Le - Lhu

Léal, ham. de 70 hab. de la com. de St-Bénigne, à env. 1500 m. N. du ch. l. – Ancien fief, avec maison forte, possédé, du XIIIe. au XVIe. siècle par des gentilshommes du nom, puis successivement par les familles de Candie, de Châtillon, de Tardy.

 

LEAZ, com. du cant. de Collonges (7 k.), arrt de Gex (33 k.), à 71 k. de Bourg. – t – 666 hab.

P. Gend. Percept. Collonges. – Gare P.-L.-M. Bellegarde 6 k. – Ecoles mixtes au ch. l. et aux ham. de Grésin et de Longeray.

Le territ. est dans une situation pittoresque, adossé au S. E. du Gd Credo, à la base du Sorgia, surplombait à pic le Rhône qui coule sinueux et bruyant à une grande profondeur. Divers petits torrents, entre autres celui de Rochefort, descendent de la montagne et viennent se jeter dans le fleuve.

A la pointe extrême du plateau, à 551 m. d’altitude, se trouvent les ruines du château fort de Léaz, près du ch. l., agglomération de 149 hab. A l’extrémité opposée, au N. E. du territ., s’élève le Fort l’Ecluse (V. ce mot) qui commande le défilé entre le Gd Credo et le Vuache (Hte-Savoie).

La route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua dessert le ch. l. et les deux ham. de Grésin et de Longeray.

Deux autres petits ham. portent les noms de Lavoux et le Molard ; les fermes isolées s’appellent : sur le Crédo, Asnières, Condière, la Platière, Pontferrin.

La superficie est de 1140 hect. dont 455 de terres lab., 100 de prés, 55 d’herbages, 70 de pâturages, 25 de vignes, 25 de landes, 2 de jardins, 326 de bois.

La récolte moyenne annuelle est de 2000 x de blé, 250 x de seigle, 800 x d’avoine, un peu d’orge, de sarrasin, de colza, de chanvre, 5500 x de p. de terre, 10000 x de fourrages art., 4000 x de foin, 750 hectol. de vin.

On trouve d’assez nombreux pruniers.

L’effectif moyen des animaux est de 4 chevaux, 10 taureaux, 60 bœufs, 140 vaches,           140 élèves bovins, 2 béliers, 5 brebis, 5 moutons, 10 agneaux, 40 porcs, 120 chèvres.

Petit commerce de bois, bestiaux et produits agricoles dont le principal débouché est Bellegarde. 1 boulanger, 5 cafetiers, 1 charron, 2 cordonniers, 2 entrepreneurs de construction, 5 épiciers, 2 mds de fromage, 1 md de grains et farines, 2 maréchaux-ferrant.

Comme industrie, les moulins de Condière sur le Rhône et le torrent de Rochefort ; deux carrières de sable et une de pierre à bâtir, toutes trois peu exploitées ; quatre fromageries, au bourg, à Longeray, Grésin, Sur le Credo, ces établissements ont mis en œuvre, en 1903, 1200, 500, 750, 750 hectol. de lait.

La paroisse de Léaz appartenait autrefois à l’abbaye de Payerne qui y avait un prieuré.

Le château de Léaz qui a appartenu au XIIe. siècle aux religieux de Payerne, château dont il reste quelques ruines, était l’un des plus importants de la contrée, il était regardé comme la clef du pays de Gex, il fut souvent attaqué et saccagé, enfin détruit par les Bernois et Genevois en 1536.

 

Lèbe (la), col à 925 m. d’altitude, sur la montagne et dans la forêt de Cormaranche ; c’est par ce col que passe le chemin de G. C. n° 8, de Corlier à Virieu-le-Grand par Hauteville.

 

Léchaud. V. Combe de Léchaud.

 

Léchaud, ham. de 50 hab. de la com. de Belley, à env. 1500 m. de la ville.

 

Léchaud, ferme sur la com. de Sutrieu, à env. 300 m. N. E. du bourg.

 

Léchère (la), ferme sur la com. d’Ambérieu-en-Bugey, à env. 2 k. N. O. du ch. l.

 

Léchère (gde et petite), deux fermes sur la com. de Birieux, à env. 2500 m. N. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey au pont de Frans.

 

Léchère (la), ferme sur la com. de Brénod, à env. 2 k. N. E. du ch. l., près d’un marais desséché que traverse l’Albarine.

 

Léchère (la), ham. de 80 hab. de la com. de Bressolles, à env. 600 m. N. du bourg.

 

Léchère (la), étang sur le territ. de Châtillon-la-Palud.

 

Léchère (la), ham. de 20 hab. de la com. de Condamine, à env. 1 k. du ch. l.

 

Léchère (la), étang dans la partie N. E. du territ. de Condeissiat.

 

Léchère (la), petit ham. de la com. de Curtafond, à env. 1 k. du ch. l.

 

Léchère (la), ham. de 50 hab. de la com. de Marsonnas, à env. 1500 m. S. du bourg, à l’intersection des chemins de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux par Marsonnas, et n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle.

 

Léchère (la), étang dans la partie E. du territ. de St-Nizier-le-Désert.

 

Léchère (la), étang de 11 hect. dans la partie S. E. du territ. de St-Paul-de-Varax.

 

Léchère (la), étang sur le territ. de Villars, au S. du ch. l.

 

Léchère (la), ferme sur la com. de Vouvray, à env. 1 k. S. E. du bourg.

 

Lèches (Gdes), étang dans la partie O. du territ. de St-Nizier-le-Désert.

 

Léger, ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 2500 m. S. du ch. l.

 

Léger, étang dans la partie E. du territ. de Villars.

 

Légnieu ou Légneux, étang de 15 hect. et ferme sur la com. de Versailleux, à env. 1500 m.  O. du bourg.

 

Lègue (la), ferme sur la com. de Romans, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Légumes. La culture des haricots verts, des petits pois verts et des fèves fraîches en gousses s’étend dans le dépt de l’Ain sur env. 180 hect. donnant un produit moyen de 100 x ou 2500 francs par hect., soit une récolte totale de 1800 x d’une valeur d’env. 450.000 francs.

 

LELEX, com. du cant. et de l’arrt de Gex (27 k.), à 83 k. de Bourg. 484 hab.

B. P. T. t. – Gend. Chézery. – Percept. Gex. – Gare P.-L.-M. St-Germain-de-Joux 29 k.          – Résidence d’un lieutenant des douanes. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé dans la vallée supérieure de la Valserine (suite et au S. de la Combe de Mijoux) ; de chaque côté de la rivière la montagne s’élève assez rapidement, les flancs sont couverts de forêts de sapins servant de bordures aux prairies qui occupent la vallée garnie de maisons éparses, blanches aux toits grisâtres.

Sur ce territ. se trouvait autrefois un lac dont l’existence est révélée par la nature du sol, véritable tourbe élastique noire et humide. Ce lac a cessé d’exister quand le filet d’eau qui s’en échappait a pu creuser un passage assez profond à côté de l’énorme rocher qui au Niaizet barre complètement la vallée de la Valserine et sépare la verte combe de Mijoux de la vallée sauvage et pittoresque qu’on trouve ensuite jusqu’à Chézery.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 16, qui de Coupy-Bellegarde rejoint à la Faucille la route nle n° 5 en remontant la Valserine.

La plupart des maisons de Lélex sont disséminées, le ch. l. compte cependant 209 hab. avec église, école, caserne de douaniers, 2 hôtels, plusieurs épiceries très prospères par suite de la permission qu’ont les gens des com. voisines de venir s’approvisionner là en franchise, pour leur usage, de denrées coloniales ou soumises aux droits.

On compte plus de 70 fermes éparses sur le territ., elles sont groupées en sections portant les noms de : la Cernaz, l’Esserton, la Fruitière, le Moulin Neuf, le Niaizet, la Haute Cernaz, Sous les Loges. Voici les noms particuliers de quelques fermes : les Bales, la Brianne, les Besses, le Creux, les Crozats, la Crête Barbier, les Farges, le Gd Pré, les Itys, la Loge, le Nanet, la Platière, le Pré des Moines, le Remble, le Rouffiy, le Touillau, etc.

La superficie est de 1763 hect. dont 228 de terres lab., 69 de prés, 450 de pâturages, 1 de jardins, 997 de bois.

Les seuls produits du sol sont le foin et les bois, cependant on récolte env. annuellement 225 x de blé, 250 d’orge, 800 x de p. de terre.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 7 chevaux, 3 taureaux, 250 vaches, 30 élèves bovins.

Les hab. élèvent des vaches et font du fromage bleu ; avec le bois des forêts, ils fabriquent des planches (2 scieries), des échalas, des tavillons, du charbon. Un petit moulin sert à moudre la récolte du pays. 4 mds de drap, 3 mds de fromages en gros, 2 cafés, 1 md de vins en gros, etc.

200 personnes travaillent, en ateliers familiaux, la taille des pierres fines : saphir, topaze, émeraude, grenat, améthyste, etc., ainsi que les pierres fausses.

L’église actuelle date de 1846. La com. doit son origine à un bureau des fermes établi en 1612, à l’époque où la vallée de Mijoux fut partagée entre le roi de France et l’archiduc d’Autriche, possesseur de la Franche-Comté.

 

Lélinaz, petit ham. de la com. d’Izieu, à env. 800 m. S. O. du bourg.

 

Lémont, ham. de 70 hab. de la com. de Malafretaz, à env. 2500 m. N. O. du ch. l.

 

Lémy, ferme sur la com. de Relevant, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Lénière ou les Nières, ferme et étang sur la com. de Châtillon-la-Palud, à env. 3 k. S. O. du ch. l.

 

LENT, com. du cant. et de l’arrt de Bourg (10 k.) – 1108 hab.

B. P. T. t. – Gend. Bourg. – Percept. St-Denis-le-Ceyzériat. – Gare P.-L.-M. Servas-Lent, 2500 m. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine.

Le territ. de cette grande com. est situé dans la vallée de la Veyle qui le traverse du S. au N. ; les versants E. et O. étaient autrefois couverts d’étangs, il en existait plus de trente, aujourd’hui, il en reste 6 : Monseigneur, Landri, Tournery, Laiz, Lantet, Tourinière.

Le bourg, agglomération de 601 hab., est situé sur le chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Chalamont, à l’intersection de ce chemin avec celui d’I. C. n° 14, de Tossiat à Thoissey ; ce dernier a un embt de Lent sur St-Paul-de-Varax. C’est également au ch. l. de la com. que commence le chemin de G. C. n° 23, de Lent à Louhans par Bourg.

Les ham. portent les noms de : le Biolay, Boudon, Châtillon, Fortune, la Fougère, Gd-Champ, Longchamp, Langris, le Molard. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Alouettes, Aroulet, Bel-Air, les Bioux, Bresse, les Chaumettes, Gd et Petit Chollet, la Claie, les Communes, la Côte, les Couvières, la Croix, Freney, Gabet, les Gagères, Gd et Petit Grillet, le Laiz, Laya, Maillard, Maillet, la Molardière, la Petite Molardière, Monin, la Montagne, Monthonay, Montmouth, les Plaines, Piroux, Poyet ou Payet, Puteret, les Quatre-Vents, la Réna, la Renardière, St-Pierre, Gdes Taboutes, le Trezet, Verrerie, la Vierge, la Vigne, Villeneuve.

La superficie est de 3148 hect., dont 1200 de terres lab., 410 de prés, 5 de pâturages, 4 de vignes, 16 de landes, 2 de jardins, 1380 de bois. Parmi ces derniers, se trouvent, à l’O. du territ., la forêt de la Réna, les bois des Gouvandières et du Prince.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 8000 x de blé, 300 x de seigle, 900 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 1000 x de maïs, un peu de chanvre, de colza, de navets f., 7000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 11000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 100 hectol. de vin.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 152 chevaux, 65 taureaux, 230 bœufs, 640 vaches, 600 élèves bovins, 1400 porcs, 60 chèvres.

Il n’y a, comme commerce, que la vente des produits d’agriculture et de la ferme ; marché hebdomadaire le samedi ; foires le 2e samedi de janvier, 1er mars, 28 avril, 6 juin, 1er lundi d’août, 2e samedi de septembre, 18 octobre, lundi après le 8 décembre.

Comme industrie, on trouve 4 moulins dont 3 avec une paire de meules et un d’une paire de cylindres, quelques petites fabriques de sabots et une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 840 hectol. de lait.

La petite ville a appartenu aux sires de Beaujeu, maîtres de la Dombes, qui en firent leur place frontière, ceinte de murailles défendues par un bon fossé. Le château était l’un des plus beaux de la Dombes, il devint le ch. l. d’une châtellenie. En 1594, elle passa par conquête à la maison de Savoie et fut ruinée par la guerre. On y trouve encore quelques restes de la vieille enceinte.

L’ancienne paroisse appartenait à la métropole de Lyon.

Au XVIIIe. siècle, il y eut à Lent, une fabrique de verres à vitres, aujourd’hui disparue.

 

Lent (le), petit ham. de la com. de Villette, à env. 3500 m. N. O. du ch. l.

 

Lentel, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 3 k. E. du ch. l., près de l’étang de la Chassagne.

 

Lentilles. La culture des lentilles, dans le dépt de l’Ain, est très minime, elle s’étend sur une cinquantaine d’hect. et presqu’entièrement dans l’arrt de Nantua, principalement dans le canton d’Izernore qui en fournit le 1/3. La production moyenne par hect. est de 12 x, le prix moyen de 28 fr. le quintal, ce qui donne un produit total de 600 x valant env. 16800 fr.

 

Léobald, étang sur le territ. de Villette.

 

Lépeneux, ferme sur la com. de Crozet, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Lépine, étang sur le territ. de Châtillon-la-Palud.

 

Lépine, ham. de 20 hab. de la com. de Malafretaz, à env. 2200 m. N. O. du bourg.

 

Lépoux ou l’Epoux, ferme sur la com. d’Ars, à env. 1500 m. S. du ch. l.

 

Leschaux, petit ham. de la com. de Domsure, à env. 3 k. N. O. du bourg.

 

Leschère (la), ruisseau afft de g. de la Reyssouze, source dans la partie O. de la com. de Druillat, sert de limite entre cette com. et celle de la Tranclière, traverse cette dernière qu’il limite ensuite avec Certines. Passe au bourg de Certines où peu après il se grossit du bief de la Crozette, finit, après un cours de 14 à 15 k., à la frontière des territ. de Certines, Tossiat et Montagnat.

 

Leschères (les), étang sur le territ. de St-André-de-Corcy.

 

Leschères (les), petit ham. de la com. de Villemotier, à env. 1600 m. S. O. du ch. l.

 

Leschères (les) ou Girondes, ferme sur la com. de Vernoux, à env. 2600 m. du bourg.

 

Lescherette (la), ham. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 4500 m. N. O. du ch. l.

 

Lescherolles (les), étang sur le territ. de Marlieux, à 3 k. S. du bourg.

 

Lescherottes (les), étang sur la com. de St-André-de-Corcy, remis en eau en 1904.

 

Lescherottes (les), étang dans la partie O. du territ. de St-Nizier-le-Désert.

 

LESCHEROUX, com. du cant. de St-Trivier-de-Courtes (10 k.), arrt de Bourg (27 k.).    1031 hab.

P. T. Percept. Gare P.-L.-M. St-Julien-sur-Reyssouze 3 k. – Gend. St-Trivier-de-Courtes. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé dans une plaine ondulée arrosée par la Reyssouze au S. O., par la Sane Vive au centre et au N., par la Sane Morte formant limite à l’E. avec Foissiat et Cormoz.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par St-Julien-sur-Reyssouze, chemin qui passe au bourg de Lescheroux, agglomération de 176 hab. avec une église récemment reconstruite mais dont le chœur remonte au XVe. siècle.

Les ham. portent les noms de : Beauregard, Bois-Rouget, Boz, Chenillat, le Colombier, la Correrie, Cours-Hautes, Devet, Etrez, Fontaramiel, la Galette, le Mont, Rivière, les Thiêtres, Gd et Petit Villard, Veyriat, Vernaye. Les fermes et habitations isolées s’appellent : l’Arreveau, Belfort, Bois-Charmet, Bois-Perron, Carronnière, Champ-Chevret, Cottelard, Essarts, Montmerle, Moulin de Veyriat, Saône, la Scie, les Teppes.

La population est agricole et composée en majeure partie de fermiers.

La superficie est de 2004 hect. dont 956 de terres lab., 518 de prés, 102 de pâturages, 1 de vignes, 3 de jardins, 280 de bois.

La récolte annuelle est d’env. 5200 x de blé, 100 x d’orge, 500 x de sarrasin, 2400 x de maïs, 700 x d’avoine, un peu de seigle, chanvre, colza, fèves, vin, 4500 x de p. de terre, 6000 x de betteraves f., 6000 x de fourrages art., 12000 x de foin.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 55 chevaux, 2 ânes, 28 taureaux, 200 bœufs, 760 vaches, 620 élèves bovins, 760 porcs, 90 chèvres.

Petit commerce local au bourg où se trouvent : 1 boulanger, 1 graînetier, 4 aubergistes,           4 épiciers, 2 mds d’étoffes, 3 forgerons, 2 charrons, 2 entrepreneurs de battage à la machine,  1 md de bois, 2 menuisiers.

Comme industrie le moulin de Veyriat, sur la Reyssouze et une petite tuilerie au ham. de Villard.

Dans l’ancienne paroisse, l’archevêque de Lyon nommait à la cure.

 

Lescollée, étang de 25 hect. dans la partie O. du territ. de Lapeyrouse.

 

Leuye, petit ham. de la com. de Coligny, à env. 2800 m. N. O. du ch. l.

 

Levar, ferme sur la com. de Romans, à env. 1500 m. N. O. du bourg, près du Renom.

 

Levas (la) ou Levaz, étang de 33 hect. et ferme sur la com. de Versailleux, à env. 3 k. N. du bourg.

 

Levaz (la), ferme sur la com. de Montanges, à env. 2 k. N. O. du ch. l.

 

Leveau, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 900 m. N. du bourg.

 

Lève-Cul, étang sur le territ. de Villars, au S. du ch. l.

 

Levée (la), étang sur le territ. de Birieux, entre les fermes de Bellevue et de Montfort.

 

Levée (la), maison isolée sur la com. de Ceignes, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Levée (la), ham. de 75 hab. de la com. de Replonges, à env. 3500 m. O. du ch. l., contigü au bourg de St-Laurent.

 

Levée (la), ham. de 25 hab. de la com. de la Tranclière, à env. 500 m. E. du bourg, près du bief de la Leschère.

 

Leviat, ferme sur la com. de Servas, à env. 2500 m. N. du ch. l.

 

Lévry, ferme sur la com. de Versailleux, à env. 1 k. S. du bourg.

 

LEYMENT, com. du cant. de Lagnieu (5 k.), arrt de Belley (52 k.), à 35 k. de Bourg. – t – 440 hab.

P. Percept. Gend. Lagnieu. – Gare P.-L.-M. à 1700 m. N. O. du bourg, sur la ligne d’Ambérieu à Lyon, entre celles d’Ambérieu (5 k.) et Villieu-Loyes (5 k.), altitude 231 m. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est en plaine, il est ondulé et domine la rivière d’Ain d’une cinquantaine de mètres ; la partie E. est boisée (Bois de la Servette). Il n’y a pas de cours d’eau, sauf au N. où l’Albarine sépare le territ. de celui de St-Maurice-de-Rémens.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 40, de Meximieux à Torcieu par Ambérieu-en-Bugey, et par le chemin d’I. C. n° 27, de St-Vulbas à Ambronay par Ste-Julie et St-Maurice-de-Rémens. Ce dernier chemin passe au bourg de Leyment, agglomération de       387 hab., où il détache un embt sur Lagnieu et un autre sur Ambérieu par Vaux.

Hameau de la Guillotière près du bourg, petit ham. des Brosses, château et ferme de la Servette, maison isolées : la Gare, à mon Idée, les Rousses.

La superficie est de 1420 hect. dont 718 de terres lab., 20 de prés, 5 d’herbages, 75 de pâturages, 40 de vignes, 4 de jardins, 38 de landes, 516 de bois.

La récolte moyenne annuelle est de 1500 x de blé, 400 x de seigle, 100 x d’orge, 100 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, 300 x de maïs, 50 x de haricots, 400 x de navette, 2000 x de p. de terre, 750 x de betteraves f., 1000 x de foin, 12000 x de fourrages art., 1100 hectol. de vin.

On compte en moyenne env. 55 chevaux, 5 mulets, 7 ânes, 4 taureaux, 6 bœufs, 190 vaches, 50 élèves bovins, 2 béliers, 90 brebis, 15 moutons, 80 agneaux, 40 porcs, 10 chèvres.

Pas d’industrie et peu de commerce, 1 aubergiste, 1 charron, 3 épiciers, 1 maréchal ; foires-marchés les 18 mai et 18 septembre.

Au point de vue féodal, Leyment dépendait de la seigneurie de la Servette. Le droit de nomination à la cure appartenait à l’abbaye d’Ambronay qui y possédait un prieuré.

 

Leymiat, ham. de 290 hab. de la com. de Poncin, à env. 2 k. E. du ch. l., près du Veyron, sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua. – 2 moulins à blé assez importants. – Station des chemins de fer E.S.E., ligne d’Ambérieu à Cerdon, entre la station de Poncin et la halte de Préau.

 

Leynards (les), le plus important des ham., 140 hab., de la com. de Garnerans, à env. 1500 m. N. du bourg, sur le chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle.

 

Leyriat, ferme sur la com. de Montanges, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

LEYSSARD, com. du cant. d’Izernore (13 k.), arrt de Nantua (16 k.), à 29 k. de Bourg. –   347 hab.

P. Poncin 12 k. – T. Hautecour 9 k.

Gend. et Percept. Izernore. – Gare P.-L.-M. Nurieux 9 k. – Ecole primaire de garçons.

Le territ. est situé sur des plateaux dominés à l’E. par la montagne d’Etables, il est arrosé par de petits ruisselets et au S. par le ruisseau de Noirefontaine qui y fait mouvoir un moulin.

Le chemin d’I. C. n° 35, de Poncin à Viry (Jura, passe aux ham. d’Ecuvillon et de Chapiat ; du premier se détache un embt qui dessert le ch. l. de la com., petite agglomération de 70 hab.

La route nle n° 79, de Nevers à Genève par Bourg, traverse le centre de la com. mais sans passer par aucun ham.

Les ham. portent les noms de : Balvay, Chapiat, Cramans, Ecuvillon, Mens, Solomiat.

La superficie est de 1658 hect. dont 535 de terres lab., 95 de prés, 20 d’herbages, 4 de pâturages, 26 de vignes, 4 de jardins, 250 de landes, 350 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 1500 x de blé, 1500 x d’avoine, 200 x de maïs, 300 x d’orge, un peu de chanvre, haricots, lentilles, pois, fèves, 6500 x de p. de terre, 3000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 3000 x de foin, 600 hectol. de vin.

On trouve des noyers en assez grand nombre.

L’effectif moyen des animaux est d’à peu près 4 chevaux, 8 taureaux, 40 bœufs, 160 vaches, 150 élèves bovins, 5 béliers, 140 brebis, 50 moutons, 80 agneaux, 40 porcs, 3 chèvres.

Peu de commerce autre que celui de la vente de l’excédent des produits de la récolte ; comme industrie un moulin pour les besoins locaux, une petite huilerie et une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1900 hectol. de lait.

La paroisse dépendait de la seigneurie de Beauvoir (Balvay), l’abbé de Nantua nommait à la cure.

 

Lézian, étang sur le territ. de la com. de Birieux, partie S., près de la ferme de Bellevue.

 

Lézieu ou Leyzieu, ham. de 90 hab. de la com. de Pollieu, à env. 800 m. S. du bourg, à flanc de côteau, près du lac de Barterand.

 

Lézines (les), ferme sur la com. d’Hauteville, à env. 2 k. S. O. du ch. l., près du bief de Mélogne.

 

LHOPITAL, ou Lhôpital sur Dorches, com. du cant. de Châtillon-de-Michaille (15 k.), arrt de Nantua (35 k.), à 77 k. de Bourg. 97 hab.

P. Surjoux. – Percept. Billiat. – Gend. Seyssel. – T. Gare P.-L.-M. Pyrimont 3 k. – Ecole mixte.

Le territ. est situé à l’extrêmité S. du cant., le bourg, petite agglomération de 82 hab., est sur le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille. Le chemin d’I. C. n° 22 qui commence un peu au N. du bourg unit ce dernier avec la gare de Pyrimont. A l’O. du bourg, le territ. est coupé par le chemin de G. C. n° 30, de Billiat à Champdossin.

La com. est arrosée par la Vézeronce qui forme limite au N. avec Craz et par un ruisseau qui, au S., remplit le même office avec Chanay.

Le territ. est partie en plaine, partie en montagne, cette dernière s’élevant jusqu’à 1200 m. sur les pentes E. de la chaîne du Gd Colombier. On trouve des pâturages au sommet puis, en descendant, des bois, des prés et des terres lab.

L’église est un précieux spécimen du style romano-bizantin.

Quatre fermes isolées : la Bottière, les Bruyères, les Châtaigniers, Fluvon.

La superficie est de 368 hect., dont 110 de terres lab., 100 de prés, 2 d’herbages, 12 de pâturages, 3 de vignes, 2 de jardins, 107 de bois, 30 de landes.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 800 x de blé, 100 x d’avoine, 100 hectol. de vin, un peu de fèves, 800 x de p. de terre, 150 x de betteraves f., 350 x de fourrages art., 2000 x de foin.

On trouve des noyers, quelques pommiers, pruniers et châtaigniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 1 cheval, 22 bœufs, 45 vaches, 20 élèves bovins,      5 béliers, 20 brebis, 15 moutons, 30 agneaux, 10 porcs, 7 chèvres.

Peu de commerce et pas d’industrie.

La com. paraît tirer son nom d’un prieuré de l’ordre de l’Hôpital ou de St-Jean de Jérusalem, mentionné dès le XIIe. siècle ; elle relevait au moyen-âge du fief de Chanay.

 

Lhuir ou Lhuire ou Luyre, ham. de 65 hab. de la com. de Jujurieux, à env. 3500 m. S. E. du bourg. – Ruines d’un vieux château. – Une ferme de ce ham. est sur le territ. de l’Abergement-de-Varey.

 

LHUIS, com. et ch. l. de cant. de l’arrt de Belley (23 k.), à 61 k. de Bourg.

1° COMMUNE. – 1003 hab. B. P. T. t. Gend. – Percept. comprenant les com. de Groslée, Innimont, Lhuis, Lompnas, Marchamp, St-Benoît. – Gare P.-L.-M. Villebois 15 k. ou Brégnier-Cordon 16 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. très étendu de la com. est compris presque tout entier sur le premier gradin de la montagne de Tantaine qui domine le Rhône. Il est arrosé par ce fleuve et deux de ses petits affluents de dr., le Nant de Groslée et le Vivier, ce dernier sert de déversoir au lac de Milieu, petite cuvette remplie d’eau à 1 k. N. O. du ch. l. de la com.

Ce ch. l., agglomération de 416 hab., est situé sur une éminence au-dessus du Rhône, au pied du sommet de Tantaine et à peu près à mi chemin de ce sommet au fleuve. Là se réunissent deux chemins de G. C. venant de Belley, le n° 10 par St-Benoît, le n° 41 par Ambléon et le col de Tabalcon.

Le chemin d’I. C. n° 29, du Port de Groslée à Serrières-de-Briord passe également à Lhuis. Enfin, le long du Rhône passe le chemin de G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon.

L’église, des XIIIe. et XIVe. siècles est une ancienne chapelle de Bénédictins.

Les ham. portent les noms de Ansolin, le Carre, la Côte, Charantonod, la Manissière, Milieu, le Poulet, Rix, St-Martin, le Trieu. Quatre fermes isolées : la Creuse, Gollet, la Plaine et Vezerel.

La superficie est de 2443 hect. dont 755 de terres lab., 410 de prés, 320 de pâturages, 106 de vignes, 145 de landes, 668 de bois, 2 de jardins, 2 de cultures maraîchères.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 3500 x de blé, 100 x de sarrasin, 1000 x d’avoine, un peu de seigle, orge, maïs, fèves, chanvre, navette, 9000 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 125 x de tabac, 3500 x de fourrages art., 8000 x de foin, 3000 hectol. de vin, 400 x de feuilles de mûrier.

On trouve de nombreux pêchers, pommiers et poiriers, quelques noyers, châtaigniers et pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 42 chevaux, 1 mulet, 20 taureaux, 240 bœufs,       350 vaches, 230 élèves bovins, 2 béliers, 150 brebis, 15 moutons, 120 agneaux, 150 porcs,   15 chèvres.

Petit commerce local : 2 bouchers, 3 boulangers, 6 cafés hôtels, 1 chapelier, 1 charpentier,     3 charrons, 1 cordier, 1 cordonnier, 7 épiciers-merciers, 1 md de bois, 1 md de fer,                  1 entrepreneur de maçonnerie, 3 maréchaux, 4 menuisiers, 2 modistes, 1 pharmacien,             1 plâtrier, 1 serrurier, 5 mds de tissus, 1 tonnelier, 1 loueur de voitures. Il y a marché hebdomadaire de denrées le mercredi et 5 foires par an, les 30 janvier, mercredi après Pâques, 23 juillet, 16 août, 1er décembre.

L’industrie est représentée par deux petits moulins sur le Vivier, un au bourg, l’autre au ham. de Rix ; une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 1500 hectol. de lait : une tuilerie à Rix, deux carrières de pierre à Rix et au Carre.

Lhuis possédait autrefois un château avec de fortes tours et de larges remparts, il s’élevait sur une éminence d’où on jouit d’une vue fort étendue. Ce château fut détruit par Biron, ses débris ont servi à bâtir nombre de maisons modernes, il en reste encore des ruines intéressantes.

Comme seigneurie Lhuis fut possédé au XIIIe. siècle par les la Tour du Pin, qui firent probablement bâtir le château fort. Cette seigneurie passa ensuite successivement aux dauphins du Viennois, aux comtes de Savoie, à la famille de Groslée, et fut, en 1580 unie en titre de baronnie au comté de Groslée.

L’abbé de St-Rambert nommait à la cure.

2° CANTON. – Le cant. de Lhuis est situé dans la partie méridionale du dépt, il est limité au N. par les cantons de St-Rambert et de Virieu, à l’E. par celui de Belley, au S. et au S. O. par le Rhône qui le sépare du dépt de l’Isère, à l’O. par le cant. de Lagnieu.

C’est une région montagneuse qui ne présente pas les mêmes caractères que les autres parties du Jura, les soulèvements en voûte y sont fort rares, les alternances de combes et de crêtes moins nettes, c’est une succession de chaînons brisés et de mamelons arrondis s’enchevêtrant dans tous les sens. La chaîne principale est à l’E., elle présente les sommets du Molard de Don (1219 m.), le signal de Tantaine (1020 m.), la montagne de St-Benoît (781 m.) ; les pentes O. de la montagne de Tantaine descendant en mamelons boisés jusqu’à Lhuis et Groslée ; à l’O. du Molard de Don est un plateau aride et désolé, puis la montagne de la Morgue (977 m.) et des mamelons laissant entre eux des dépressions profondes. Tout à l’O. du cant. se trouve la gorge où coule la Pernaz et son afft le ruisseau de Tréfonds et de l’autre côté, à la limite du cant. de Lagnieu, la montagne de Cuny et le plateau de la Chartreuse de Portes.

Deux petites plaines s’étendent le long du Rhône vers St-Benoît et vers Serrières.

Le Rhône, dont le cours à la frontière du cant. offre à chaque pas des sites remarquables, reçoit sur sa rive droite toutes les eaux du cant. ; ce sont : la Morte arrosant St-Benoît ; le Nant de Groslée qui vient de Lhuis ; le Vivier, déversoir du lac de Milieu, passant à Lhuis et finissant près de Rix ; la Brivaz arrosant les territ. de Marchamp, Seillonnaz, Briord et Montagnieu ; la Pernaz, arrosant Seillonnaz, Bénonces, Serrières-de-Briord et ayant pour affluents le Pissot et le Tréfonds.

Les chemins de G. C. desservant le cant. de Lhuis sont : n° 10, de Belley à Lhuis par Glandieu, le pont d’Evieu et St-Benoît, avec embt par Groslée sur le Port de Groslée ; n° 19, du Sault au pont de Cordon par Serrières-de-Briord, Briord, Flévieu, Rix, le Port de Groslée, St-Benoît et Glandieu, un embt dessert le Port de Briord ; n° 32, de Serrières-de-Briord, par Bénonces et Ordonnaz ; n° 41, de Belley à Lhuis par le col de Tabalcon, un embt unit ce col au bourg d’Innimont.

Il existe aussi trois chemins d’I. C. : n° 10, de Montferrand à Serrières-de-Briord avec embts sur Bénonces et sur la ferme de Coux ; du Port de Groslée à Serrières-de-Briord par Lhuis et les Granges de Montagnieu ; n° 37, des Granges de Montagnieu au col de Tabalcon par Seillonnaz, Lompnaz et Marchamp, avec embts sur Crept et sur Bénonces par Onglas.

Tous ces chemins sont médiocrement fréquentés par suite du peu d’activité commerciale du cant. un peu à l’écart des grandes routes et dont le territ. ne possède aucune voie ferrée. C’est pour remédier à cette situation que le 2e réseau des tramways comprend une ligne de Brégnier-Cordon au Pont du Sault, ligne actuellement en construction et dont le besoin se faisait vivement sentir, elle apportera certainement un peu de prospérité aux com. desservies en leur ouvrant les débouchés faciles qui leur manquent.

La superficie du cant. est de 15961 hect. dont un peu plus du quart, 4400 hect. sont en terres lab. produisant en année moyenne une récolte de 16200 x de blé, 1000 x de sarrasin, 800 x d’orge, 1200 x de maïs, 300 x de seigle, 7800 x d’avoine, un peu de chanvre et de navette, 200 x de haricots, 100 x de pois, 150 de fèves, 37000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 24500 x de fourrages art., 500 x de tabac.

Les prés couvrent 1950 hect., les herbages 100, les pâturages 2150, la récolte annuelle moyenne du foin est d’à peu près 42000 x.

On trouve env. 16 hect. de jardin, 4 de cultures maraîchères, 1300 hect. de landes sur lesquelles poussent quelques maigres graminées.

La culture de la vigne réussit très bien, elle occupe 800 hect. donnant un produit annuel moyen d’env. 30000 hectol. ; les vins de Montagnieu ont une réputation méritée.

Les bois s’étendent sur 4450 hect., ce sont principalement des bois taillis, on trouve quelques beaux arbres, des hêtres surtout, dans les montagnes avoisinantes de la Chartreuse de Portes.

Les arbres fruitiers sont nombreux, leur produit annuel est d’env. 20 x de châtaignes, 230 x de noix, 70 x de pêches, 600 x de pommes et de poires, 40 x de prunes ; on récolte en outre à peu près 1300 x de feuilles de mûrier.

Le nombre des animaux de ferme est assez élevé, la race bovine présente un effectif moyen de plus de 5000 têtes se décomposant en 140 taureaux, 950 bœufs, 2300 vaches, 1750 élèves bovins. On compte env. 350 chevaux, 20 mulets, 60 ânes, 70 béliers, 870 brebis,                 170 moutons, 600 agneaux, 1000 porcs, 100 chèvres.

Le commerce est peu actif, il porte surtout sur les produits agricoles, le bétail, le bois, le charbon de bois, le vin et les fruits. Il n’y a pas d’autre marché que celui du ch. l. ; il s’y tient 16 foires par an, 2 à Groslée, 5 à Lhuis, 3 à Lompnas, 1 à Marchamp, 5 à Serrières-de-Briord.

Le cant. possède quatre bureaux de postes : Groslée, Lhuis, St-Benoît et Serrières-de-Briord ; toutes les com. ont le téléphone à l’exception de Montagnieu.

L’industrie est représentée par des petits moulins à blé à Briord, Groslée, Lhuis, Marchamp, Montagnieu, St-Benoît ; 7 fromageries ; 5 tuileries, Lhuis, Briord, St-Benoît ; des carrières de pierre à Lhuis, Bénonces, Groslée, Serrières ; une fabrique de tulle à Serrières ; une carrière de pierre lithographique à Marchamp ; des scieries de bois à Serrières ; une taillanderie et une usine à scier et polir la pierre lithographique à Briord ; des fabriques de chaises au ham. des Granges (Montagnieu), etc.

La population des 12 com. du cant. est la suivante :

Bénonces…………                460 hab.

Briord…………….               544

Groslée…………...                 512

Innimont…………..              360

Lhuis……………...              1.003

Lompnas………….               308

Marchamp………...             385

Montagnieu………..              387

Ordonnaz………….               502

St-Benoît…………..                  883

Seillonnaz…………..              267

Serrières-de-Briord...                       688

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Total pour le cant…..            6.299 hab.

 

Lhuyrieu, ham. de 160 hab. de la com. de Béon, à env. 500 m. du bourg avec lequel il est presque relié.