Fos - Fus

Fossaud, ferme sur la com. de Crans, à env. 4500 m. N. O. du bourg.

 

Fosseau, quartier du ch. l. de la com. de Bénonces.

 

Fosses (aux), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 3500 m. N. du bourg.

 

Fossieu, petit ham. de la com. de Charancin, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

Fouge (la), petit ruisseau afft de g. du Veyron, forme la limite S. du territ. de Cerdon, arrose le ham. de Préau ; reçoit à g. le bief de Mal-Passé venant de Corlier. Cours de 7 à 8 k.

 

Fougemagne ou Foussemagne, bois communal, 318 hect. sur Coligny, 77 sur Domsure.

 

Fougère (la), ferme sur la com. de Chevroux. – Ancien fief sans justice, avec maison forte, ayant appartenu, au XVIe. siècle à la famille Leguat, puis aux Isuard, de Puytrem, de Feillens, des Belouses, Giraud de Montbellet.

 

Fougère (la), ferme sur la com. d’Hotonnes, à env. 3 k. N. E. du ch. l.

 

Fougère (la), petit ham. de la com. de Lent, à env. 2500 m. S. E. du bourg.

 

Fougère (bief de la) ruisseau afft de dr. de l’Ain, cours d’env. 5 k. sur le territ. de Villette.   Se grossit du ruisseau de Bruneteau à g. et du biez de la Faux à dr.

 

Fougères (les), petit ham. de la com. de St-Just, à env. 300 m. N. du ch. l.

 

Fouilleuse (la), ferme sur la com. de Gex, à env. 16 k. du ch. l., section de Mijoux, combe d’en Bas.

 

Fouilloux (le), ferme sur la com. de Béligneux, à 2500 m. du bourg, près du camp de la Valbonne.

 

Fouilloux (le), ham. de 40 hab. de la com. de Ste-Croix, à env. 1500 m. N. O. du ch. l.

 

Foulatière (la), ferme sur la com. de Lancrans, à env. 1200 m. E. du bourg.

 

Fouloir (le), usine sur la com. de Condamine-la-Doye, à env. 1 k. du bourg.

 

Foulon, moulin sur le territ. de Laiz, à env. 3 k. E. du ch. l.

 

Foulon (le), petit ham. de la com. de St-Didier-de-Formans, à env. 1 k. N. du ch. l., près du Formans ; petit moulin.

 

Foulon, ferme sur la com. de St-Rambert, à env. 2 k. S. O. du ch. l. ; actuellement inhabitée.

 

Foulx (le), ferme sur la com. de Sandrans, à env. 2 k. S. O. du bourg.

 

Four (le), ferme et étang sur la com. de Chalamont, à env. 2500 m. N. O. du ch. l.

 

Four (le), ferme sur la com. de Romans, à env. 4 k. O. du bourg.

 

Four à Chaux, petit ham. de la com. de Drom, à env. 2500 m. du bourg.

 

Four à Chaux (le), petit ham. de la com. de Miribel, à env. 1 k. du ch. l.

 

Fours à chaux (les), ham. de 40 hab. de la com. de Trévoux, à env. 1 k. S. O. de la ville, près de la Saône.

 

Fourche (la), étang sur le territ. de Chalamont.

 

Fourches (les), ferme sur la com. d’Amareins, à env. 700 m. N. O. du bourg.

 

Fourches (les), ferme sur la com. de Châtillon-de-Michaille, à env. 1 k. N. O. du ch. l.

 

Fourches (les), petit ham. de la com. de Cras-sur-Reyssouze, à env. 3800 m. N. E. du bourg.

 

Fourches (les), ham. de 20 hab. de la com. d’Etrez, à env. 1200 m. S. E. du bourg.

 

Fourches (les), ferme sur la com. de Faramans, à env. 2400 m. N. E. du ch. l.

 

Fourches (les), ham. de 20 hab. de la com. de Montceaux, à env. 1800 m. S. O. du bourg.

 

Fourches (les), ham. de 20 hab. de la com. de St-Martin-le-Châtel, à env. 800 m. S. E. du bourg.

 

Fourches (les), ferme sur la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 2 k. du ch. l.

 

Fourchette (la), ferme sur la com. de Joyeux, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Fourmi (la), bois de 2 hect., aux hospices de Bourg, territ. de Foissiat.

 

Fourmilière (la), ferme sur la com. de Relevant, à env. 400 m. E. du bourg.

 

Fournache (la), petit ham. de la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 800 m. N. du    ch. l.

 

Fournaches (les), petit ham. de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Fourneau (le), habitation sur la com. de Villebois, à env. 1200 m. S. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 19, du Sault au pont de Cordon. – Près de là, ancien haut-fourneau pour la fonte du minerai de fer ; aujourd’hui abandonné.

 

Fournet (le), bois coml de 10 hect. sur le territ. de Corlier.

 

Fournier, ferme sur la com. de Laiz, à env. 500 m. O. du ch. l., près du chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse par St-Trivier-sur-Moignans.

 

Fournière (la), ferme sur la com. de Belley, à env. 2 k. S. O. de la ville, sur le chemin d’I. C. n° 19, de Conzieu à Brénaz par Belley.

 

Fournière, petit ham. de la com. de Frans, à env. 200 m. O. du ch. l.

 

Fournieux, ham. de 100 hab. de la com. de Chaleins, à env. 1500 m. S. O. du bourg.

 

Fourquevaux, tissage mécanique de soie légère, com. de Trévoux (V. la Blancherie). – Fourquevaux fut un ancien fief en toute justice ; il ne reste pas trace de l’ancien château qui fut habité par Simon de Roverdi, lequel exerça les fonctions de châtelain de Trévoux de    1456 à 1478.

 

Fourrages artificiels. La culture des fourrages art. se fait, dans le dépt de l’Ain, sur env. 28500 hect. se répartissant ainsi : 15700 de trèfle, 3420 de luzerne, 9380 de sainfoin.

La production moyenne par hect., estimée en fourrages secs, peut être évaluée à 37 x pour le trèfle, 42 x pour la luzerne, 36 x pour le sainfoin ; la production totale est d’env. 1100000 x.

Il faut y ajouter celle des prairies temporaires de graminées ou mélange de graminées et de légumineuses, à peu près 2200 hect. chaque année, qui avec un rendement, exprimé en fourrage sec, de 40 x à l’hect. fournissent 88000 x.

Il faut y ajouter en outre les fourrages annuels, vesces, pois, trèfle incarnat, etc., env.      10000 hect. dont le rendement moyen à l’hect. est d’env. 150 x en vert et 38 x en sec, ce qui donne une production exprimée en sec de 380000 x.

La production totale est donc chaque année de 1 million ½ de quintaux de fourrages artificiels le prix moyen étant d’à peu près 5 fr. 50 le quintal, cette culture est une source de revenus de près de 8 millions de francs.

Tous ces calculs sont faits sur les fourrages secs, mais beaucoup de fourrages artificiels sont consommés en vert surtout au printemps. Comme pour le foin, le dépt de l’Ain consomme la presque totalité des fourrages art. qu’il produit, cependant certaines quantités, principalement de la luzerne, sont exportées à Lyon et à Genève.

Au point de vue de la répartition de la production par arrt, c’est Trévoux qui tient la tête avec le 1/3 de la production totale, Bourg produit un peu moins du deuxième tiers, Belley 1/6, Nantua un peu plus du septième, Gex 1/15e.

 

Fourrières, petit bief, afft de l’Ain sur le territ. de Châtillon-la-Palud.

 

Fourrures, une fabrique de fourrures existe à Thoissey.

 

Fourvière, ham. de 50 hab. de la com. de Toussieux, à env. 500 m. N. du bourg.

 

Foyons, ferme sur la com. de Sulignat, à env. 1 k. S. du bourg.

 

Foz, ham. de 60 hab. de la com. de Cruzilles-les-Mépillat, à env. 1800 m. N. du ch. l. – Ancien petit fief avec château que la comtesse d’Esclignac possédait en 1789.

 

Fozet (le), petit ham. de la com. de Cruzilles-les-Mépillat, à env. 800 m. N. E. du ch. l.

 

Frache (la) (Biez de), petit ruisseau afft de g. de la Dorches, source dans la combe à la Donne, cours de 2 à 3 k. sur le territ. de Chanay.

 

Frachets (les), ferme sur la com. de Mézériat, à env. 600 m. du bourg, actuellement inhabitée.

 

Fraidègue, ham. de 60 hab. de la com. de Bény, à env. 2500 m. S. O. du ch. l.

 

Fraise (la), ferme sur la com. de Chaneins, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Fraisières (les), ham. de 60 hab. de la com. de St-André-sur-Vieux-Jonc, à env. 4500 m. S. O. du bourg.

 

France, ham. de 40 hab. de la com. de Bressolles, à env. 300 m. N. O. du ch. l.

 

France, petit ham. de la com. de Jasseron, à env. 2500 m. du bourg.

 

France, petit ham. de la com. de Meillonnas, à env. 1 k. S. E. du bourg, à l’E. d’un des chaînons du Revermont, dans une jolie gorge où le Sevron prend sa source. – Ancienne chapelle rurale d’un prieuré dépendant de St Pierre de Mâcon.

 

France (la), ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 2 k. S. du bourg.

 

FRANCHELEINS, com. du cant. de St-Trivier-sur-Moignans (7 k.), arrt de Trévoux (18 k.), à 38 k. de Bourg. 175 hab.

P. T. et Gend. à Montmerle 5 k. – Percept. St-Trivier-sur-Moignans. – Gare P.-L.-M. St-Georges-de-Reneins (Rhône) 8 k. – Ecole mixte.

Petit territ. presque en plaine, arrosé par l’Appéum qui y prend sa source. A 400 m. N. du bourg, petite agglomération de 40 hab., passe le chemin de G. C. n° 27, du pont de Montmerle à Bouligneux.

La com. a trois petits ham. Collonges, le Moine et le Pichatier. Les habitations ou fermes isolées portent les noms de : au Bicêtre, le Bouchu, le Château (ancien manoir en briques des sires de Francheleins), le Gaillardon, la Grange-Neuve, la Maison-Neuve.

La superficie est de 454 hect. dont 367 de bonnes terres lab., 60 de prés, 7 de vignes, 1 de jardins, 5 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 2200 x de blé, 100 x de seigle, 150 x d’avoine, un peu de sarrasin, maïs, colza, navette, chanvre, 2500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 2000 x de foin, 4000 x de fourrages art., 200 hectol. de vin.

On compte env. 25 chevaux, 5 taureaux, 45 bœufs, 110 vaches, 85 élèves bovins, 165 porcs, 80 chèvres.

Com. essentiellement agricole, peu de commerce et pas d’industrie.

L’ancienne seigneurie de Francheleins, avec château fort, fut possédée du XIIe. au XIVe. siècle par la famille du nom, ensuite et successivement elle appartint aux familles de Gléteins, de Ponceton, de Baleure, Aymard, de Murard.

Les abbés de l’Ile-Barbe nommaient à la cure de la paroisse qui comprenait les com. de Francheleins, Fareins et Amareins.

 

Franchise (la), ham. de la com. de Dompierre-sur-Veyle, à env. 3500 m. S. O. du ch. l. – Ancien fief, avec moyenne et basse justice, mentionné dès le XIIe. siècle et ayant appartenu à des gentilshommes du nom, puis aux de Merle, de Montbernon, de Ponceton, de Liobard, Chappe.

 

Franchises (les), petit ham. de la com. de Fareins, à env. 300 m. N. du bourg.

 

Francisé, ferme sur la com. de Vesancy, à env. 500 m. N. du bourg.

 

Franclière, bois coml de 3 hect. sur le territ. de St-Sorlin.

 

Franclieu, petit ham. de la com. de Marboz, à env. 700 m. E. du ch. l. – Ancien fief, avec maison forte, possédé au commencement du XVe. siècle par les de Chacipol, puis successivement par les Le Loup, de Druays, Davranche, Bachet.

 

Frandelière (la), ferme sur la com. de Vandeins, à env. 1300 m. S. E. du bourg.

 

Françoise (la), ferme sur la com. de Belley, à env. 1500 m. S. de la ville.

 

FRANS, com. du cant. et de l’arrt de Trévoux (8 k.), à 45 k. de Bourg. – t – 388 hab.

P. Jassans-Riottier 2 k. – Percept. Trévoux Banlieue. – Gend. Villeneuve. – Gare P.-L.-M. Villefranche (Rhône 4 k.). Station E.S.E., ligne de Bourg à Villefranche, entre celles d’Ars et de Jassans.

Le territ. est assez accidenté au centre et à l’O., en plaine ailleurs, il est arrosé par un petit afft de g. de la Saône, le Mormond, qui n’est jamais à sec bien que d’un faible débit en été.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 5, d’Ambérieu-en-Bugey aux ponts de Frans et de Beauregard. Ce chemin se bifurque à Savigneux, la branche qui se dirige sur le pont de Beauregard forme la limite N. du territ. de Frans, le séparant de ceux de Chaleins et de Fareins ; celle qui va au pont de Frans (appelé ainsi à tort puisqu’il est sur la com. de Jassans), traverse le territ. de Frans en passant à 500 m. S. du bourg.

Dans le coin N. E. de la com. passe l’embt du chemin de G. C. n° 28, allant de Messimy à Trévoux (Sidoine). On y trouve également la fin d’un petit embt allant de St-Jean-de-Thurigneux sur Frans par Misérieux.

Le ch. l. est considéré comme une agglomération de 300 hab., en réalité c’est un petit ham. de 40 hab. mais il est entouré à peu de distance d’autres ham. que l’on peut compter comme en faisant partie.

Les ham. portent les noms de : les Baty, les Brosses, les Bruyères, les Chanées, le Creuzat, Fournière, la Jonchère, le Pardy, aux Peupliers, la Poyat, la Savoie. Les fermes ou habitations isolées portent les noms de la Brule, Chapoulet ou les Cinq Chemins, aux Pierres, les Sayettes, le Thiolay.

La superficie est de 796 hect. dont 695 de terres lab., 35 de prés, 2 de pâturages, 33 de vignes, 2 de landes, 1 de jardins, 7 de bois.

La récolte annuelle est d’env. 4300 x de blé, 100 x de seigle, 350 x d’avoine, 100 x de sarrasin, 4500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 2500 x de fourrages art., 900 x de foin, 200 x de colza, 900 hectol. de vin.

On trouve quelques noyers et d’assez nombreux pêchers.

L’effectif des animaux est d’à peu près 17 chevaux, 1 mulet, 5 ânes, 3 taureaux, 16 bœufs, 180 vaches, 28 élèves bovins, 15 moutons, 90 porcs, 90 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a pour toute industrie qu’une huilerie, un petit moulin à blé, une carrière de gravier.

L’église a fait partie du patrimoine de la métropole de Lyon. – La seigneurie fut possédée du XIe. au XIVe. siècle par la famille du nom, elle passa ensuite et successivement, aux de Gléteins, de Beaujeu, de Paray, de Sève. Il ne reste aucune trace du château.

 

Frase (la), ferme sur la com. de Baneins, à env. 2800 m. N. E. du bourg.

 

Frasse (la), ferme sur la com. de Giron, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Frasse, ferme sur la com. de Gd-Abergement, à env. 11 k. N. O. du ch. l.

 

Frasses (les), ferme sur la com. d’Ochiaz, à env. 7 k. O. du bourg, à 1200 m. d’altitude.

 

Frasses (les), ferme sur la com. de St-Germain-de-Joux, à env. 2 k. du bourg.

 

Fraze (la), ferme sur la com. de l’Abergement Clémencia, à env. 3500 m. S. du ch. l.

 

Frazier, ham. de 25 hab. de la com. de Relevant, à env. 800 m. N. du bourg.

 

Frébruge, ferme sur la com. de St-Germain-de-Joux, à env. 2 k. S. O. du bourg.

 

Frédière, ferme sur la com. de Chalamont, à env. 2 k. S. E. du ch. l.

 

Frénaye, étang sur le territ. de Condeissiat, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Frène, quartier du ch. l. de la com. de Cormaranche.

 

Frène (le), ferme sur la com. d’Attignat, à env. 4500 m. N. E. du bourg.

 

Frène, ham. de la com. de Montenay-Montlin, à env. 1600 m. N. O. du bourg, près de l’embt du chemin d’I. C. n° 8, allant de Pont-de-Vaux à Mantenay par Chavannes-sur-Reyssouze. – Moulin.

 

Fréney, ferme sur la com. de Lent, à env. 4500 m. S. O. du bourg.

 

Frenzet, étang sur le territ. de Chalamont.

 

Fresne, ham. de 30 hab. de la com. de Cuzieu, à env. 1200 m. O. du ch. l.

 

Fresne, ferme et étang de 4 hect. ½, sur la com. de Lapeyrouse, à env. 3 k. N. O. du bourg.

 

Fresne, petit ham. de la com. de Peyrieu, à env. 500 m. N. du ch. l., sur la route nle n° 92, de Valence à Genève par Belley.

 

Fresne (le), ferme sur la com. de St-Jean-de-Thurigneux, à env. 800 m. N. E. du bourg.

 

Fresnes (les), maison isolée sur la com. de Montceaux, à 1200 m. N. du bourg, près de la Calonne.

 

Frétay, étang dans la partie N. de la com. de Birieux, près de la ferme de la Gde-Raye.

 

Frétay, étang de 24 hect. sur le territ. de Bouligneux.

 

Frétaz (la), ham. de 25 hab. de la com. de Mionnay, à env. 800 m. N. du bourg, près de la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg.

 

Frétaz (la), moulin sur la Veyle, territ. de Péronnas, à env. 3 k. de la mairie ; 2 paires de cylindres et 2 paires de meules.

 

Frétaz, éang de 6 hect. sur le territ. de Ste-Olive.

 

Fretière, ham. de 20 hab. de la com. de Curciat-Dongalon, à env. 3 k. O. du ch. l. – Ancien fief possédé au XVIIe. siècle, par Louis Desbois, écuyer.

 

Freynat, étang de 5 hect. sur le territ. de Bouligneux.

 

Frézy, ferme sur la com. de Moëns, à env. 400 m. du bourg.

 

Friliage (le), petit ham. de la com. de Béréziat, à env. 1800 m. O. du bourg.

 

Froides (les), ferme sur la com. du Montellier, à 1 k. S. du bourg.

 

Froidières (les), petits ruisseaux et sources alimentant l’Albarine aux environs de la cascade de Charabotte.

 

Froidure, ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 1200 m. S. du ch. l.

 

Frojean, étang de 7 hect. sur le territ. de Ste-Olive.

 

Fromage, Fromagerie. Le dépt de l’Ain n’a pas, au point de vue de l’industrie fromagère, la même importance que les dépts de la Franche-Comté, mais, depuis quelques années, cette industrie se développe de plus en plus et influe avantageusement sur l’état général de l’agriculture ; dans la partie montagneuse, notamment, il existe un certain nombre d’établissements dont les produits sont appréciés sur le marché français.

Le nombre des vaches du dépt de l’Ain étant d’à peu près 130000, si on évalue la production moyenne de lait à 18 hectol. par vache et par an, la production totale annuelle ressort à env. 2.300.000 hectol. de lait.

Sur cette quantité, env. les 2/3, soit 1.500.000 hectol. sont consommés sur place ou vendus dans les villes pour la consommation locale (Lyon, Genève, Bourg, Mâcon, Belley, Nantua, Oyonnax, Bellegarde, St-Rambert, etc.). Cette consommation progresse de jour en jour d’une manière constante par suite de la généralisation de l’emploi du lait pour l’alimentation journalière ; elle offre à ce produit un débouché rémunérateur.

Les envois de lait, surtout sur Lyon, donnent lieu à un important commerce qui se pratique non seulement dans l’arrt de Trévoux, voisin de cette ville, mais encore sur beaucoup de com. des autres arrts. Le lait est placé dans les bidons en fer blanc appelés brindes, il est amené par le producteur à un endroit désigné où le laitier vient le chercher pour le conduire en voiture à Lyon ou à la gare du chemin de fer d’où il part par le dernier train du soir ou le premier train du matin ; les récipients reviennent le soir.

Une grande partie du lait vendu dans les petites villes est formé par la réunion de la traite du soir à celle du matin, la première étant écrêmée pour la fabrication locale du beurre. Il en est du reste ainsi pour la plus grande partie du lait consommé dans les fermes et du lait traité dans les fromageries comme il est expliqué ci-dessous.

C’est le seul mode qu’a le dépt de l’Ain de se procurer du beurre, sauf dans deux ou trois beurreries, le lait n’est jamais écrêmé à fond mais toujours superficiellement de manière à pouvoir être encore utilisé comme lait soit tel quel, soit avec un mélange de lait non écrêmé.

Aussi la production beurrière du dépt n’est pas très considérable, on l’évalue à 2 millions ½ de kilogs, dont la moitié vient des fromageries ou de la fabrication des fromages. Au prix moyen de 2 francs, cette production représente une source de revenus de 5 millions. Elle suffit à la consommation des hab. du dépt et donne même lieu à un petit commerce d’exportation, les coquetiers achètent le beurre sur les marchés et l’expédient dans les grandes villes.

Les 800000 hectol. de lait qui ne sont pas consommés sur place ou expédiés tels quels, sont convertis en fromages que l’on peut diviser en trois catégories :

1° Fromages divers à pâte molle, consommés à l’état frais ou genre Mont d’Or, reblochon, etc., cette fabrication emploie env. 300000 hectol. de lait, elle est surtout faite dans les fermes et dans les com. qui ne possèdent pas de fromagerie.

2° Fromages durs de forme cylindrique appelé bleu ou persillé de Gex, qui ne diffèrent du roquefort que par l’emploi du lait de vache au lieu du lait de chèvre ; 150000 hectol. de lait env. sont employés chaque année à la confection de ce genre de fromage principalement dans les arrts de Gex et de Nantua.

3° Fromage à pâte ferme et croûte résistante ou gruyère dont la fabrication emploie chaque année à peu près 350000 hect. de lait et se fait presque dans tout le dépt, sauf dans l’arrt de Trévoux, dans des fromageries ou fruitières.

Cent litres de lait transformés en fromage bleu donnent un rendement de 8 kilogs de fromage et 1 k. 420 de beurre, le fromage se vendant env. 1 fr. 50 et le beurre 2 fr., le lait donne un produit de près de 15 centimes par litre.

Cent litres de lait transformés en gruyère produisent 8 k. de fromage et env. 1 k. 500 de beurre, le produit est un peu inférieur car le prix du gruyère ne dépasse guère 1 fr. 30, la valeur du litre de lait ressort à 14 centimes ½.

Bien qu’il faille défalquer de ces prix les frais de fabrication, ils n’en sont pas moins rémunérateurs et l’industrie de la fromagerie a augmenté la prospérité du dépt de l’Ain, permettant d’abord de tirer un bon parti d’un produit peu utilisé jusqu’à ces derniers temps et, par contre-coup en favorisant l’augmentation des prairies, du bétail et de l’engrais.

La fabrication des fromages bleus et des gruyères se fait dans des fromageries ou fruitières. La fruitière est une association pour la fabrication en commun ; chaque propriétaire apporte son lait, un compte lui est ouvert, un fromager, souvent assisté d’un aide, travaille et est rémunéré par la communauté. Le beurre est donné à chaque associé à tour de rôle au prorata du lait fourni, le produit de la vente des fromages défalqué des frais de fabrication est également partagé au prorata du lait fourni.

Tel est le contrat général qui, dans certains endroits, subit des modifications de détail.

Dans une quarantaine de fruitières, principalement dans l’arrt de Gex, un adjudicataire achète à forfait le lait des producteurs à un prix déterminé pour six mois ou un an, puis fabrique et vend à ses risques et périls. Comme garantie, l’adjudicataire verse un cautionnement de    1500 à 2000 francs.

Il y a une vingtaine d’années, les bonnes installations fruitières étaient rares dans le dépt, mais comme les acheteurs exigeaient de plus en plus des produits de bonne qualité et payaient en conséquence, force fut bien aux sociétés de renouveler leur matériel un peu primitif de soigner leur fabrication et d’aménager les locaux dans des conditions satisfaisantes.

La création des écoles de fromagerie de Maillat, Ruffieu et Collonges, a été aussi une grande source de progrès car elle a permis aux fruitières de trouver de bons fromagers, connaissant leur métier, aptes à guider les producteurs dans la voie des améliorations comme dans celle des profits.

D’autre part, plusieurs localités possédaient un trop grand nombre de fruitières et chacune d’elles ne disposait pas de la quantité de lait suffisante pour obtenir les fromages de poids et de dimensions comme le commerce les désire, elles ne disposaient pas non plus des ressources suffisantes pour améliorer leur matériel.

Comprenant leur intérêt, dans beaucoup d’endroits ces fruitières ont fusionné et créé une association plus puissante à la place des petites qui végétaient. Elles ont du reste été aidées dans cette transformation par beaucoup de municipalités qui ont fait des sacrifices souvent considérables pour arriver à posséder des fruitières réalisant toutes les conditions voulues d’une excellente installation.

De son côté, la Société d’agriculture distribue chaque année des subventions représentant de 15 à 50 % de la valeur du matériel nouvellement acheté ; elle a ainsi distribué, en 20 ans, plus de 40.000 francs.

Actuellement les fruitières sont au nombre de 223, se répartissant ainsi : Bourg 30, Belley 72, Gex 48, Nantua 73. Elles existent dans 160 com., quelques-unes en ayant plusieurs desservant des ham. différents et éloignés les uns des autres.

Le personnel salarié par ces sociétés est d’env. 300.

La quantité de gruyère fabriqué chaque année est d’env. 28000 x, celle du bleu, 12000 x ; ces fromages se vendent bien et constituent une source de revenus de près de 5 millions et demi de francs.

Tous les ans, les fromages sont admis au concours départemental des produits agricoles et les meilleurs producteurs reçoivent des prix. Il en est de même dans les divers concours des comices agricoles de chaque arrt.

On peut estimer que l’ensemble de l’industrie laitière, lait, fromage et beurre donne un produit d’env. 13 millions.

Le fromage de chèvre donne lieu également à une fabrication assez importante.

 

Fromagère, petit ham. de 4 maisons sur la com. de Thil, à env. 300 m. O. du bourg.

 

Froment. V. Blé.

 

Fromental, ham. de 35 hab. de la com. de Chevroux, à env. 4 k. N. E. du ch. l.

 

Fromental, ferme sur la com. de Romans, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Fromentaux (les), ferme sur la com. de St-Eloi, à env. 2500 m. S. E. du ch. l.

 

Fromente, ham. de 70 hab. de la com. de Neuville-sur-Ain, à env. 2300 m. N. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 42, de Neuville-sur-Ain à Montfleur (Jura) par Simandre, près du Suran ; moulin. – Ce fut une baronnie en toute justice, avec château fort, dépendant de la seigneurie de Revermont ; elle fut, au XIIIe. siècle, possédée par des gentilshommes du nom et passa successivement aux familles de la Baume, de Coligny, de Châteauvieux. – Restes d’une ancienne tour du château croûlant dans le Suran.

 

Fromenteaux, ferme sur la com. de Laiz, à env. 2500 m. S. O. du bourg.

 

Fromone (la), ferme sur la com. de Marboz, à env. 4200 m. S. O. du bourg.

 

Frondelière, ferme sur la com. de Biziat, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Front de Bandière, habitations de la com. de Balan, à env. 2500 m. du bourg, sur le bord O. du camp de la Valbonne.

 

Frontville, ham. de 80 hab. de la com. de Coligny, à env. 500 m. S. du ch. l., près de la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Bourg.

 

Fructivère, ferme sur la com. de Montluel, à env. 4500 m. du ch. l.

 

Fruitière (la), groupe de 12 fermes isolées, à env. 600 m. S. O. du bourg, territ. de Lélex.

 

Fruitières. V. Fromage.

 

Fuisses (les), ferme sur la com. de Foissiat, à env. 3 k. du bourg.

 

Fulie (la), ham. de 30 hab. de la com. de Belley, à env. 800 m. O. de la ville.

 

Fulie (Biez de la), petit ruisseau afft de dr. du Rhône, sources près du bourg d’Ochiaz, sépare les territ. de Vouvray et d’Arlod et finit un peu au S. de Bellegarde ; cours de 4 à 5 k.

 

Fulus, maison sur la com. d’Arbent, à env. 800 m. S. du bourg.

 

Fumée (la), ferme sur la com. de Polliat, à env. 2 k. N. E. du ch. l.

 

Fumet, ferme sur la com. de Condeissiat, à env. 2500 m. S. du bourg.

 

Fumez, ferme sur la com. de Viriat, à env. 3 k. S. E. du bourg.

 

Fumistes. Au dernier recensement officiel des professions, 25 personnes du dépt de l’Ain ont déclaré exercer la profession de fumiste.

 

Furans, ham. de 50 hab. de la com. de Brens, à env. 1200 m. S. du ch. l., entre le Rhône, le Furans et le chemin de fer.

 

Furans, ruisseau afft de dr. du Rhône, prend sa source aux flasques d’eau du territ. de la Burbanche appelées lacs des Hôpitaux, arrose le bourg de la Burbanche, entre dans la com. de Rossillon où il reçoit à dr. le Biez de Sonne et à g. le ruisseau d’Armix et où il passe près du ch. l. Il arrose également les bourgs de Cheignieu-la-Balme et de Pugieu ; sur le territ. de cette dernière com., il se grossit à g. de l’Arène venant de Virieu-le-Grand.

Passant ensuite sur le territ. de Chazey-Bons, il mouille le ham. de Bons, reçoit à g. le Jarabout et va servir de limite entre Chazey-Bons et Andert-Condon puis entre Belley et Arbignieu. Il se grossit sur Arbignieu, à dr., de son principal afft l’Armaille.

Le confluent avec le Rhône est à env. 200 m. en aval de celui de l’Ousson, sur le territ. de Brens, à peu de distance de la gare de Brens-Virignin.

Le Furans donne la force motrice à de nombreux moulins : la Tuffière (la Burbanche), le Martinet (Pugieu), la Tour, importante minoterie (Chazey-Bons), l’Abbaye (Chazey-Bons), d’Andert (Andert).

Cours de 26 k., pente de 90 m/m par mètre, vitesse 50 à 80 m. à la minute. Partout ses eaux sont claires et très poissonneuses.

 

Fuseret, moulin sur la Sane vive, com. de St-Nizier-le-Bouchoux, à env. 800 m. O. du bourg.