Mi - Mom

Miards (les), ferme sur la com. de Villemotier, à env. 400 m. du bourg.

 

Michaudie (la), ferme sur la com. de Gex, à env. 19 k. O. de la ville, section de Mijoux, combe d’en Bas.

 

Michel, petit ruisseau afft de l’Albarine, sur le territ. d’Argis.

 

Michelard (le), ferme sur la com. de Chaneins, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Micholière (la), ferme sur la com. d’Ambérieux-en-Dombes, à env. 3 k. E. du bourg.

 

Michollet, ham. de 50 hab. de la com. d’Ars-sur-Formans, touche le bourg.

 

Michon (le), ferme sur la com. du Montellier, à env. 500 m. du ch. l.

 

Midi ou Midy, petit ham. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 1200 m. S. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze.

 

Miel. V. Apiculture.

 

Mière (la), ferme sur la com. de Loyettes, à env. 4 h. N. E. du ch. l.

 

Mieugy, ham. de 90 hab. de la com. d’Anglefort, à env. 1800 m. N. du bourg, sur la route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley.

 

Mieujon (le), petit afft de g. du ruisseau de l’Aigue-Morte, source au ham. de Massignieu, territ. de Belmont, cours torrentueux d’env. 2 k.

 

Mieulens, habitation de la com. de Belley, à env. 800 m. S. O. de la ville.

 

Mifavre, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 2500 m. S. du bourg, près du ruisseau de Petite Loèze.

 

Migeleine, étang de 4 hect. et ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 2500 m. S. O. du ch. l.

 

Migieu ou Mizieu, ham. de la com. de Nattages, à env. 1200 m. N. E. de la mairie. – Ancienne seigneurie achetée par les chartreux de Pierre-Châtel en 1654.

 

Mignotières (les), ham. de 175 hab. de la com. de Genay, à env. 500 m. S. du bourg.

 

Mijoux, ham. de 200 hab. de la com. de Gex, à env. 15 k. N. O. du ch. l., sur le chemin de   G. C. n° 16, de Bellegarde à la route nle n° 5, de Paris à Genève par la Faucille ; près de la Valserine et point de départ de la route départementale pour St-Claude (Jura). – Ce ham. est le ch. d’une section spéciale de la com. de Gex. B. P. T. t. Ecoles primaires de garçons et de filles.

On donne le nom de Combe de Mijoux à toute la partie supérieure de la vallée de la Valserine, elle se divise par rapport au ham. de Mijoux en combe d’en haut et combe d’en bas.

 

Milencaze, petit ham. de la com. de Montceaux, à env. 2 k. E. du bourg, sur un plateau près des bois.

 

Milieu, ham. de 100 hab. de la com. de Lhuis, à env. 1800 m. N. O. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 29, de Serrières-de-Briord au port de Groslée par Lhuis.

 

Milieu, petit lac près du ham. du même nom, territ. de Lhuis, se déverse dans le Rhône par le ruisseau du Vivier.

 

Millerat, maison isolée sur la com. de Cruzilles-les-Mépillat, à env. 1300 m. du ch. l.

 

Millère (la), deux maisons sur la com. de Cormaranche, à env. 600 m. du bourg, à l’altitude de 840 m.

 

Millet, une centaine d’hect. de l’arrt de Bourg sont consacrées à la culture du millet, la production moyenne par hect. est d’env. 11 x ou 16 hectol.

 

Millet, ferme sur la com. de Sandrans, à env. 2800 m. S. E. du bourg.

 

Millets (les), ham. de 40 hab. de la com. de Manziat, à env. 400 m. N. du bourg.

 

Milliatière. V. Mulatière.

 

Millières (les), ferme sur la com. de Lagnieu, à env. 1600 m. du ch. l.

 

Millières (les), montagne de 983 m. d’altitude, sur le territ. de Charix, au N. E. du bourg.

 

Million, ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 3500 m. O. du bourg.

 

Minard (le), bois de 27 hect. sur le territ. de Conand.

 

Mine (la), étang de 33 hect. et ferme sur la com. de Lapeyrouse, à env. 2500 m. S. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 6, de Lapeyrouse à St-Bernard par Trévoux.

 

Mine (la), ferme du ham. de Chamoise, com. de St-Martin-du-Fresne, à env. 4 k. N. E. du bourg.

 

Mines. Le service des mines du dépt de l’Ain ressortit à l’arrt minéralogique faisant partie de la division du N. E. qui comprend les cinq dépts de l’Ain, de Saône-et-Loire, de la Côte-d’Or, du Doubs et du Jura.

Cet arrt comprend deux sous-arrts, Chalon-sur-Saône et Dijon. L’Ain et Saône-et-Loire forment le sous-arrt de Chalon-sur-Saône ; un contrôleur des mines est en résidence à Bourg.

Le dépt de l’Ain possède onze concessions de mines savoir : 1 de lignite, Soblay, 3 de minerai de fer : Vaux, Villebois, Serrières-de-Briord ; 7 de calcaire asphaltique ou de bitume imprégnant des substances autres que le calcaire : Seyssel-Pyrimont, Forens N., Forens S., Lélex-Chézery, St-Champ, Orbagnoux, Confort. De ces onze concessions, dix sont en chômage, une seule est exploitée celle de calcaire asphaltique de Seyssel-Pyrimont.

 

Minel, ferme sur la com. de Meximieux, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Mingea, ham. de 20 hab. de la com. de Pérouges, à env. 800 m. du bourg.

 

Minimes (les), château dans la partie N. O. du bourg de Montmerle, possède une chapelle et une tourelle du haut de laquelle on jouit d’une vue fort étendue dans la vallée de la Saône et le bas Beaujolais.

 

Minimes (les), ham. de 35 hab. de la com. de Parcieux, touche presque le bourg au N.

 

Minoteries et Moulins. D’une enquête faite en 1902 il résulte que le dépt de l’Ain possède  349 moulins ayant au total 594 paires de meules et 353 paires de cylindres ; ces moulins peuvent fournir par jour un minimum de 8000 x de farine et un maximum de 25000 x.

Il faut tenir compte que beaucoup de ces moulins sont situés sur de petits cours d’eau et par suite chôment une partie de l’année ; par contre des minoteries importantes sont situées à Bellegarde, Bourg, Pont-d’Ain, Chazey-Bons, Mornay, Germagnat, Mézériat, St-Julien-sur-Veyle, Léaz, etc. ; ces grandes usines ont une production uniforme toute l’année.

La même enquête a fait ressortir que, dans une année moyenne, les moulins et minoteries du dépt convertissaient en farine 1725000 hectol. ou 1300000 x de blé fournissant à peu près 950000 x de farine.

La production de cette dernière n’est pas uniforme toute l’année, elle diminue pendant les mois d’été et pendant les gelées d’hiver, cette production varie de 56000 x en juillet à 84000 x en novembre.

Le dépt de l’Ain est donc bien doté en moyens de mouture, ce qui lui permet non seulement d’écraser sa récolte de blé, mais encore d’être importateur de cette céréale et exportateur de farine (V. ce mot)

Dans les petits moulins il y a presque toujours une paire de meules affectées à l’écrasement de grains, autres que le blé, pour la nourriture du bétail.

 

MIONNAY, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (18 k.), à 42 k. de Bourg. – t – 423 hab.

P. Gend. St-André-de-Corcy 4 k. – Percept. Sathonay. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 288 m., sur la ligne de Bourg à Lyon-Croix-Rousse, entre les stations de St-André-de-Corcy (4 k.) et des Echets (3 k.). – Ecole mixte et école enfantine.

Le territ. est situé sur le plateau de la Dombes, il renferme quelques étangs desséchés et dans la partie S. une grande portion de l’ancien marais des Echets dont le ruisseau du même nom contourne la partie N.

La com. est desservie par la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg ; le bourg, petite agglomération de 76 hab., est sur cette route.

Les ham. portent les noms de : les Echerolles, le Falot, la Forêt, la Fretaz, Gaillebot, Grenoble, Montfleuri, Montsion, Petit Logis, Polleteins, les Platières, la Salle. Les fermes et habitations isolées s’appellent : la Baronnie, Beaubretaz ou Bois Bretaz, Beau-Logis, Billard, le Bois, les Brosses, la Champaye, Chantegrillet, la Déguiriat, l’Epi d’or, le Fayard, Gd Logis, la Griotte, la Marfondière, le Plançon, le Poussey ou Puissaye, les Ragès, St Virand, les Verchères.

La superficie est de 1355 hect. dont 500 de terres lab., 333 de prés, 2 d’herbages, 2 de pâturages, 1 de vignes, 2 de jardins, 50 de landes, 230 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 3000 x de blé, 250 x de seigle, 100 x de sarrasin, 800 x d’avoine, un peu de vin, maïs, colza, chanvre, 3000 x de p. de terre, 5000 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 10000 x de foin, 70 x de navette.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 63 chevaux, 1 mulet, 8 ânes, 10 taureaux, 70 bœufs, 350 vaches, 130 élèves bovins, 200 porcs, 100 chèvres, une dizaine d’animaux de l’espèce ovine.

La com. est complètement agricole, elle n’a pas d’industrie et ne fait aucun commerce méritant d’être cité. Elle possède une foire le 20 mai. 1 charron, 4 épiciers, 1 géomètre,          3 auberges, etc.

Mionnay était une des trois com. du cant. de Trévoux qui dépendaient de la Bresse ; les dames de St-Pierre-de-Lyon y avaient un prieuré, l’abbesse de St Pierre présentait à la cure.

Au point de vue féodal, Mionnay dépendait de la seigneurie de Miribel.

 

Mions, étang de 2 hect. et ferme sur la com. de Monthieux, à env. 800 m. S. du bourg.

 

Miraillet, quartier du ch. l. de la com. de Cormaranche.

 

Mirandel, nom d’une tuilerie sur la com. de Lavours, à env. 2 k. N. du ch. l., à l’extrêmité    N. E. du territ.

 

Mirevol, petit ruisseau afft de dr. de l’Ain, sur le territ. de Mollon.

 

MIRIBEL, com. du cant. de Montluel (9 k.), arrt de Trévoux (24 k.), à 52 k. de Bourg.      3370 hab.

B. P. T. t. Gend. – Percept. comprenant les com. de Beynost, Miribel, Neyron, Rillieux, St-Maurice-de-Beynost. – Gare P.-L.-M., à l’altitude de 176 m., sur la ligne d’Ambérieu-en-Bugey à Lyon, entre les deux haltes de St-Maurice-de-Beynost 2 k. et Neyron 2 k., à 11 k. de la station de Lyon-Brotteaux. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école maternelle au ch. l. ; écoles mixtes dans les ham. de Mas-Rillier, les Echets, Vancia.

Le territ. de Miribel est le deuxième du cant. pour la superficie et le premier pour la population ; il s’étend en grande partie sur le plateau de la Dombes jusqu’au marais des Echets ; une autre partie comprend la Côtière et les îles dans le cours du Rhône, ce fleuve formant la limite S.

Dans la partie de la Dombes coule le ruisseau des Echets et quelques uns de ses petits affts.

La com. est desservie par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua, route qui traverse le ch. l. d’où part le chemin d’I. C. n° 21, allant à Sathonay par Rillieux avec embt du Mas-Rillier aux Echets. Au Mas Rillier aboutit le chemin d’I. C. n° 32, venant de Châtillon-sur-Chalaronne par Ambérieux-en-Dombes et Tramoyes.

Enfin la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, traverse la partie N. O. du territ. desservant les ham. de Vancia et des Echets.

Le bourg ou ch. l., agglomération de 2396 hab., est situé sur une balme de gravier au pied de laquelle coule le Rhône ; on y remarque de très jolies villas et maisons bourgeoises, il a deux faubourgs, l’un celui de St-Martin, est situé au pied du côteau, entre celui-ci et l’extrêmité de la balme, l’autre, celui de la ville, est sur le côteau même.

L’église date de la fin de l’Empire, au faubourg St-Martin il y a une église paroissiale très ancienne, l’hôtel de ville est assez coquet.

Les ham. portent les noms de : les Echets, le Four à Chaux, le Mas-Rillier, Vancia. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : 1° près du bourg, le Chanal, la Lune ; 2° sur le plateau, Grange les Retz, Rosages ou Rosarges, la Tourbière, Polsinge ; 3° dans les îles du Rhône, Brotteaux, Berlie, les Invalides.

La superficie est de 2713 hect dont 1663 de terres lab., 300 de prés, 57 d’herbages, 25 de pâturages, 95 de vignes, 26 de landes, 2 de jardins, 35 de cultures maraîchères, 308 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 9000 x de blé, 1200 x d’avoine, un peu de seigle, de sarrasin, de colza, 14000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 3500 x de fourrages art., 8500 x de foin, 2500 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux pêchers, quelques pommiers, poiriers et pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 435 chevaux, 11 mulets, 45 ânes, 18 taureaux,        16 bœufs, 350 vaches, 80 élèves bovins, 150 porcs, 130 chèvres.

La population est en grande majorité agricole, les cultivateurs écoulent leur produits sur Lyon, principalement les produits maraîchers.

Le commerce local du bourg est assez important grâce à sa proximité de Lyon, il y a deux marchés par semaine, les dimanches et jeudis, foires le jeudi après le 22 janvier et le lundi après le 11 novembre. 9 mds de bois, 6 bouchers, 5 boulangers, 5 bourreliers, 1 camionneur,  1 charron, 5 mds de chaussures, 1 md de chaux, 6 cordonniers, 1 ébéniste, 16 épiciers, 1 md de farine, 3 mds de grains, 2 horlogers, 10 hôtels restaurants, 2 fabricants d’huile,                   2 maréchaux ferrant, 6 menuisiers, 2 pâtissiers, 3 plâtriers-peintres, 1 pharmacien,                   1 quincaillier, 6 mds de tissus, 1 teinturier, 3 mds de vins en gros.

Comme industrie on trouve une petite tuilerie, 8 fabricants de broderie et d’importantes usines de teinture et d’apprêt occupant env. 200 hommes et 80 femmes.

Au XIe. siècle, Miribel était le nom d’un château bâti sur la Côtière, dominant la plaine et possédé d’abord par des gentilshommes du nom, puis par les comtes de Macon et de Chalon. En 1180, il passa à la maison de Bâgé, en 1218 à celle de Beaujeu qui en 1253, accorda aux hab. de Miribel une charte de franchises et de libertés. Miribel fut pris en 1316 et 1348 par le dauphin du Viennois, à cette dernière date il y eut une cérémonie à l’imitation de celle où le doge de Venise épousait la mer, au mois de mai, le dauphin épousa Miribel et le Rhône.

Miribel fut cédé à la Savoie le 5 janvier 1354, possédé en titre de baronnie par la famille de Costa, puis en marquisat par les familles des Prés, de Saulx, Chapuis de Margnolas, de la Font de Juis, de Pure du Roquet. Miribel fait partie de la France depuis le 5 mars 1594, époque à laquelle il se rendit après quelques jours de siège aux troupes d’Henri IV commandées par Alphonse d’Ornans.

Pendant ce siège, le château fut en grande partie détruit par l’artillerie, après la reddition il fut démantelé, il n’en reste plus aujourd’hui que quelques ruines que l’on voit au-dessus du faubourg de la ville. Ces ruines consistent en une moitié de tour ronde d’une dizaine de mètres de haut et une enceinte carrée d’où partent deux murailles descendant la colline. A la ville, même on retrouve l’une de ces murailles avec les restes d’une porte, l’emplacement de la herse et des niches de chaque côté.

L’église de Miribel appartenait au chapitre de St Paul de Lyon.

On a trouvé à Miribel les ruines d’un acqueduc romain conduisant les eaux du Rhône à la côte St Sébastien à Lyon.

 

Miribel, ham. ch. l. de la com. d’Echallon.

 

Misérieux ou Mizérieux, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (6 k.) à 44 k. de Bourg.        570 hab.

B. P. t. – Gend. et Gare P.-L.-M. Trévoux. – Percept. Trévoux-Banlieue. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est arrosé au N. par le Fontbleins, au S. par le Morbier, deux ruisseaux qui, par leur réunion sur Ste-Euphémie forment le Formans. En outre, au centre coule un petit ruisseau appelé les Creuses, afft de g. du Fontbleins.

Le ch. l., agglomération de 317 hab., est situé dans un vallon où pousse une riche végétation, sur un embt du chemin d’I. C. n° 38, venant de Rancé et qui, à partir du bourg de Misérieux, se dirige d’une part sur St-Bernard par Ste-Euphémie et d’autre part sur Frans.

Au N. du territ. se croisent les chemins de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, et n° 5 d’Ambérieu-en-Bugey au pont de Frans, c’est à ce croisement que se trouve la station des chemins de fer E.S.E. d’Ars-Misérieux, sur la ligne de Bourg à Villefranche, entre les stations de Villeneuve et de Frans.

Ces chemins, 29 et 5, sont coupés un peu plus à l’O., par l’embt du chemin de G. C. n° 28, allant de Messimy à Trévoux (Sidoine).

Les ham. portent les noms de : le Boulat, les Bruyères, le Chanay, le Chanerat, Cibeins, la Clef Germain, les Combes, la Croix, Montessuy, le Picou, le Pilou, Thorine ou Tourine. Les fermes ou habitations isolées s’appellent le Bottet, Briel ou Chantepied, la Grange, la Grange-Basse, Grave, Petit Thomas, Pont Renversé, les Vennes.

La superficie est de 743 hect. dont 627 de terres lab., 57 de prés, 24 de vignes, 1 de bois, 1 de jardins.

La récolte annuelle est en moyenne de 3200 x de blé, 200 x de seigle, 300 x d’avoine, un peu de maïs, sarrasin, colza, chanvre, 4000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 1500 x de fourrages art., 1500 x de foin, 700 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 56 chevaux, 3 ânes, 12 taureaux, 50 bœufs,           425 vaches, 120 élèves bovins, 2 béliers, 20 brebis, 10 agneaux, 160 porcs, 140 chèvres.

La com. est exclusivement agricole, pas d’industrie et pas de commerce méritant d’être cité : 1 md de bois, 2 mds de grains, etc.

L’église du bourg est d’assez belle apparence, le portail de style gothique fleuri peut remonter au XVe. ou au XVIe. siècle, le clocher possède une belle flèche.

Au point de vue féodal, Misérieux dépendait du comté de Cibeins. Le chapitre de la métropole de Lyon nommait à la cure.

 

Misette, ferme sur la com. d’Oyonnax, à env. 3 k. S. E. du ch. l.

 

Mitaine (la), petit ham. de la com. de Marlieux, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Mitaine (la), ham. de 35 hab. de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 1500 m. S. du ch. l., sur le chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur. – Une ferme de ce ham. est sur le territ. de Sulignat, à env. 1800 m. N. O. du bourg.

 

Mittonnières (les), ham. de 35 hab. de la com. de Domsure, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Mizériat (Haut et Bas), deux ham. de la com. de St-Didier-sur-Chalaronne, le haut, 200 hab., à env. 2500 m. N. E. du bourg ; le bas 115 hab., à env. 1500 m. N. E. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle.

 

Mizérieux. V. Misérieux.

 

Mobet, bois communal de 8 hect., sur le territ. de l’Abergement-de-Varey.

 

Modistes. Lors du dernier recensement, 338 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer la profession de modistes.

 

MOËNS, com. du cant. de Ferney-Voltaire (2 k.), arrt de Gex (9 k.), à 102 k. de Bourg. – t – 216 hab.

P. Percept. Gend. Ferney-Voltaire. – Gare P.-L.-M. Chevry 5 k. – Ecole mixte.

Petite com. dont le territoire touche au S. à la frontière suisse ; elle est desservie par le chemin de G. C. n° 35, de St-Genis à Versoix par Ferney, et par le chemin d’I. C. n° 28, de Ferney à Flyes ; c’est sur ce dernier chemin que se trouve le bourg, agglomération de 135 hab.

Un seul ham. s’appelant Magny et des fermes ou habitations isolées portant les noms de Bergogny, Chez-Favre, Frézy, le Gy, Mon-Désir.

La superficie est de 269 hect. dont 127 de terres lab., 100 de prés, 26 de vignes, 2 de bois,      4 de cultures maraîchères.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 500 x de blé, 200 x d’avoine, un peu de seigle, 2000 x de p. de terre, 700 x de betteraves f., 500 x de fourrages art., 2500 x de foin, 600 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux pommiers et poiriers.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 15 chevaux, 1 taureau, 2 bœufs, 105 vaches,  45 élèves bovins, 50 porcs, 15 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, pas d’industrie et peu de commerce, le surplus de la production nécessaire aux besoins des hab. est vendu à Genève. 2 auberges, 1 charron,           1 maréchal-ferrant.

 

MOGNENEINS, com. du cant. de Thoissey (5 k.), arrt de Trévoux (26 h.), à 37 k. de Bourg. – t – 853 hab.

P. Percept. Gend. Thoissey. – Gare P.-L.-M. à Romanèche (Saône-et-Loire) 11 k. – Station E.S.E., ligne de St-Trivier-de-Courtes à Trévoux, entre les stations de Thoissey et de Genouilleux. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé sur la rive g. de la Saône, on peut le diviser en trois parties : la première, sur les bords de la rivière, ayant une largeur de 6 à 700 m., est la région des prés généralement très bons ; la deuxième, les côteaux qui sont plantés en vignes dont le produit est un des meilleurs de ceux de la rive g. de la Saône ; la troisième, est un plateau en terres lab., terrain argilo siliceux très productif.

Toutes les eaux de la com. vont, par les biefs de Jorfond et de Séran, dans la Saône coupée en face du territ. par un barrage, dit barrage de Thoissey, utilisé pour la canalisation de la rivière.

Le chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle, traverse le territ. du N. au S., longeant le bas des coteaux, il est suivi par la ligne des chemins de fer E.-S.-E., la station de Mogneneins est à 500 m. du bourg ; une halte facultative dessert le ham. de Flurieux.

Dans la partie S. E. du territ. passe l’embt du chemin d’I. C. n° 25, de Châtillon-sur-Chalaronne à Peyzieux.

Le ch. l., agglomération de 335 hab. est à mi-côte, à env. 800 m. E. de la Saône ; il comprend le bourg proprement dit, 150 hab. ; le quartier St-Jean ou rue St-Jean, formé de maisons possédant une vue splendide, 140 hab. ; le Caton, 45 hab. On voit une belle église avec croix de pierre sculptée.

Les ham. portent les noms de : les Avaneins (Bas et Haut), le Carillon, les Couchoux, le Déaux, la Falconnière, Flurieux, la Fontaine, Sérans. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : le Barrage de Thoissey ou Port de Mure, le Désert, la Génardière, les Rives.

La superficie est de 857 hect. dont 420 de terres lab., 180 de prés, 2 d’herbages, 40 de pâturages, 100 de vignes, 1 de landes, 2 de jardins, 30 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2500 x de blé, 100 x de seigle, 300 x de sarrasin, 100 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de fèves et de chanvre, 5800 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 4500 x de fourrages art., 100 x de colza, 150 x de navette, 4800 x de foin, 3200 hectol. de vin.

La récolte des pêches, en année moyenne, dépasse 80 x.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 53 chevaux, 1 mulet, 2 ânes, 10 taureaux, 60 bœufs, 550 vaches, 90 élèves bovins, 520 porcs, 200 chèvres.

La propriété est excessivement divisée et les parcelles sont de très petite étendue ; en dehors du vin, du bétail et des produits agricoles, la com. fait peu de commerce. 1 boucher,                2 boulangers, 4 épiciers-merciers, 1 charron, 1 cordonnier, 1 maréchal-ferrant.

Comme industrie, on trouve une petite huilerie et deux entrepreneurs de maçonnerie et charpente, l’un avec 12 à 15 ouvriers, l’autre avec 5 ou 6.

La seigneurie, avec château de Mogneneins, a été possédée aux XIIe. et XIIIe. siècles par la famille du nom ; en 1320, elle appartint à d’Anthon puis, dans la suite et successivement, aux familles de Montagny, de Cléberg, Trellon, de Chamarande, de Vidaud de la Tour. – L’archevêque de Lyon nommait à la cure.

 

Mognenet, étang sur le territ. de Chalamont.

 

Moguet, étang de 17 hect., sur le territ. de Bouligneux.

 

Moignans, ruisseau afft de g. de la Chalaronne. Ce ruisseau a perdu beaucoup de son importance depuis le dessèchement des étangs et actuellement, pendant l’été, il est souvent à sec, sauf dans quelques creux profonds. Il prend sa source à la limite des territ. de Villeneuve et de St-Trivier-sur-Moignans, au S. du ham. de Bas-Montagneux, traverse la com. de St-Trivier en contournant le bourg, entre dans la com. de Baneins qu’il parcourt du S. au N. en s’y grossissant à dr. du Mazanans ; finit sur le territ. de Dompierre-sur-Chalaronne après un cours d’env. 15 k.

 

Moinant, ham. de 100 hab. de la com. de Meyriat, à env. 1 k. O. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 31, de Poncin à Dron.

 

Moine (le), ferme sur la com. de Civrieux, à env. 1200 m. N. E. du bourg.

 

Moine (le), ham. de 25 hab. sur la com. de Fareins, à env. 500 m. S. du bourg.

 

Moine (le), ham. de 45 hab. de la com. de Francheleins, à env. 1 k. S. du bourg.

 

Moine (le), petit moulin à blé sur le Longevent, sur la com. de St-Eloi, à env. 1500 m. S. E. du ch. l.

 

Moine (le), ham. de 45 hab. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 500 m. du ch. l.

 

Moines (les), petit ham. de la com. de Montluel, à env. 3500 m. N. O. du ch. l.

 

Moines (les), petit ham. de la com. de Perrex, à env. 1200 m. N. du bourg.

 

Moines (Bief des), petit canal dérivé de l’Albarine pour le service des usines de St-Rambert, traverse le bourg.

 

Moiret, ham. de 120 hab. de la com. d’Anglefort, à 6 k. O. du bourg, sur les pentes E. du Colombier, à près de 1000 m. d’altitude. – Ecole mixte. – La population de ce ham. aurait, dit-on, des traits fortement accentués, la légende veut qu’elle soit d’origine sarrasine.

 

Moiroux, domaine sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 3 k. S. O. du bourg.

 

Moiroux, ferme et étang sur la com. de Sandrans, à env. 3500 m. S. E. du bourg.

 

Moiroux (les), deux fermes isolées sur la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, à env. 3 k. S. E. du ch. l.

 

Moiroux (les), ham. de 25 hab. de la com. de Vandeins, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Moissière (la), ferme sur la com. de Chalamont, à env. 5 k. N. du ch. l.

 

Moissonnet, ferme et étang sur la com. de Sandrans, à env. 2500 m. E. du bourg.

 

Moissonniers, ham. de 80 hab. de la com. de St-Nizier-le-Bouchoux, à env. 2500 m. S. O. du bourg.

 

Molard-Corbet, ferme sur la com. d’Hauteville, à env. 2500 m. O. du ch. l.

 

Molard-de-Don, sommet de 1219 m. d’altitude, dans la partie N. de la com. d’Innimont, au-dessus du vallon de Rossillon. On donne également ce nom au bois sur les montagnes entre Contrevoz et Innimont.

 

Molard-de-l’Orge, sommet à la limite des territ. de Brénod, Vieu-d’Izenave et Outriaz.

 

Molard-de-l’Orge, ferme sur la com. de Brénod, à env. 3 k. O. du ch. l., près de la montagne du même nom.

 

Molardière (la) ou Maladière, petit ham. de la com. de Lent, à env. 3500 m. E. du bourg.

 

Molarion, ferme sur la com. de Villebois, à l’O. du bourg.

 

Moléron, ferme sur la com. de Dompierre-sur-Veyle, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Molessiat, V. Maulessiat.

 

Molet, V. Mollet.

 

Molèze, ferme sur la com. de Villeneuve, à env. 2200 m. N. E. du bourg.

 

Molière (la), ferme sur la com. de Lancrans, à env. 1 k. S. E. du ch. l.

 

Molland, ferme sur la com. de Neuville-sur-Ain, à env. 1100 m. E. du ch. l.

 

Mollard ou Molard. On écrit indifféremment ce mot avec un l ou deux l, il semble qu’il désigne une petite bosselure du sol, un peu moins qu’un monticule et ne pyramidant pas comme une butte. L’ayant trouvé pour le même ham. écrit tantôt Mollard tantôt Molard, je l’ai, dans un but de simplification, dans les noms ci-dessous mis avec deux l.

 

Mollard (le), ham. de la com. d’Ambronay, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 20 hab. de la com. de Beaupont, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Mollard (le), quartier du ch. l. de la com. de Bénonces.

 

Mollard (le), deux fermes sur la com. de Béreyziat, à env. 1 k. N. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 60 hab. de la com. de Brégnier-Cordon, à env. 3 k. S. du ch. l., près de la route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley.

 

Mollard (le), ham. de 30 hab. de la com. de Brion, à env. 200 m. S. du bourg.

 

Mollard (le), locaterie sur la com. de Chalamont, à env. 800 m. N. O. du ch. l.

 

Mollard (le), ferme sur la com. de Châtillon-la-Palud, à env. 2800 m. O. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 115 hab. de la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à env. 2 k. N. O. du bourg.

 

Mollard (le), petit ham. de la com. de Chevroux, à env. 2 k. N. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de la com. de Cormoz, à env. 300 m. E. du ch. l.

 

Mollard (le), ferme sur la com. de Courtes, à env. 3 k. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 25 hab. de la com. d’Etrez, à env. 350 m. N. E. du ch. l.

 

Mollard (le), ham. de 40 hab. de la com. de Foissiat, à env. 1500 N. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 20 hab. de la com. de Genay, à env. 2 k. N. du bourg. – Ancien petit fief avec maison forte.

 

Mollard (le), bois de 45 hect. sur le territ. de Lagnieu.

 

Mollard (le), petit ham. de la com. de Léaz, à env. 3500 m. N. du bourg.

 

Mollard (le), petit ham. sur la com. de Lent, à env. 2 k. S. du ch. l.

 

Mollard (le), ferme sur la com. de Lompnes, à env. 500 m. E. du bourg.

 

Mollard (le), ferme sur la com. de Marboz, à env. 1200 m. O. du bourg.

 

Mollard (le), étang sur le territ. de Marlieux, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Mollard (le), ham. de 90 hab. de la com. de Marsonnas, à env. 800 m. N. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 40 hab. de la com. de Pirajoux, à env. 4 k. N. O. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 50 hab. de la com. de Replonges, à env. 3 k. du ch. l., entre les ham. de Romanèche et de Croix-Verte, près de la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg.

 

Mollard (le), ferme sur la com. de Romans, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Mollard (le), maison isolée sur la com. de Rignieux-le-Franc, à env. 2 k. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de la com. de St-Benoît, à env. 2 k. du ch. l.

 

Mollard (le), ham. de 90 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de la com. de St-Jean-sur-Veyle, à env. 1200 m. N. du bourg. – Ancien fief avec maison forte possédé depuis 1400 jusqu’à la fin du XVIe. siècle par des gentilshommes du nom.

 

Mollard (le), ham. de 105 hab. de la com. de St-Martin-du-Mont, à env. 2600 m. S. O. du bourg ; c’est près de ce ham. que se trouve la halte P.-L.-M. de St Martin-du-Mont, sur la ligne de Bourg à Ambérieu, entre les stations de la Vavrette (5 k.) et Pont-d’Ain (5 k.).

 

Mollard (le), petit ham. de la com. de St-Nizier-le-Bouchoux, à env. 2500 m. S. du ch. l.

 

Mollard (le), petit ham. de la com. de Surjoux, à env. 500 m. S. O. du bourg.

 

Mollard (le), ham. de 20 hab. de la com. de Virignin, à env. 2700 m. N. du bourg, sur un mamelon de 272 m. d’altitude, dominant la plaine environnante.

 

Mollardoury (le), ham. de 70 hab. de la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 1400 m. O. du ch. l. près du chemin de G. C. n° 2, de Montluel à Varennes-St-Sauveur.

 

Mollard-Tricot, habitation sur la com. de Belley, à env. 1400 m. S. de la ville.

 

Mollard-Tronchon (le), deux fermes sur la com. de Cormaranche, à env. 1700 m. S. du bourg.

 

Mollet ou Molet, petit ham. sur la com. d’Argis, à env. 400 m. N. du bourg.

 

Mollet ou Molet, torrent afft de dr. de l’Albarine, coulant dans la gorge étroite qui conduit à Evosges.

 

Molliat, ferme sur la com. de Lagnieu, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Molliet, ferme sur la com. de Polliat, à env. 3300 m. S. E. du bourg, près du ham. de Vial.

 

MOLLON, com. du cant. de Meximieux (7 k.), arrt de Trévoux (46 k.), à 35 k. de Bourg.   219 hab.

P. T. Villieu 4 k. – Gend. Percept. et Gare P.-L.-M. à Meximieux. – Ecole mixte.

Le territ. est situé partie sur la Côtière de Dombes, partie dans la plaine de l’Ain, rivière qui le borde à l’E. et s’y grossit de deux petits affts, le Gardon et le bief de Mirevol.

La com. est desservie par la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua, route qui passe au bourg, agglomération de 144 hab.

Les ham. portent les noms de : Gardon, Mas Bouchet, Mas-Finet, Mas-Gentet, Sablon, les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Bozonnières, Mas-Lurty, Montbellon, Montaplan.

La superficie est de 560 hect. dont 310 de terres lab., 56 de prés, 20 de pâturages, 40 de vignes, 1 de jardins, 104 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 3000 x de blé, 100 x de sarrasin, 100 x d’avoine, un peu de maïs, seigle, orge, colza, chanvre, 600 x de p. de terre, 600 x de betteraves f., 800 x de fourrages art., 1500 x de foin, 1000 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 24 chevaux, 1 âne, 3 taureaux, 8 bœufs, 80 vaches, 25 élèves bovins, 50 porcs, 20 chèvres.

La com. n’a pas d’industrie et à part les produits agricoles elle ne fait pas de commerce.

Les religieux d’Ambronay avaient un prieuré à Mollon, l’abbé d’Ambronay nommait à la cure.

Au point de vue féodal, Mollon dépendait de la baronnie de Châtillon-la-Palud. Guigue croit que le village appartint d’abord à des gentilshommes du nom auxquels les La Palud succédèrent.

 

Moment, petit ham. de la com. d’Oncieu, à env. 2 k. N. du bourg, près de la Mandorne.