Gex - Gle

GEX, ville, com., ch. l. de cant. et d’arrt, à 104 k. de Bourg.

1° VILLE. – La géographie de l’Ain, par la Société de Géographie, fait ainsi la description de la ville de Gex : « Gex étale ses maisons sur les premières pentes du Jura, de 690 m. d’altitude dans la partie basse à 647 m. à la partie supérieure ; cette position lui donne de loin l’aspect d’une ville très populeuse. La plus grande partie des maisons sont réunies le long d’une rue étroite, tortueuse et très montante, c’est la partie vieille de la ville ; on y voit encore quelques maisons garnies de créneaux, tourelles, meurtrières.

Au bas de cette rue principale, il s’en est formé deux autres le long de la route de Collonges et le long de la route nle, en plaine, c’est le faubourg d’en bas. A l’autre extrémité, la rue principale s’élargissant, débouche sur un plateau où se trouve le point de départ pour la montée de la Faucille ; là, autour d’une place irrégulière, se sont construites quelques maisons, l’école communale, l’église : c’est le faubourg d’en haut.

Au N. de la place, sur le prolongement du plateau, se trouve la promenade de Perd-Temps, ombragée de beaux marronniers et d’où le coup d’œil est superbe. De la place, une petite rue descend, par une pente très forte, rejoindre la route nle. A leur recontre se trouvent d’un côté la mairie, d’un assez bel aspect, et de l’autre une petite place ombragée de platanes, la place Léon-Gambetta, autrefois place de l’Appétit.

A quelque distance de la mairie, on aperçoit le Palais de Justice nouvellement construit et dont l’intérieur est bien aménagé, mais que sa position fait paraître écrasé et dont la façade en pierres blanches tendres se crevasse déjà.

Il y a à Gex un bel hôpital, récemment reconstruit (38 lits), et au ham. de Tougin, un asile pour les vieillards (23 lits). »

« En démolissant une des portes de la ville, on a trouvé une pierre avec cette inscription : Statio militum, ce qui indiquerait qu’il y a eu à Gex une station de soldats romains. Ce qui vient à l’appui de cette assertion est la présence d’une voie romaine traversant Gex et plusieurs communes de l’arrt où elle est désignée sous le nom de Vi de l’Etraz.

Au moyen âge, Gex fut d’abord l’apanage de la branche cadette des comtes de Genève, puis, en 1353, il passa au comte de Savoie Amédée III dit le Comte vert, qui vint assiéger le château de Florimont, s’en empara au bout de quinze jours de siège et passa la garnison au fil de l’épée.

En 1536, les Bernois brûlèrent le château et occupèrent la ville ; en 1564, les Savoisiens reprirent Gex et en restèrent maîtres jusqu’en 1589 ; à cette date, nouveau siège par les Bernois qui sont vainqueurs, deuxième siège par le comte de Savoie qui reprend Gex ; en 1590, troisième siège par les Bernois qui, cette fois, démantèlent la ville, démolissent le château. Enfin, en 1601, Gex retrouva la tranquilité en devenant français. »

Gex a été pendant quelque temps ville épiscopale, en 1533, Pierre de la Baume, évêque de Genève, chassé de cette ville, se réfugia à Gex.

La population agglomérée au ch. l. est de 1407 hab.

Depuis plus de 300 ans a lieu, à Gex, la fête des chevaliers de l’oiseau, le tir à l’oiseau se fait chaque année vers le mois de mai ; le meilleur tireur est déclaré roi et reçoit un petit oiseau d’argent, les anciens rois passent chevaliers.

En hiver, sur les plaines enneigées des environs ou sur la route de la Faucille, aux larges tournants, on organise des concours de luges et des courses de skis.

2° COMMUNE. – 2727 hab. – B. P. T. t. – Résidence d’un lieutenant de gendarmerie, brigade à cheval et brigade à pied, poste de 3 hommes en été à la Faucille. – Recette particulière des finances, le Receveur est en même temps percepteur de Gex-Ville. La perception de Gex-banlieue comprend les com. de Cessy, Echenevex, Lélex, Vesancy, Chevry, Crozet, St-Genis-Pouilly, Sergy, Thoiry. – Gare P.-L.-M. à l’altitude de 588 m., ligne de Bellegarde à Divonne, entre les stations de Chevry (7 k.) et Grilly (5 k.). – Tête de ligne du tramway à vapeur de Gex à Ferney-Voltaire prolongé par un tramway électrique jusqu’à Genève. – Au ch. l., écoles primaires de garçons et de filles, école maternelle ; au ham. de Mijoux, écoles primaires de garçons et de filles ; au ham. de Septfontaines, école mixte.

La com. de Gex est la plus étendue du dépt, elle débute à l’E. par 576 m. d’altitude pour s’élever jusqu’aux sommets de la chaîne du Jura : Montrond 1600, la Vieille Maison 1514, le Crozat 1497, le Turet 1371, les Platières 1226, la Quible 1235, le Rechat 951, le Tabouret 944.

Toutes ces montagnes sont bien boisées, leurs pentes, très raides à l’O., s’adoucissent à l’Est en terrasses successives. Elles présentent au N. O. de Gex une large échancrure, de 1323 m. d’altitude, appelée le col de la Faucille par ou passe la route nle n° 5, de Paris à Genève par Morez.

De l’autre côté des montagnes, c’est-à-dire dans leurs parties occidentales, la com. de Gex s’étend jusqu’au cours de la Valserine, rivière qui lui sert de limite pendant plus de 15 k. C’est la section de Mijoux composée de petits ham. et de fermes éparses dans la vallée ou plutôt dans la gorge profonde où coulent de nombreux petits torrents versant leurs eaux à la Valserine.

Dans la partie occidentale, la com. est arrosée par le torrent de Journan qui prend sa source entre le mt Colomby de Gex (1691) et le Montrond (1600), coule d’abord vers le N. E. en se grossissant de nombreux petits torrents, puis tourne à l’E. vers la ville de Gex et va finir dans le Lion. Un autre torrent, l’Oudard, descendant de la Vieille Maison va porter ses eaux dans la Versoix.

Le territ. est desservi par : 1° la route nationale n° 5 qui suit à grande hauteur sur le flanc de la rive g. la vallée de la Valserine jusqu’au col de la Faucille pour redescendre à Gex, en faisant de nombreux lacets et se diriger sur Genève par Sergy et Ferney-Voltaire. – 2° par le chemin de G. C. n° 16, de Coupy-Bellegarde à la route nle n° 5, (col de la Faucille), avec un embt qui remonte dans la haute combe de Mijoux. – 3° par le chemin de G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière Suisse par Gex et Divonne. – 4° par l’embt du chemin de G. C. n° 15, unissant Sauverny à Gex.

Dans la partie orientale les ham. portent les noms de la Faucille, Gex-la-Ville, les Maladières, Méribel, Pitegny, St-Martin, Tougin, Vaillières, quelques habitations isolées, au Chaumois, Pré-Richard, la Vouate.

Dans la section de Mijoux se trouvent le gros ham. de ce nom et des habitations formant le groupe de Combe d’en Haut, au N. E. de Mijoux et le groupe de Combe d’en Bas, au S. O. du même village.

Dans la combe d’en haut sont les petits ham. de la Batarde et des Greffières ainsi que les fermes ou habitations isolées s’appelant : le Carré, le Charnage, les Cornes, le Giboulet, la Gonrade, la Vannerie, la Vasserode.

Dans la combe d’en bas on trouve les petits ham. de Bief-Bruyant, les Bouvettes, les Mars, Petit Sormayard, la Privra, les Roselles, Sept fontaines, les fermes de la Borsatie, le Combet, la Corbière, la Creuse, la Crinquante, la Fouilleuse, la Gouille, les Joux Vertes, la Lotière, la Michaudie, la Nicode, la Peicharde, la Renfile, etc.

Autour de Mijoux sont des habitations portant les noms de la Bussole, la Chenalette, la Dufourte, la Forge, la Lavatay, la Serre, la Vesancière, la Villette.

La superficie est de 5407 hect. dont 500 de terres lab., 590 de prés, 3 d’herbages, 1240 de pâturages, 20 de landes, 8 de vignes, 1 de jardins, 5 de cultures maraîchères et 2764 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1500 x de blé, 1000 x d’avoine, 250 x d’orge, un peu de seigle, sarrasin, haricots, pois, 4500 x de p. de terre, 500 x de betteraves f., 20000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 250 hectol. de vin.

On trouve de nombreux noyers, pommiers, poiriers, quelques châtaigniers, pêchers, pruniers.

L’effectif moyen des animaux est d’env. 150 chevaux, 1 âne, 10 taureaux, 40 bœufs,          500 vaches, 210 élèves bovins, 1 bélier, 10 brebis, 5 agneaux, 150 porcs, 90 chèvres.

La majorité de la population est agricole, elle est formée de petits propriétaires ; la ville a un commerce de détail. 7 aubergistes, 2 banquiers, 6 mds de bois, 4 bouchers, 5 boulangers,        3 bourreliers, 17 cafetiers, 2 fabricants de caisses d’emballage, 2 camionneurs, 3 chapeliers,      4 charcutiers, 6 charpentiers, 3 charrons, 2 mds de chaussures, 2 coiffeurs, 2 mds de confections pour hommes, 1 confiseur, 3 cordonniers, 5 entrepreneurs de travaux, 14 épiciers merciers,    2 mds de fer, 3 ferblantiers, 2 mds de grains, 2 horlogers, 2 hôtels, 1 imprimeur,   2 libraires-papetiers, 4 maréchaux-ferrant, 3 menuisiers, 2 modistes, 4 mds de papiers peints,    4 plâtriers-peintres, 1 pharmacien, 2 serruriers, 2 tailleurs d’habits, 5 mds de tissus, 2 mds de vins,          1 loueur de voitures. – Au col de la Faucille 2 hôtels ; à Mijoux : 1 hôtel,               1 auberge, 1 épicier drapier, 1 lapidaire.

Gex possède deux marchés hebdomadaires le lundi et le jeudi et 10 foires annuelles : le premier mardi de février, le 1er mars, le dernier mardi de mars, le dernier lundi d’avril, le      1er juin, le premier mardi de juillet, le premier mardi d’août, les 9 septembre, 16 octobre et        1er décembre.

L’industrie est représentée par une tannerie, 5 scieries de bois, 1 diamanterie, 3 établissements lapidaires, 5 carrières de pierre, 3 fromageries qui, en 1903, ont mis en œuvre 2355 hectol. de lait. On trouve aussi de nombreux lapidaires travaillant chez eux.

A deux k. du ham. des Maladières (ancien hospice de lépreux), sur un monticule qui contourne la route nle il existe quelques vestiges du château de Florimont détruit en 1590. Près de là sur la route même se trouve la Fontaine-Napoléon (V. ce mot) avec une maison cantonnière auberge, un peu plus haut, dans une belle situation possédant une vue splendide, l’hôtel-restaurant d’été du Pailly, pour cure d’air.

3° CANTON. – Le cant. de Gex est limité au N. et à l’E. par le cant. de Vaud (Suisse), au S. E. et au S. par le cant. de Ferney-Voltaire et la com. de Chézery du cant. de Collonges, à l’O. par le dépt du Jura.

Il est traversé du S. O. au N. E. par la chaîne la plus orientale et la plus haute du Jura, présentant les hauteurs du Crêt de la Neige 1723, Montoissey 1671, Colomby de Gex 1691, Montrond 1600, le Turet 1371, etc.

A l’O. de ces monts, se trouve la combe étroite et riante de Mijoux, où coule la Valserine qui sert de frontière avec le dépt du Jura. La vallée de la Valserine ne communique avec le reste du cant. que par la route de la Faucille ou par le sentier du col de Croset.

A l’E., on descend dans une plaine peu élevée, allant de 609 m. à Gex, 485 à Segny, 475 à Vesenex. Dans cette partie coulent des ruisseaux et torrents descendant de la montagne, ce sont, en partant du N., le Boiron (Vesenex), la Versoix et ses affts le Munet et l’Oudard, le Journan, le London. Aucun de ces cours d’eau ne possède de l’importance dans le cant.

La route nle n° 5, de Paris à Genève, passe à Morez (Jura), elle entre dans le dépt de l’Ain en suivant presque la ligne de faite du Jura jusqu’au col de la Faucille (1323) et descend sur Gex en faisant de nombreux lacets puis continue dans la plaine en desservant Cessy et Segny.

Le chemin de G. C. n° 16, part du col de la Faucille pour aller à Bellegarde en suivant la Valserine, desservant Mijoux (ham. de Gex) et Lélex. A Mijoux se détache un embt qui remonte pendant env. 4 k. dans la Combe d’en Haut. Egalement à Mijoux arrive une route départementale venant de St-Claude (Jura) par Septmoncel.

Le chemin de G. C. n° 15, de Maconnex à la frontière Vaudoise dessert Grilly et Divonne ; un embt va de Sauverny à Gex par Cessy. Le chemin de G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière suisse passe dans le cant. à Chevry, Echenevex, Gex, Vesancy, Divonne et Vesenex.

Le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine (Suisse) dessert Echenevex et Crozet.

La ligne des chemins de fer P.-L.-M. de Bellegarde à Divonne a des stations dans le cant. à Chevry, Gex, Grilly et Divonne. Elle est prolongée par une ligne suisse unissant Divonne à Nyon par Vesenex.

Le tramway à vapeur de Gex à Ferney-Voltaire suit la route nle, desservant Cessy et Segny.

La superficie du cant. est de 18318 hect. dont plus du tiers, 7150 hect., est boisé et forme en grande partie de belles forêts de sapins.

Les terres lab. n’occupent qu’un peu plus du septième de la superficie totale, avec 2800 hect., le sol est bien cultivé, il est fertile dans la plaine et un peu tourbeux dans la vallée de la Valserine. La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 11000 x de blé, 5000 x d’avoine,  350 x de seigle, 600 x d’orge, 200 x de sarrasin, 30000 x de p. de terre, 4000 x de betteraves f., 50000 x de fourrages art., un peu de colza, chanvre, haricots, pois et fèves.

Trente hect. env. sont consacrés au jardinage, 12 à la culture maraîchère ; beaucoup de produits de ces cultures sont expédiés sur Genève.

Les prés occupent une superficie dépassant celle des terres lab., 2900 hect., en outre on compte 130 hect. d’herbages et les montagnes fournissent de grands pâturages 3800 hect. La récolte annuelle moyenne du foin est évaluée à 75000 x.

Les landes ou terres incultes couvrent 200 hect.

La vigne est cultivée sur 150 hect. fournissant en récolte moyenne 4500 hectol. de vin rouge et blanc de bonne qualité ordinaire.

L’effectif moyen des animaux du cant. est de 465 chevaux, 1 mulet, 3 ânes, 40 taureaux,    320 bœufs, 2150 vaches, 1250 élèves bovins, 20 béliers, 110 brebis, 70 moutons, 60 agneaux, 1250 porcs, 440 chèvres.

Les arbres fruitiers sont en assez grand nombre, leur récolte en année moyenne peut être évaluée à 175 x de châtaignes, 250 x de noix, 15 x de pêches, 750 x de pommes et de poires, 35 x de prunes.

Le commerce est peu considérable, il est surtout local pour les divers approvisionnements ; dans le surplus des productions des cultivateurs, le blé est expédié de l’autre côté de la douane française, les autres denrées sur la Suisse.

Le cant. a trois marchés par semaine, le lundi et le jeudi à Gex, le vendredi à Divonne-les-Bains. Outre les 10 foires annuelles de Gex, il y en a 3 à Divonne et 2 à Segny. Il y a              5 bureaux de postes : Divonne, Gex, Grilly, Lélex, Mijoux ; toutes les com. possèdent le téléphone.

L’industrie comprend des carrières de pierre (17) à Crozet, Divonne, Echenevex, Gex et surtout Vesancy ; des scieries de bois (10) à Cessy, Divonne, Gex, Lélex et Vesancy ; des fromageries (18) dans toutes les com. ; des établissements et de petits ateliers pour la taille de la pierre fine et fausse et du diamant, à Cessy, Divonne, Gex et Lélex ; une minoterie à Divonne, des petits moulins à Cessy, Chevry, Crozet, Divonne, Echenevex, Lélex, Vesancy ; une tannerie à Gex ; une usine pour l’éclairage électrique à Divonne ; une tuilerie à Divonne.

La population des onze com. du cant. est la suivante :

Cessy……………….                       422 hab.

Chevry……………...             388

Crozet………….…...                        512

Divonne……………..          1.625

Echenevex…………..            296

Gex…………………                     2.727

Grilly………………..  335

Lélex………………..                      484

Segny……………….                       237

Vesancy…………….                       413

Vesenex…………….                       230

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Total pour le cant..          7.669 hab.

4° ARRONDISSEMENT. – L’arrt de Gex a la forme d’un rectangle d’env. 40 k. de long sur 10 k. de large, compris entre l’arrt de Nantua et le dépt du Jura d’une part, le dépt de la Hte Savoie et la Suisse d’autre part.

Sauf sur une petite partie du territ. de Lélex, la Valserine sert de délimitation à l’O. et au S. O. ; le Rhône remplit le même office du S. E. de Pougny à Coupy ; au N. et à l’E. la limite avec la Suisse est toute conventionnelle sauf pendant les quelques k. où elle suit le cours de la Versoix.

L’arête principale des monts du Jura, la plus haute non seulement du dépt de l’Ain mais aussi de toute la chaîne, se trouve dans l’arrt de Gex, elle est orientée du N. N. E. au S. S. O. Au centre se dresse le Crêt de la Neige, 1723 m., le plus haut des monts jurassiens.

De ce sommet en remontant vers le N. E., on trouve le Montoissey 1671, le Colomby de Gex 1691, le Montrond 1600 qui commande le col de la Faucille 1323 et de l’autre côté de ce col, le Turet 1371.

Si du Crêt de la Neige on prend la direction opposée, c’est-à-dire celle du S. O. on rencontre le Reculet 1720, la Roche 1648, le Crêt de la Goutte 1624, le Gd Credo 1608 ; ce dernier forme une sorte de promontoire autour duquel tournent le Rhône et la Valserine et du sommet duquel on aperçoit les lacs de Genève, d’Annecy et du Bourget.

A travers le Credo, on a percé un tunnel de 3900 m. de long pour le passage du chemin de fer de Lyon à Genève.

Dans l’arrt de Gex, le Jura ne présente qu’une seule crête, pourtant un petit contrefort se détache du Colomby et, remontant vers le N., forme derrière Gex un vallon appelé le Creux de l’Envers, gorge sauvage, sorte d’entonnoir assombri par les hauts sapins. La légende veut que les sarrasins se soient réfugiés dans ce vallon fermé sur la vallée du Journan par de gigantesques rochers appelés Portes sarrasines. Aujourd’hui le Creux de l’Envers, à 2 heures de Gex, est un but de promenade recommandé, le site est à la fois gracieux et grandiose.

Dans la plaine on trouve deux mamelons, le mt de Challex 516 m. et le mt de Mourex ou de Mussy 757 m.

La partie du territ. à l’O. du Jura est bien différente de la partie E., le sol est peu fertile, la vallée de la Valserine est assez peu habitée, elle est étroite et abonde en points de vue pittoresque ; la rivière court dans la faille quasi rectiligne séparant le Jura gessien du Jura bugiste, elle reçoit de nombreux affts très courts qui sont plutôt des torrents que des ruisseaux ; le climat est froid, une épaisse couche de neige couvre la terre pendant presque     5 mois de l’année et souvent, l’hiver, les communications sont interrompues.

Dans la partie E., une fois sorti des bois qui couvrent les pentes du Jura, on trouve une plaine d’une assez grande fertilité, on y craint le vent du N. O. appelé le Jorand. Les cours d’eau importants sont la Versoix qui finit dans le lac de Genève après avoir reçu à dr. le Musset et la Lillette grossie de l’Oudard ; la London, qui vient du Colomby, reçoit à g. le Lion grossi du Journan, à dr. l’Allemogne et le Messeron et entre en Suisse pour aller finir dans le Rhône près de la gare de la Plaine ; l’Annaz, autre afft du Rhône, se grossit de la Groise et du Béaz ; le Gd Echaud.

Entre ces deux parties du territ. s’en trouve une troisième, établie sur les pentes occidentales et méridionales du Gd-Credo, elle participe du caractère général des deux autres ; de petits ruisseaux s’écoulent dans le Rhône ou dans la Valserine, les Gorges et le Rochefort pour le premier, le Confort et le Pissou pour la deuxième.

Dans la partie O. il n’existe qu’une seule voie importante de communication, c’est le chemin de G. C. n° 16, de Coupy-Bellegarde à la route nle n° 5 (col de la Faucille) par Lancrans, Confort, Chézery, Lélex et le ham. de Mijoux.

La partie E. est au contraire bien desservie par deux routes nles, trois chemins de G. C. et trois chemins d’I. C. ; le tracé de ces voies est indiqué à chaque cant.

L’arrt possède deux lignes des chemins de fer P.-L.-M. : 1° de Bellegarde à Genève par le tunnel du Credo avec stations à Collonges-Fort l’Ecluse et Pougny-Chancy ; 2° la ligne de Bellegarde à Divonne-les-Bains qui se détache de la précédente à Collonges et a des haltes ou stations à Paradis, Farges, St-Jean-de-Gonville, Thoiry, Sergy-St-Genis, Chevry, Gex, Grilly et Divonne.

La ligne P.-L.-M., de Bellegarde à Annemasse, emprunte le tunnel du Credo et à sa sortie traverse immédiatement le Rhône sur un léger pont tubulaire de trois arches principales.

Une ligne des chemins de fer suisses unit Nyon à Divonne avec gare à Vesenex.

Un tramway à vapeur relie Gex à Ferney, un tramway électrique unit Ferney à Genève.

Le second réseau des tramways de l’Ain comprend une ligne de Bellegarde à Chézery, en cours d’exécution.

La superficie de l’arrt est de 41537 hect. dont 20 % env. soit 8300 hect. sont en terres lab., fournissant une récolte annuelle moyenne de 45000 x de blé, 17000 x d’avoine, 2000 x de seigle, 2000 x d’orge, 1000 x de sarrasin, 50 x de colza, 50 x de chanvre, 1500 x de méteil, un peu de haricots, de pois, de fèves, de maïs, 90000 x de p. de terre, 15000 x de betteraves f., 110000 x de fourrages art.

Les prés occupent 8000 hect., surface presque égale à celle des terres lab., il y a env. 350 hect. d’herbages ; la production annuelle est du foin est d’à peu près 230000 x, elle permet d’entretenir de nombreux bestiaux ; en outre les pâturages couvrent 6850 hect.

La vigne est cultivée sur 740 hect., fournissant une moyenne annuelle de 20000 hectol. de vin, dont quelques crus, surtout en vin blanc, jouissent d’une certaine réputation.

Les landes ou terres incultes couvrent un millier d’hect., les bois 14050, soit plus du tiers de la superficie totale, parmi lesquels de très belles forêts de sapins.

Les jardins s’étendent sur 70 hect., la culture maraîchère sur 50 ; dans les env. de Genève beaucoup de produits sont dirigés sur cette localité.

La récolte annuelle des fruits peut, en moyenne, être estimée à 600 x de châtaignes, 460 x de noix, 15 x de pêches, 2500 x de pommes et poires, 250 x de prunes, 250 x de raisins de table.

Les chevaux sont en assez grand nombre, 925, on trouve en outre une dizaine de mulets et une dizaine d’ânes.

La race bovine est bien représentée : 170 taureaux, 1100 bœufs, 6300 vaches, 3700 élèves bovins. La race ovine, autrefois très nombreuse, diminue chaque jour, elle ne compte guère actuellement que 750 têtes : 50 béliers, 300 brebis, 200 moutons, 200 agneaux.

On compte en outre un effectif moyen de 3000 porcs et de 1500 chèvres.

Le commerce de l’arrt est, dans son ensemble, peu important, cependant en plusieurs endroits, Coupy, Chézery, Lélex, etc., il est assez actif dans le détail des denrées coloniales et de certains produits soumis aux droits, par suite de la proximité de la frontière douanière.

Cette frontière douanière n’est pas celle de la France, la ligne suit le cours de la Valserine, l’arrt de Gex formant une zône franche. (V. ce mot).

A part ce commerce spécial à la zône, il n’y en a guère d’autres que celui du surplus des produits agricoles conduit, pour la plus grande partie, à Genève, sauf le blé qui passe en franchise la douane française.

L’industrie est représentée par plus de 30 carrières de pierres dont les plus importantes sont sur les territ. de Crozet, Divonne, Echenevex, Farges, Léaz et Vesancy ; deux moulins importants, Divonne et Chézery, une vingtaine de petits moulins ; également une vingtaine de scieries de bois ; deux tanneries, St-Jean-de-Gonville et Gex ; des tuileries importantes à Ferney et Pougny, d’autres petites tuileries ; une usine de produits chimiques à Challex ; de nombreux ateliers pour la taille du diamant et de la pierre fine ; trois huileries ; 2 poteries ;   57 fromageries, etc.

La population des 3 cantons est la suivante :

Collonges            11 com.    7.910 hab.

Ferney…           9   -                 4.711   -

Gex……            11   -               7.669   -

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Totaux…            31 com.         20.290 hab.

La population est agricole en majeure partie.

 

Gex (Pays de). Le pays de Gex qui a formé 8 % env. du dépt de l’Ain n’appartient pas physiquement à ce dépt, il en est séparé par une haute chaîne de montagnes sans point de passage qu’aux extrémités vers le Credo et la Faucille, il est non seulement isolé du dépt de l’Ain mais de la France.

Ce pays avait d’abord formé au moyen âge une petite principauté indépendante qui, du XIVe. au XVIe. siècle, fut prise et ravagée à tour de rôle par ses voisins les Bernois, les Genevois, les Savoisiens.

Par le traité de Lyon, en 1601, signé entre le roi de France Henri IV et le duc de Savoie, le pays de Gex fut cédé à la France en même temps que la Bresse et le Bugey, ces pays furent alors rattachés à la généralité de Bourgogne.

Mais le pays de Gex était, à cette époque, encore plus isolé que maintenant, il dépendait économiquement de la République de Genève, ses produits agricoles et industriels, du fait de la réunion à la France n’avaient plus aucun débouché, c’est pourquoi des franchises lui furent accordées à différentes reprises.

En 1775, Turgot, sur les instances de Voltaire fit reporter la ligne de douane en arrière du pays de Gex et ce pays fut réputé étranger en matière douanière ; ses habitants eurent le droit de communiquer librement avec les pays limitrophes, Savoie, Genève et la Suisse, sans payer de droits à la France, mais ils n’eurent pas la faculté de faire venir des marchandises de France ou d’en expédier sans payer les droits.

En 1789, ce pays franc forma un arrt du dépt de l’Ain, la franchise lui fut supprimée en 1790 ; en 1798, il fut détaché de l’Ain et compris dans le dépt du Léman.

A la chute de l’Empire en 1815, il fut rendu à l’Ain, mais diminué de plusieurs com. : Collex-Bossi, Versoix, Mattegnin, Gd-Saconex, Vernier, Meyrin, que le traité de 1815 donnait à la République de Genève devenue depuis simple canton de la Suisse et ce, afin de lui donner un peu de territ. et lui permettre de communiquer avec la Confédération Helvétique autrement que par la voie du Léman.

Ce même traité érigeait le pays de Gex en zône neutre, c’est-à-dire dans laquelle toute nation pouvait expédier ses produits en franchise de droits de douane et en tirer ce dont elle pouvait avoir besoin.

Cette zône neutre s’est, depuis, changée en zône franche (V. ce mot), certains produits peuvent, moyennant certaines formalités, pénétrer en France sans payer de droits de douanes.

Cet état de choses donne lieu actuellement à de vives critiques, il en sera parlé au mot zône. L’arrt de Gex n’est plus aussi isolé de la France qu’autrefois, de nombreuses routes et deux lignes de chemin de fer facilitent ses communications.

 

Gex-la-Ville, ham. de 230 hab. de la com. de Gex, à env. 800 m. N. de la ville, près du chemin de G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière Suisse par Gex. – Scierie de bois.

 

Geyros (V. Guerrod).

 

Gibelonnière (la), ham. de 25 hab. de la com. de St-Martin-le-Châtel, à env. 1500 m. N. O. du bourg.

 

Giboulet (le), ferme sur la com. de Gex, section de Mijoux, combe d’en haut.

 

Gier (le), montagne dans la partie S. E. du territ. de Vaux.

 

Gigneux (en), fermes sur la com. de Reyrieux, à env. 600 m. E. du bourg.

 

Gignez, ham. de 240 hab. de la com. de Corbonod, à env. 1200 m. O. du ch. l. ; c’est le ham. le plus peu peuplé et le plus commerçant, il est situé sur le chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille, au point de départ de l’embt sur Charbonnière. – Résidence d’un receveur des douanes, moulin assez important, fromagerie.

 

Gilet, ferme sur la com. de Rigneux-le-Franc, à env. 3 k. N. O. du bourg.

 

Gilets (les), fermes sur la com. de Viriat, à env. 3 k. N. E. du bourg.

 

Gilière (la), trois domaines sur la com. de Viriat, à env. 1400 m. S. du bourg.

 

Girardier, étang de 25 hect. dans la partie N. du territ. de Versailleux.

 

Giraudière (la), ham. de 35 hab. de la com. de St-André-de-Bâgé, à env. 3600 m. S. O. du ch. l.

 

Girauds (les), petit ham. de la com. de Boz, à env. 500 m. O. du bourg.

 

Girdière (la) ou Giraudière, ferme sur la com. de Romans, à env. 3500 m. N. O. du bourg.

 

Giriat, ham. de la com. de Peyriat, à env. 800 m. S. E. du bourg. – Ancienne paroisse existant déjà au XIIIe. siècle.

 

Girieux (les), ferme sur la com. de Groslée, à env. 1 k. O. du bourg.

 

Girod, chalet habité seulement l’été, sur le sommet du Jura, à env. 1500 m. S. du Colomby de Gex, com. de Crozet, à 7 k. N. O. du bourg.

 

GIRON, com. du canton de Châtillon-de-Michaille (16 k.), arrt de Nantua (22 k.), à 65 k. de Bourg – t – 266 hab.

P. Percept. et Gare P.-L.-M. St-Germain-de-Joux 10 k. – Gend. à Châtillon-de-Michaille. – Ecole mixte.

Le territ. est à l’extrémité N. O. du cant. dans une sorte de combe étroite d’une altitude de 1000 m. en moyenne, dirigée parallèlement à la Sémine qui coule à l’O., 400 m. plus bas, dans une gorge sauvage dominée parfois par de hautes crêtes couronnées de noirs sapins.

Le ch. l. est à Giron devant, agglomération de 70 hab., séparé du principal ham. Giron derrière à 500 m. N., par un petit monticule sur lequel se trouve le cimetière. Il n’y a pas de chemin de G. C. ni d’I. C. mais un bon chemin vicinal ordinaire relie Giron avec St-Germain-de-Joux.

Le territ. très accidenté est arrosé par le Nan, tributaire de la Sémine, qui, au moment de la fonte des neiges forme une assez jolie cascade.

On trouve sur la com. deux grottes remarquables appelées Borne aux Iscariotes et Balme à la Villonne.

Huit fermes sont au S. du ch. l. : Pra-Pezi, la Raverette et six au lieu dit en Murs : Brêt-Durochat, Julliand, Juliard, Neyron, Reybier, Vuaillat. Trois fermes au N. : Combe-Marin, Sur les Tours, la Frasse. Une ferme à l’E., celle de la Combe Labrun.

La superficie est de 933 hect. dont 182 de terres lab., 292 de prés, 50 de pâturages, 1 de jardins, 400 de bois, près de la moitié du territ.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 250 x de blé, 100 x d’orge, un peu d’avoine, de chanvre, 1200 x de p. de terre, 150 x de betteraves f., 4500 x de fourrages art., 6000 x de foin.

On compte à peu près 5 chevaux, 2 taureaux, 20 bœufs, 160 vaches, 80 élèves bovins,            6 béliers, 60 brebis, 20 moutons, 25 agneaux, 70 porcs, 20 chèvres.

La population est essentiellement agricole, elle fait cependant le commerce des bois de hêtre et de sapin, une scierie fonctionne avec 5 ouvriers à Giron derrière, une fromagerie est installée à Giron devant. – 2 épiciers, un marchand de fromage en gros.

De même que la paroisse l’église est moderne.

 

Giron (le), ferme sur la com. de Charnoz, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Giron (le), petit ham. de la com. de Ste-Croix, à env. 1500 m. du bourg.

 

Giron derrière, ham. de 70 hab. de la com. de Giron, à env. 500 m. N. du ch. l.

 

Giron devant, ham. ch. l. de la com. de Giron.

 

Girondes (les) ou Leschères, ham. de la com. de Vernoux, à env. 2500 m. N. E. du bourg.

 

Girondole (la), ferme sur la com. de St-Maurice-de-Gourdans, à env. 5 k. S. O. du ch. l., près du Rhône.

 

Giroux (les), ham. de 20 hab. de la com. de Marboz, à env. 4200 m. du bourg.

 

Giroux (le) ou Girod, ferme sur la com. de Rigneux-le-Franc, à env. 500 m. O. du bourg.

 

Giroux (le), ferme et étang sur la com. de Sandrans, à env. 1500 m. N. E. du ch. l.

 

Givry, petit moulin à blé sur le Cotey, territ. de Pizay, à env. 3 k. S. O. du bourg.

 

Glacière (la), ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 1200 m. O. du bourg.

 

Glacières de Silans, ham. de la com. du Poizat, à env. 5 k. N. du ch. l., près du lac de Silans ; vaste glacière pour l’exploitation de la glace de ce lac, exploitation occupant en moyenne     20 ouvriers.

 

Glaise (la), ferme sur la com. de Massignieu-de-Rives, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Gland (le), ruisseau afft de dr. du Rhône, formé du bief d’Agnens et du ruisseau de Sétrin qui se réunissent sur le territ. de Conzieu, le premier vient d’Ambléon et le second de St-Germain-les-Paroisses.

Le Gland contourne la montagne de St-Benoît en arrosant la com. de Premeyzel et par une cluse étroite, sinueuse et pittoresque il arrive à la cascade de Glandieu où il tombe en trois cascades dont l’une à 40 m. de hauteur et dont une dérivation sert à donner la force motrice à deux usines de scierie de marbre et à une scierie de bois.

Le Gland est très poissonneux, il fait mouvoir plusieurs moulins et scieries, son cours total est d’env. 14 k., son débit à la cascade oscille entre 2500 et 50000 litres à la seconde.

 

Glandé (la), bois de 15 hect. sur le territ. de Ceyzériat.

 

Glandière, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 3 k. E. du bourg.

 

Glandieu, ham. de 160 hab. commun aux com. de Brégnier-Cordon 2 k. N. et de St-Benoît    3 k. S. E., sur le chemin de G. C. n° 19, du Sault au Pont de Cordon, près du Gland qui y forme la cascade dite de Glandieu de 40 m. de haut, très joli coup d’œil surtout lorsque la rivière est un peu forte. Une scierie de marbre et atelier de marbrerie occupe de 40 à             50 ouvriers, une usine de cassage de marbre pour mosaïque en emploie de 20 à 25. – Restaurant-auberge. Ecole mixte.

Il existait autrefois à Glandieu une petite chapelle, elle a été détruite en 1812 par la chute d’un énorme rocher.

Un autre ham. plus près de Brégnier, 1 k. porte le nom de Petit Glandieu.

 

Glands (les), ham. de 65 hab. de la com. de St-Julien-sur-Reyssouze, à env. 2 k. S. O. du bourg, près de la Reyssouze.

 

Glanne (la), ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 4 k. E. du ch. l.

 

Glanne (la), ferme sur la com. de Bâgé-le-Châtel, à env. 500 m. du ch. l.

 

Glareins, étangs sur la com. de Lapeyrouse, le petit Glareins a 71 hect. il est situé dans la partie E. du territ. ; le grand Glareins a près de 100 hect. dont 64 dans la partie S. E. de Lapeyrouse et 36 sur St-Marcel.

 

Glareins, ferme et château sur la com. de Lapeyrouse, à env. 2400 m. du bourg, près du chemin de fer. – Ancienne baronnie possédée au XIIIe. siècle par la famille de Lyarens, puis, dans la suite et successivement par les de la Serra, Joly de Choin, de Fenoyl, de Renaud, du Marest, Quinson.

 

Glareins, ferme sur la com. de Monthieux, à env. 600 m. E. du bourg.

 

Glargin, ham. de 20 hab. de la com. de Luthézieu, à env. 700 m. S. O. du ch. l.

 

Glarons, ferme sur la com. de Vieu, à env. 1200 m. E. du bourg.

 

Glaye (la) ou Claie, ham. de 70 hab. de la com. de Pérouges, à env. 1 k. du bourg.

 

Glenne (la) ou Gleine, ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1 k. N. O. du bourg.

 

Glenne (la), petit ruisseau afft de dr. de la Chalaronne, source sur le territ. de l’Abergement-Clémencia auquel il sert de limite à l’O. sur env. 1500 m., sert également de limite au N. à la com. de Dompierre-sur-Chalaronne et finit après un cours de 4 à 5 k. sur le territ. de St-Etienne-sur-Chalaronne.

 

Gletagnes (les), ham. de 40 hab. de la com. de Chanoz-Châtenay, à env. 2 k. N. E. du ch. l.

 

Gléteins, ham. de 30 hab. et château sur la com. de Jassans-Riottier, à env. 1200 m. N. du   ch. l. – Ancien fief avec château fort, possédé du XIe. au XIVe. siècle par des gentilshommes du nom, puis par les de Rancé, de Rappetou.

 

Gléteins, ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 4 k. S. O. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux.

 

Glettins (les), petit ham. de la com. de Tramoyes, à env. 500 m. S. du bourg. – Ancien petit fief dépendant de la seigneurie de Miribel.