir à la tour de St-Denis près d’Ambérieu-en-Bugey, en bordant au N. E. le ravin de Vaux, Févroux, au S. E. duquel sont les escarpements de la Battière de Grener.

A l’E. du Molard de Don existe une profonde dépression dont le centre, en forme de fer à cheval, est le cirque de Belley ; cette dépression est bordée à l’E. par la montagne de Parves ayant une direction S. N., cette montagne, qui paraît appartenir au système alpin, est détachée de la chaîne savoyarde par la fissure où coule le Rhône au-dessous du fort de Pierre-Châtel.

La montagne de Parves est terminée au N., entre le Furans et le Séran, par une série de hauteurs d’env. 400 m. allant rejoindre à Virieu-le-Grand les derniers contreforts du signal de la Bourbelière.

4° La quatrième chaîne s’étend sur les rives dr. de la Valserine et du Rhône jusqu’à Culoz ; elle est coupée dans sa partie N. par la profonde vallée de la Semine.

Entre cette rivière et la Valserine on trouve une série de chaînes plus ou moins élevées, séparées par des vallées assez encaissées ; on y trouve aussi le plateau de Champfromier, de 1200 à 1400 m. d’altitude. Les principaux sont : le Crêt de Chalam 1548, le Crêt aux Merles 1450, tous deux sur Forens, le Crêt du Mont 1380, sur le territ. de Champfromier.

Au S. de la Sémine, la chaîne prend le nom de chaîne du Valromey ou massif du Colombier, elle s’étend dans une direction N. S. entre le Séran et le Rhône, sur env. 35 k., présentant dans sa partie S. E., au-dessus du Rhône, une falaise abrupte de près de 1000 m. de hauteur. Les points culminants sont : le Crêt de Beauregard 1252, sur les limites des territ. d’Ochiaz et de Lalleyriat, le signal de Retord 1322, sur Billiat, le Crêt du Nu 1355, sur Injoux, le signal du Pré-Carré 1234, sur Hotonnes, le plateau de la Chartreuse d’Arvières 1442, le Gd-Colombier 1534, un des points de vue les plus beaux du dépt, le signal de Cuerme 1446, dominant les marais de Lavours où la chaîne s’arrête.

Au N. de la vallée du Séran ou Valromey se trouve le plateau du Retord, d’une altitude moyenne de plus de 1000 m. ; ce plateau est fermé au N. par le Crêt de Beauregard.

Les 2e, 3e et 4e chaînes ne sont pas séparées complètement les unes des autres ; ainsi la chaîne du Colombier rejoint au N. les monts de la forêt de Moussières, extrêmité septentrionale du tronçon du centre de la 3e chaîne ; de même, le plateau de Brénod se soude vers le S. par les plateaux de Corlier et de Montgriffon aux chaînons de la 2e chaîne du mt Luisandre et du mt Charvet, etc.

5° La cinquième chaîne est la plus orientale et aussi la plus élevée non seulement des montagnes du dépt de l’Ain mais encore de tout le massif du Jura. Elle s’étend dans une direction N.-E. S.-O. sur la rive g. de la Valserine ; ses pentes très raides à l’O. s’adoucissent à l’E. en terrasses successives couvertes de belles forêts et vont finir sur le Rhône à travers les fertiles campagnes du pays de Gex.

Le point le plus élevé de cette chaîne est le Crêt de la Neige 1723, c’est le point culminant du dépt ; en allant de ce Crêt vers le N. on trouve les sommets du Montoissey 1671, la Maréchaude 1665, le Colomby de Gex 1691, le Montrond 1600, ce dernier au-dessus du col de la Faucille 1323.

Au S. du Crêt de la Neige s’élèvent : le Reculet 1720, la Roche 1648, le Crêt de la Goutte 1624, le Gd Credo 1608, le Sorgia 1243.

 

Montagne-Noire, bois communal de 106 hect. sur le territ. de Revonnas.

 

Montagneux ou Montagnieu, gros ham. de la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 3 k. S. du ch. l., près du Moignans et du chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse par Saint-Trivier.

Ce ham. est divisé en haut et bas ou Montagneux-école 45 hab. et Montagneux-église         160 hab. – Ecole mixte. – Ancienne paroisse de St-Trivier dont la chapelle existe encore.

 

MONTAGNIEU, com. du cant. de Lhuis (10 k.), arrt de Belley (32 k.), à 51 k. de Bourg.  387 hab.

P. T. et Percept. Serrières-de-Briord 3 k. Gend. et Gare P.-L.-M. Villebois 7 k. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé partie en montagne, partie en plaine, dans la vallée du Rhône, il est arrosé par ce fleuve et par un de ses affts de dr. la Brivaz. Un autre afft, la Pernaz, forme la limite N. O. avec Serrières-de-Briord.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon avec un embt allant du ham. des Granges au pont de Briord.

Le ch. l., agglomération de 194 hab., est sur la hauteur, sur le chemin d’I. C. n° 37, des Granges au col de Talbacon par Lompnas.

Le ham. des Granges compte autant d’hab. que le bourg, il est en plaine, sur la Brivaz ; on l’appelle Granges de Serrières ou Granges sous Buvat. Une maison isolée porte le nom de les Verchères.

La superficie est de 598 hect. dont 175 de terres lab., 15 de prés, 20 d’herbages, 5 de pâturages, 5 de landes, 1 de jardins, 87 de vignes, 250 de bois.

En année moyenne, la récolte est d’env. 650 x de blé, 100 x de sarrasin, 150 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de seigle, orge, haricots, pois, fèves, 2500 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 400 x de foin, 2000 hectol. de vin dont plusieurs de vin estimé.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 41 chevaux, 4 mulets, 12 ânes, 2 taureaux,   115 vaches, 15 élèves bovins, 2 béliers, 5 brebis, 5 moutons, 5 agneaux, 40 porcs, 6 chèvres.

Commerce de vin, au ch. l. on trouve 4 auberges, au ham. des Granges 3 épiciers. L’industrie est représentée au bourg par une petite fabrique de cannes pour parapluie, au ham. des Granges par un moulin à blé sur la Brivaz et une fabrique de chaises occupant de 20 à           25 ouvriers.

Dans l’ancienne paroisse, le prieur d’Innimont nommait à la cure.

 

Montagrinoz, petit ham. de la com. d’Illiat, à env. 500 m. N. du bourg.

 

Montaillet, château sur la com. de Jujurieux, à env. 200 m. du bourg.

 

Montailloux, de bise et de vent, deux fermes sur la com. de Corbonod, à env. 5500 m. N. O. du ch. l., elles sont séparées par le torrent de Rimal.

 

Montaine (Bief de), petit ruisseau afft de dr. du Rhône, cours d’env. 3 k. sur le territ. de Bellegarde ; reçoit à dr. le bief de Manant qui vient de Vouvray.

 

Montalapiaz, ham. de 60 hab. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 3500 m. S. E. du bourg, sur l’embt du chemin d’I. n° 6, allant de St-Nizier-le-Bouchoux à Montpont (Jura).

 

Montalibord, ferme sur la com. de Vescours, à env. 2 k. S. E. du bourg, près d’un étang du même nom. – Ancien fief possédé au XVIIe. siècle par la famille Maréchal.

 

Montaliègre, petit ham. de la com. de Servignat, à env. 1800 m. N. O. du bourg.

 

MONTANAY, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (12 k.) à 48 k. de Bourg. – t – 702 hab.

P. et Gare P.-L.-M. Neuville-sur-Saône (Rhône) 2500 m. – Percept. Sathonay. – Gend. Trévoux. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Le territ., à la limite du dépt, est situé sur un plateau dominant la Saône à l’O. et s’étendant sur la Dombes au N. E. Il est arrosé par le ruisseau des Quatre Torrières qui le sépare au N. de Civrieux et de Massieux et qui se grossit sur la com. du petit ruisseau de Rongeau. Au S. E. le ruisseau de Charabut, afft du ruisseau des Echets, sert de limite au territ. de la com. en même temps qu’à celui du dépt.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 38, de Montluel à Neuville-sur-Saône par Tramoyes, chemin qui passe au bourg. Dans la partie centrale et croisant le chemin ci-dessus, passe le chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse par Ambérieux-en-Dombes et St-Jean-de-Thurigneux.

Le ch. l. est au ham. appelé la Mairie, il compte env. 75 hab., mais d’autres ham. sont situés tout à fait à proximité, de telle sorte que l’agglomération peut être considérée comme d’env. 600 hab.

Les ham. portent les noms de : la Barnelle, Bourchanin, la Croix Blanche, les Echerolles ou St-Galmier, Filliat, la Gde Charrière, Marjon, Mas-Mathieu, Moriau ou Moriot, Neyrot, le Ray, la Tour de Salornay, la Vaune ou Vosne, le Dîme. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : Binon, Etang de Mau, la Farinière, le Fayet, la Grange Durand, la Goutte, Parenthy, le Pavé, le Villars.

La superficie est de 1323 hect. dont 880 de terres lab., 210 de prés, 15 d’herbages, 10 de vignes, 1 de landes, 1 de jardins, 2 de cultures maraîchères, 164 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3000 x de blé, 150 x de seigle, 100 x de maïs, 500 x d’avoine, un peu d’orge, sarrasin, haricots, pois, fèves, chanvre, navette, 100 x de colza, 3500 x de p. de terre, 4500 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 6500 x de foin,        280 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 90 chevaux, 10 ânes, 10 taureaux, 40 bœufs,         250 vaches, 120 élèves bovins, 8 béliers, 70 brebis, 20 moutons, 10 agneaux, 250 porcs,       65 chèvres.

Commerce de produits agricoles et surtout du lait expédié sur Lyon. 4 auberges, 1 boulanger, 2 épiciers. Pas d’industrie.

Montanay a une origine très ancienne, on y a trouvé des médailles et des poteries antiques ; cependant dans l’histoire locale, il n’est fait mention de cette com. qu’à partir du Xe. siècle. Il ne reste que quelques pans de murs de l’ancien château, cette seigneurie fut possédée, à partir du XIIIe. siècle et successivement par les sires de Beaujeu, les familles de Chalamont, Maréchal, de Gorrevod, Livet, de Tenay, de Villeroy.

L’église dépendait autrefois de l’abbaye de l’Ile-Barbe.

 

Montanet, ham. de 70 hab. de la com. de Perrex, à env. 1200 m. O. du bourg, près du chemin d’I. C. n° 20, de Villars à St-Trivier-de-Courtes par St-Cyr-sur-Menthon.

 

Montange, petit moulin à blé, sur l’Oignin, com. de St-Martin-du-Fresne, à env. 800 m. O. du bourg.

 

MONTANGES, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (8 k.), arrt de Nantua (21 k.), à 63 k. de Bourg. 422 hab.

B. P. t. – Gend. et Percept. Châtillon-de-Michaille. – Gare P.-L.-M. St-Germain-de-Joux. – Ecole primaire de garçons au ch. l., école mixte au ham. d’Echazeau.

Le territ. est situé entre la Valserine, qui le sépare à l’E. de Confort, et la Sémine qui le limite au S. avec Châtillon-de-Michaille. Le confluent de ces deux rivières a lieu à l’extrêmité S. E. du territ., juste en dessus du bourg de Châtillon-de-Michaille.

La com. est en outre arrosée par la Sundezan, afft de dr. de la Valserine, venant du territ. de Champfromier et finissant près du moulin Vy.

Le pays est presque entièrement en montagnes dont les parties hautes sont couvertes de bois, le sol est général assez fertile, l’altitude varie de 800 à 1100 m.

Le ch. l. est sur le chemin de G. C. n° 14, de Forens à Trébillet, c’est une agglomération de 284 hab., à flanc de coteau, au pied de mamelons boisés, entrecoupés de cultures. Le village, dont l’église est à la partie supérieure, est assez bien bâti, propre mais irrégulièrement disposé.

Les ham. sont : le Fay et Ruty, dans une combe fertile, au milieu de bouquets d’arbres et de prés verts, le Trébillet, sur les bords de la Sémine, le Pont de Confort, près du confluent de la Sémine et de la Valserine, le Collet, Echazeau, les Quarts.

Les fermes ou habitations isolées portent les noms de la Combert, Coz, Crétet, Etraz, la Levaz, Leyriat, la Namphée, le Nan Blanc, Petit Marnod, Pré Basson, les Sauges, la Teppe, Vy.

La superficie est de 1370 hect. dont 261 de terres lab., 110 de prés ou herbages, 165 de pâturages, 20 de vignes, 2 de jardins, 529 de landes, 267 de bois.

En année moyenne, la récolte est d’à peu près 600 x de blé, 400 x de seigle, un peu d’orge, d’avoine, de chanvre, 3000 x de p. de terre, 5000 x de fourrages art., 3000 x de foin,           500 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 4 chevaux, 2 mulets, 5 taureaux, 50 bœufs,           170 vaches, 55 élèves bovins, 50 brebis, 25 moutons, 30 agneaux, 80 porcs, 10 chèvres.

Commerce de charbon de bois et de fromages, 3 auberges, 2 épiceries. Comme industrie, un moulin à blé à Trébillet, une fabrique de plâtre à Pré-Basson, une fromagerie qui, en 1903,     a mis en œuvre 2300 hectol. de lait.

Le prieur de Nantua nommait jadis à la cure.

 

Montanière (la), ferme sur la com. de Pougny, à env. 3 k. N. du ch. l.

 

Montaplan, petit ham. de la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 1300 m. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 7, de Chalamont à Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne.

 

Montaplan, ferme sur la com. de Cordieux, à env. 2600 m. N. du bourg.

 

Montaplan, petit ham. de la com. d’Etrez, à env. 2200 m. N. O. du bourg.

 

Montaplan, ferme sur la com. de Foissiat, à env. 3 k. du bourg.

 

Montaplan, ferme sur la com. de Laiz, à env. 600 m. N. du bourg.

 

Montaplan, deux maisons isolées sur la com. de Massignieu-de-Rives, à env. 1200 m. N. du ch. l.

 

Montaplan, ham. de la com. de Mollon, sur le plateau, à env. 2 k. S. O. du ch. l.

 

Montaplan, ferme sur la com. de Monthieux, à env. 1500 m. du ch. l., près du chemin de      G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux.

 

Montaplan, ham. de 70 hab. de la com. de St-Etienne-du-Bois, à env. 1 k. S. du bourg, près de la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg.

 

Montaplan, petit ham. de la com. de St-Jean-sur-Veyle, à env. 3500 m. du bourg.

 

Montarfier, ham. de 20 hab. de la com. de Virignin, à env. 3500 m. N. du bourg. – Château du XVe. siècle. – Ancien arrière-fief du chapitre de Belley.

 

Montarieux, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 650 m. O. du ch. l.

 

Montarquis, petit ham. de la com. d’Echallon, à env. 1800 m. N. O. du ch. l.

 

Montatin (Grand et Petit), deux ham. d’ensemble 110 hab. de la com. de Cras-sur-Reyssouze, à env. 1200 m. O. du bourg.

 

Montratray ou Mont-à-Tray, ham. de 30 hab. de la com. d’Ars, à env. 500 m. du bourg.

 

Montbattant, cours d’eau de 1500 m. de long unissant la grande et la petite Veyle, à l’O. du territ. de la com. de Pont-de-Veyle.

 

Montbellon, ferme sur la com. de Mollon, sur le plateau, à env. 2500 m. O. du bourg.

 

Montbègue, ham. de 35 hab. de la com. de Druillat, à env. 4500 m. N. O. du bourg.

 

Montberthoud, ham. de 25 hab. de la com. de Savigneux, à env. 500 m. S. du bourg, près du ruisseau de la Pierre. – Ancien prieuré dépendant des religieux de Cluny qui existait depuis longtemps, au XIe. siècle, ainsi que le constate une notice de 1097, ce prieuré avait de nombreuses possessions en Dombes et même en Bresse. – Des franchises furent accordées en 1223 aux habitants de ce village, par leur comte. – Au XVIIe. siècle, les officiers du prince de Dombes firent d’office, et malgré l’opposition des abbés de Cluny, reconstruire une partie des bâtiments du monastère ; une aile de ces bâtiments subsiste encore et est utilisée comme grange, il n’y a plus de trace de l’église.

 

Montbiat, ham. de 60 hab. de la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Montblanc, ferme sur le territ. de St-Germain-sur-Renom, à env. 2300 m. N. E. du bourg.

 

Montbreyzieu, ham. de 45 hab. de la com. de Contrevoz, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Montbrillant ou Montbriand, château sur la com. de Messimy, à env. 300 m. S. du bourg ; ce château est un des plus beaux du dépt.

 

Montbuiron, ferme sur la com. de St-Sulpice, à env. 1 k. S. O. du bourg.

 

Montbuisson, ham. de 50 hab. de la com. de Crans, à env. 2500 m. O. du bourg.

 

Montburon, ham. de 60 hab. de la com. de Confrançon, à env. 1 k. N. du bourg. – Ancienne seigneurie avec château fort bâti en 1280 par Guillaume de St Sulpice qui en prit le nom. Cette seigneurie fut achetée vers la fin du XVIIe. siècle par les frères Chossat.

 

MONTCEAUX, com. du cant. de Thoissey (12 k.), arrt de Trévoux (23 k.), à 36 k. de Bourg. – t – 486 hab.

P. Gend. et Percept. à Montmerle 4 k. – Gare P.-L.-M. Belleville (Rhône) 6 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. ondulé est arrosé par la Calonne qui le traverse de l’E. à l’O. venant de Chaneins et allant sur Guéreins. Il est desservi par le chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par Châtillon-sur-Chalaronne et le bourg de Montceaux, agglomération de 113 hab. Dans la partie S. O. de la com. passe le chemin d’I. C. n° 38, de St-Jean-de-Thurigneux à Belleville.

Le sol est argileux par moitié, l’autre partie est ou calcaire ou sablonneux.

Les ham. portent les noms de : Aille, la Bâche, Béthenin, le Beurre Noir, en Bouzet, Charlet, le Chopin, les Fourches, la Grange Noire, le Quarteron autrefois St-Maurice, le Reverdy, Rivaux, Grand et Petit Rivolet, le Sorbier autrefois Croix St-Maurice.

Les fermes ou habitations isolées s’apellent : la Bâtie, Bourdon, le Cras, les Fresnes, les Parelles, le Peloux, Milancaze, Montval, Moulin Chapuis, Moulin Crozet, Niclettes, Raguin, Rosette, les Rousses, les Vernes.

La superficie est de 1003 hect. dont 605 de terres lab., 120 de prés, 2 de pâturages, 150 de vignes, 2 de jardins, 4 de landes, 65 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’env. 3800 x de blé, 100 x de seigle, 800 x de sarrasin,    200 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de fèves et de chanvre, 200 x de navette, 400 x de colza, 5000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 8500 x de fourrages art., 3500 x de foin, 4800 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 33 chevaux, 7 ânes, 8 taureaux, 40 bœufs,   220 vaches, 120 élèves bovins, 10 brebis, 10 moutons, 5 agneaux, 200 porcs, 200 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle ne fait pas de commerce spécial, comme industrie on trouve trois petits moulins sur la Calonne.

Jadis Montceaux dépendait du comté de la Bâtie, le doyen de Montberthoud, au nom de l’abbé de Cluny, nommait à la cure.

 

Montceaux, ferme sur la com. de Domsure, à env. 1500 m. E. du bourg.

 

Montceaux, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 2500 m. S. O. du ch. l.

 

Montcel, ham. de 90 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 2500 m. S. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze.

 

MONTCET, ou Moncet, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (10 k.), 403 hab.

P. T. et Gare à Polliat 6 k. – Percept. et Gend. à Bourg. – Ecole mixte.

Le territ. est presqu’en entier sur une colline de 246 m. d’altitude, entourée de trois côtés,      S., E. et N. par l’Irance.

Le bourg, agglomération de 126 hab., est situé à l’intersection de l’embt du chemin de G. C. n° 26, allant de Logis-Neuf à Corgenon, avec le chemin d’I. C. n° 17, de St-Georges-sur-Renom à Montrevel.

Les ham. portent les noms de : Champelet, les Crenets, les Etrets, Izelet, les Manins, les Martins, les Pierrières, les Quinsons, les Vernays, les Viran. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Bois, Bréquet, le Châtelard, le Costard, la Craz, la Gouille, les Grandes Raies, l’Ilon, les Masson, les Nances, les Rippes, Tarlet, Térive, Verjon, les Vêpres, le Verger.

La superficie est de 657 hect. dont 378 de terres lab., 167 de prés, 25 de pâturages, 3 de vignes, 1 de jardins, 48 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 2300 x de blé, 700 x de sarrasin, 800 x de maïs, un peu de méteil, seigle, orge, avoine, chanvre, colza, navette, haricots, fèves, 2800 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 250 x de fourrages art., 3500 x de foin, 100 hectol. de vin.

On trouve des pommiers et poiriers en assez grand nombre, quelques noyers et pruniers.

On compte un effectif moyen de 40 chevaux, 5 ânes, 16 taureaux, 45 bœufs, 210 vaches,    140 élèves bovins, 300 porcs, 45 chèvres.

La population d’aisance moyenne est composée de fermiers, elle est entièrement agricole et fait peu de commerce, 2 auberges ; l’industrie est représentée par une tuilerie et deux petits moulins à Izelet et au Châtelard.

L’église romane a été bâtie en 1870 ; le droit de nomination à la cure appartenait d’abord aux archevêques de Lyon puis il passa aux religieux de Tournus.

 

Montcet (le), ham. de 45 hab. de la com. de Béreyziat, à env. 2 k. O. du bourg, sur le chemin d’I. C. n° 30, de Villars à St-Trivier-de-Courtes.

 

Montcet, ferme sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 2 k. S. du ch. l.

 

Montcéty, ferme sur la com. de Marboz, à env. 500 m. S. du bourg.

 

Montcey (le), ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, à env. 600 m. O. du bourg.

 

Montchardière (la), ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 3500 m. S. E. du bourg, au     S. du ham. de Teppe de Biche.

 

Mont-Châtel, bois communal de 14 hect. sur le territ. de Pressiat.

 

Montcharret ou Montcharvet, ham. de la com. de St-Julien-sur-Reyssouze, à env. 800 m.      N. E. du bourg.

 

Mont-Choisi, château sur la com. de Chazey-Bons, au S. du ch. l., sur une élévation de      313 m. d’altitude, près du chemin de fer.

 

Montchoisi, ferme sur la com. de St-André-de-Corcy, à env. 1500 m. E. du bourg.

 

Montcindroux, ham. de 75 hab. de la com. de Marsonnas, à env. 2500 m. N. O. du bourg.

 

Montclair, ferme, ancien château fort, sur la com. de Virieu-le-Petit, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

Montcler ou Montclair, ham. de 150 hab. de la com. de Foissiat, à env. 1500 m. E. du bourg.

 

Mont-Cocu, ferme sur la com. de Cheignieu-Labalme, à env. 400 m. du ch. l.

 

Montcoin, ham. de 70 hab. de la com. de Perrex, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Montcolon, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 2 k. N. du ch. l.

 

Mont-Cornet, montagne au N. du bourg des Neyrolles ; sur la cime se voient les restes d’un ancien château fort qui protégeait les vasseaux de l’abbaye de Nantua et les maintenait dans l’obéissance.

Il n’empêcha pas le village d’être pillé et brûlé par Etienne II, sire de Thoire et Villars, au temps de ses luttes avec l’abbaye.

On appelait aussi ce château Montcurnil.

 

Mont-Cornet, petit ruisseau qui descend de la montagne du même nom et finit dans le Merloz.

 

Montcottent, deux fermes sur la com. de St-Germain-sur-Renom, à env. 800 m. N. du ch. l.

 

Montcroissant, ferme sur la com. de Villars, à env. 3 k. S. du ch. l. – Ancien petit fief possédé au commencement du XVIIe. siècle par la famille Brottin.

 

Mont-Crozier, ham. de 90 hab. de la com. de Dommartin, à env. 4 k. S. E. du ch. l., un peu au N. du chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Montrevel et Bâgé-le-Châtel.