Ep - Ev

Epaisse, ferme sur la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 5 k. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 28, de Moulin-des-Ponts à Trévoux par Bâgé-le-Châtel. – Ancienne maison de l’ordre de Jérusalem, existant déjà en 1176.

 

Epaye, ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Epeneux, ham. – V. Lépeneux.

 

Epeyrie, ham. de 50 hab. de la com. de Chézery, à env. 1300 m. S. E. du bourg.

 

Epiciers. Lors du recensement officiel des professions, on a compté, dans le dépt de l’Ain, 103 épiciers en gros, 6 établissements occupaient chacun de 5 à 10 ouvriers. On a compté de même 1970 épiciers en détail, 3 établissements employaient chacun de 5 à 10 ouvriers.

 

Epi d’Or (l’), ferme sur la com. de Mionnay, à env. 1200 m. N. O. du ch. l.

 

Epierre, ferme sur la com. de Cerdon, à env. 3500 m. S. E. du ch. l. – Ancien château possédé par les chartreux de Meyriat.

 

Epine (l’), ferme sur la com. de St-André-le-Bouchoux, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Epiney (l’), étang sur le territ. de Condeissiat, à env. 2 k. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux.

 

Epiney (l’), ferme sur la com. de Cras-sur-Reyssouze, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Epiney (l’), ferme sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, à env. 2500 m. du ch. l. – Ancien petit fief possédé en 1374 par Jean d’estrées et au commencement du XVIIe. siècle par la famille Briet.

 

Epinières (les), bois communal de 16 hect. sur le territ. d’Ambronay.

 

Eplantaz (les), habitations sur la com. de Belley, à env. 500 m. O. de la ville.

 

Epoux (l’), ferme. V. Lépoux.

 

Ermitage (l’), ferme sur la com. de St-Rambert, à env. 2 k. E. du ch. l., rive dr. de l’Albarine, près du chemin de G. C. n° 36, de Neuville-sur-Ain à Virieu-le-Grand par St-Rambert.

 

Errupts (les), ferme sur la com. de Marignieu, à env. 2 k. du bourg, actuellement inhabitée.

 

Escoffier (l’), petit ham. de la com. de Sulignat, à env. 1500 m. S. du ch. l.

 

Escopets (les), ham. de 90 hab. de la com. de Vernoux, à env. 1200 m. N. E. du bourg. – Ancienne maison des Templiers, de l’ordre de St-Jean-de-Jérusalem, dépendant de la commanderie de Laumusse.

 

Escrivieux, ham. V. Ecrivieu.

 

Esculaz, bois dans la partie O. du territ. d’Hauteville.

 

Espierres, ferme sur la com. de Conand, à env. 1 k. N. du ch. l. – Ancien fief.

 

Essaillants (les), usine de cardage et de filature de soie, sur la com. de Chaley, près de l’Albarine, à env. 1 k. S. du bourg. 75 ouvriers env.

 

Essaillants (les), bois communal de 103 hect. sur le territ. de Chaley et de 20 hect. sur le territ. de Tenay, section de Malix.

 

Essarion (l’), bois dans la partie N. du territ. de Longecombe.

 

Essarts (les), ham. de la com. d’Echallon, à env. 4 k. N. du bourg.

 

Essarts (les), bois de 7 hect. appartenant aux hospices de Bourg, territ. de Lescheroux.

 

Essarts (les), ferme sur la com. de Lescheroux, à env. 1 k. N. du ch. l.

 

Essarts (les), bois communal de 5 hect. sur le territ. de Meillonnas.

 

Essarts (les), ferme sur la com. de Polliat, à env. 1500 m. O. du bourg.

 

Essarts (les), locaterie sur la com. de Relevant, à env. 2400 m. S. du ch. l.

 

Essarts (les), ham. sur la com. de Vernoux, à env. 1 k. E. du bourg.

 

Esserton (l’), groupe de 10 fermes isolées sur la com. de Lélex, à env. 3 k. S. du ch. l.

 

Essieu, ham. de 65 hab. de la com. de St-Germain-les-Paroisses, à env. 1500 m. N. E. du bourg, près de l’embt du chemin de G. C. n° 41, embt allant de St-Germain-les-Paroisses à Rossillon.

 

Estellières (les), ham. de 20 hab. de la com. de Villette, à env. 3500 m. O. du ch. l.

 

Etables, ham. de 60 hab. de la com. de Ceignes, à env. 3 k. O. du ch. l., sur un mamelon de 698 m. d’altitude (le bourg est à 577). Jusqu’en 1880 Etables était le ch. l. de la com. à laquelle il donnait son nom. – Ancienne paroisse mentionnée dès le XIIIe. siècle.

 

Etables (les), ferme sur la com. de Virignin, à 400 m. S. E. du bourg.

 

Etales, grotte curieuse sur le territ. de la com. d’Oyonnax.

 

Etameurs. Lors du recensement officiel des professions, 30 personnes ont déclaré exercer le métier d’étameur dans le dépt de l’Ain.

 

Etanche (l’), ferme sur la com. de Brénod, dans la combe de Léchaud, à env. 5 k. N. E. du ch. l., près de l’Albarine qui y forme un petit étang.

 

Etanche (l’), ferme sur la com. de Ruffieu, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Etanches (les), ferme sur la com. de Vescours, à env. 2 k. N. E. du ch. l.

 

Etang. Le dépt de l’Ain renferme un assez grand nombre d’étangs, mais c’est surtout sur le plateau de la Dombes qu’ils sont pour ainsi dire concentrés, donnant à cette région un aspect tout particulier.

Bien que la faiblesse des pentes et l’imperméabilité du sol et du sous-sol se prêtent d’une façon toute spéciale à la formation d’étendue couverte d’eau stagnante, ces étangs ne sont pas naturels, ils ont presque tous été créés par la main de l’homme et sans beaucoup de dépenses, la cuvette est naturelle, la profondeur faible et l’étendue quelquefois considérable à cause du peu d’inclinaison du sol.

Le thalweg est barré par une digue, au travers de laquelle se trouve un tuyau de vidange fermé par une bonde. Les étangs sont parfois isolés mais le plus souvent ils communiquent entre eux par séries, s’étageant le long d’un même thalweg, s’écoulant les uns dans les autres et finalement dans les affts de la Saône, du Rhône ou de l’Ain.

Leur première formation paraît remonter au IXe. siècle, à l’époque du second royaume de Bourgogne, en vue de remédier aux inconvénients que présentaient des plaines sans pente suffisante dont le fond argileux retenait les eaux de pluie qui s’y transformaient en marais.

Mais c’est surtout à partir du XIVe. siècle que leur nombre s’accrut rapidement ; les guerres du Moyen-Age ayant décimé la population firent, par suite du manque de bras, abandonner l’ancien système des jachères labourées et adopter celui des jachères en eau. On barrait les parties basses des champs et on les laissait inondées pendant deux ans au moins avant de les livrer à la culture un an ou deux.

Près de deux mille étangs furent ainsi formés et non seulement ils donnaient une pêche considérable et d’un fructueux rapport à une époque où le poisson était cher parce que le carême s’observait religieusement, mais encore lors de la mise en assec et de la culture tous les deux ou trois ans, le fond limoneux, fertilisé par les détritus de toutes sortes amenés par les eaux, donnait d’excellentes récoltes. Ce mode d’assolement, baptisé du nom d’évolage, était tellement favorable aux propriétaires que le revenu des étangs était évalué au 1/3 du revenu total, à une époque où ces étangs occupaient env. le 1/6e du sol.

Au commencement du XIXe. siècle, les étangs couvraient plus de 20000 hect. dont les        2/3 étaient sous l’eau. D’après la statistique de Bossi, il y aurait eu, à cette époque, 3235 hect. d’étangs dans l’arrt de Bourg et 17210 dans l’arrt de Trévoux, au total 20445 hect., auquel il faut ajouter 3062 hect. de marais.

Cependant tout n’était pas profit et, comme toute eau stagnante, les étangs étaient une cause d’insalubrité du pays ; lors de la mise en assec le soleil échauffant ces terres trop longtemps inondées en dégageait des miasmes peu salubres dans un pays déjà trop chargé d’humidité par suite de l’immense étendue des eaux dormantes ; aussi le climat était-il des plus malsains, la fièvre minait tous les habitants, la mortalité était considérable et à plus d’une reprise les habitants du reste de la province avaient demandé la suppression des étangs.

Une loi de la Convention, en 1792, prescrivit le dessèchement ; cette loi vint se heurter à de grandes difficultés d’application locale, aussi resta-t-elle à peu près inexécutée. Ces difficultés ne résidaient pas seulement dans l’aménagement des réservoirs d’eau à supprimer mais aussi dans le mode de propriété complexe développé depuis des siècles ; chaque étang ayant son mode d’évolage donnant lieu à 4 ou 5 droits de propriété distincts (pêche, culture, chasse, brouillage ou pâturage, etc.) qui étaient souvent entre des mains différentes.

Un arrêté du 26 Brumaire an 13 créa une commission spéciale d’agriculture pour les étangs, le Préfet Bossi raconte, dans sa Topographie de l’Ain, que malgré les instances les plus pressantes il ne put déterminer cette commission à présenter le résultat de ses travaux ; il paraissait impossible de concilier la différence des opinions des membres qui, au lieu de s’occuper en commun du plan d’étude qui leur était tracé, préfèrèrent publier à part des mémoires où les deux extrêmes de la question furent soutenus avec toute la chaleur que peut déterminer l’esprit de parti.

Vers 1854, les pouvoirs publics s’occupèrent d’améliorer la région, une commission nommée l’année précédente avait enfin reconnu que le seul moyen de la rendre habitable et féconde consistait à ouvrir des voies de communication, faire écouler les eaux stagnantes et déssécher des étangs. Ce programme fut mis à exécution et vingt ans plus tard, grâce à la loi du 18 avril 1863, aux subventions et primes accordées, on comptait 7000 hect. asséchés et rendus à la culture ; l’écoulement des eaux était conduit avec intelligence, les terres étaient amendées, un chemin de fer et de nombreuses routes carrossables sillonnaient le pays qui, par ces travaux, voyait la valeur du sol doublé, la mortalité diminuée, la fièvre disparaître et le pays devenir salubre et habitable.

Mais, dans la suite, les produits de l’agriculture étant devenus moins rémunérateurs que ceux de la pêche, beaucoup de propriétaires réclamèrent la remise en eau d’anciens étangs desséchés ; une loi du 15 novembre 1901 permit cette remise en eau mais seulement à la suite d’autorisation donnée pour chaque étang et sous certaines conditions.

Bien que jusqu’à ce jour les autorisations aient été peu nombreuses, la reconstruction des étangs donne lieu à de violentes critiques.

Voici, sur ce sujet, l’opinion du Préfet Bossi, bien qu’écrite en 1808, c’est-à-dire il y a cent ans, elle semble encore toute d’actualité.

« S’il est prouvé que, avant la création des étangs, par la nature du sol, par son uniformité et son défaut de pente ou son peu d’inclinaison sur l’horizon, la Dombes n’était et ne pouvait être qu’un vaste marais ou un cloaque infect, en supprimant les étangs, elle redeviendrait ce qu’elle a dû être jadis. Si le sol d’un étang rend plus, soit en évolage et en assec que le terrain voisin d’égale étendue, qu’un domaine sans étang rend très peu et qu’on peut à peine trouver des cultivateurs, le procès est jugé en faveur des étangs.

« C’est un mal nécessaire qui en évite de plus grands dans un pays où il y a très peu d’eau vive et où les eaux pluvieuses croupiraient sur un sol presque plat et dans un terrain imperméable ; détruire les étangs ou empêcher d’en reconstruire serait nuire aux hommes et aux productions.

« Il ne faut pas sacrifier les hommes aux récoltes mais il ne faut pas non plus abandonner sans avantage pour la population des habitants des productions précieuses. Certains endroits de la Dombes abandonnés à eux-mêmes n’en seraient que plus pernicieux pour la santé des habitants.

« Les grandes masses d’eau ne sont pas nuisibles à la santé, si elles n’ont pas de courant, elles éprouvent au moins une oscillation presque continuelle, les vents légers rident leur surface et les vents un peu forts les agitent à une plus ou moins grande profondeur. Cette agitation prévient leur corruption, y maintient une fraîcheur qui les rend propres aux besoins journaliers des hommes ( ?) et des animaux.

« Si, au contraire, l’eau couvre une assez grande étendue et a peu de profondeur, les déjections des poissons et des insectes, les débris des matières végétales qui pourrissent au fond, corrompent facilement la masse trop épaisse des eaux qui ne les recouvrent quelquefois qu’en partie. L’action du soleil pompe et laisse dans l’atmosphère environnant des miasmes dangereux, source toujours renaissante de faiblesse, de maladie et de mort.

« Les eaux des étangs lorsqu’elles sont en masse profonde, contractent rarement cette altération. Ce sont les substances gazeuses, acides, alcalines ou inflammables qui se dégagent des rives bourbeuses ou des fonds vaseux qui chargent l’air d’exhalaisons nuisibles aux hommes, aux animaux et même aux récoltes du voisinage. Les vents agiteront en vain cette surface infecte, ils ne serviront qu’à propager son air destructeur. »

Et Bossi conclut qu’il faudrait une législation spéciale sur les étangs, qu’il faudrait faire disparaître tous ceux qui, par leur position, la nature vaseuse de leur fond, la quantité précaire de leurs eaux, le défaut de courant, d’issue, d’eau vive, chargent l’atmosphère de substances délétères. Au contraire, il faut conserver les autres étangs qui rendent un service essentiel à l’agriculture et diminue l’insalubrité primitive du pays.

Cette législation réclamée est faite en partie, la loi de 1901 permet la reconstruction d’étangs sous certaines conditions qui semblent hygiéniques, la loi de 1863 édicte le dessèchement de tous ceux qui ne réalisent pas ces conditions, il est vrai que cette dernière loi n’a jamais été complètement exécutée et qu’aujourd’hui elle est volontairement oubliée.

Mais, depuis Bossi, une autre arme vient d’être donnée aux ennemis des étangs, il paraîtrait que ces étangs sont favorables au pullulement d’un genre de moustique appelé « Anophèle maculi pennis » qui, par ses piqûres, transmettrait la fièvre paludéenne ou malaria, non pas qu’il ait de naissance sur lui le microbe de cette fièvre mais après avoir piqué un malade atteint de la maladie, il deviendrait un véritable réservoir à microbes et un propagateur certain de la malaria.

Les partisans de la remise en eau ne contestent pas complètement cette théorie nouvelle, mais il semble qu’ils disent avec raison que les anophètes se trouvent non seulement dans les étangs de la Dombes mais partout et que si on voulait les détruire il faudrait, entreprise chimérique, dessécher tous les réservoirs d’eau ; que malgré l’anophète et ses redoutables propriétés, la fièvre paludéenne est de plus en plus rare en Dombes, qu’à Lyon on a trouvé le méchant moustique en quantité considérable au parc de la Tête d’Or, au Jardin botanique de la faculté de médecine et ailleurs sans pourtant constater dans cette ville un foyer de malaria.

Comme on le voit, la question est difficile à résoudre, d’autant que de chaque côté se trouvent des savants et des docteurs qui s’appuient sur des théories scientifiques où il est difficile au public de les suivre.

Auteur de ce travail je dirai pourtant mon humble avis : la Dombes a assez d’étangs actuellement, la salubrité qui lui a été rendue est évidemment le résultat de l’ouverture de voies de communication, de l’hygiène mieux comprise des habitations, du plus grand bien-être de la population, etc., mais il est bien aussi un peu le résultat du dessèchement des trop nombreux étangs, la coïncidence de l’amélioration avec ce dessèchement est par trop frappante.

Par suite, il faut éviter d’augmenter la surface couverte d’eau, évidemment il ne faut pas proscrire complètement la remise en eau, mais ne l’accorder que sous certaines conditions d’écoulement et de profondeur, l’accorder encore lorsque le sol sur lequel on veut établir un étang se transforme facilement en marais par les pluies. Mais parallèlement on devrait, bien entendu avec subvention, poursuivre le dessèchement ou tout au moins la réfection des étangs à bords vaseux et de ceux sans profondeur.

Le centre actuel de la région des étangs est Villars, cette région comprend les cantons de Villars et de Chalamont, le S. et l’E. de celui de Châtillon-sur-Chalaronne, le S. E. du canton de St-Trivier-sur-Moignans et le N. E. de celui de Trévoux.

On évalue à 10000 hect. la superficie de ces étangs sur une superficie totale de  110000 hect. de terrains, leur nombre dépasserait 1000 ce qui donnerait pour chacun d’eux une surface moyenne de 10 hect., mais quelques-uns ont des dimensions beaucoup plus grandes, le Gd-Birieux a 316 hect., le Grand Glareins 235, les Vavres 105, Forêt 85.

Les poissons qui vivent dans ces étangs sont la carpe, la tanche, le brochet, le cyprin blanc et la perche. On évalue le rendement moyen à un quintal par hect., la vente se fait dans le prix de 70 à 80 fr. le quintal.

Les étangs restent en eau env. deux ans, on les pêche en tout temps, mais principalement en février ou mars, on les laisse sécher aux hales du printemps, on laboure et on sème l’avoine, après récolte on referme la bonde pour la remise en eau qui se fait par les pluies où la pêche d’un étang supérieur. Souvent aussi après la récolte de l’avoine on fait un nouveau labours pour le blé et la mise en eau n’a lieu qu’après cette deuxième récolte.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de Béréziat, à env. 2500 m. S. O. du ch. l.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de Bourg, à env. 1500 O. de la ville, entre la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg et le chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de Chaneins, à env. 2 k. E. du bourg.

 

Etang (l’), ham. de 70 hab. de la com. de Chanoz Châtenay, à env. 2 k. N. O. du ch. l.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 1200 m. S. E. du bourg.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de St-André-le-Bouchoux, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Etang (l’), ham. de 50 hab. de la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à env. 3 k. N. O. du bourg.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de St-Trivier-de-Courtes, à env. 1800 m. S. du ch. l.

 

Etang (l’), ferme sur la com. de Vernoux, à env. 1500 m. N. E. du bourg.

 

Etang-Bonnet, (Vernoux). V. Brey.

 

Etang-Cadet, ferme sur la com. de Romans, à env. 3 k. O. du ch. l.

 

Etang-Clair, ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 600 m. O. du bourg.

 

Etang-de-Mau, ferme sur la com. de Montanay, à env. 4800 m. du ch. l.

 

Etang-des-Claies, petit ham. de la com. de Foissiat, à env. 1200 m. du bourg.

 

Etang-du-Mont, ferme sur la com. de St-Jean-de-Thurigneux, à env. 500 m. S. O. du bourg.

 

Etang-Monthieux, ferme sur la com. de Monthieux, à env. 800 m. O. du bourg.

 

Etang-Neuf, petit ham. de la com. de Foissiat, à env. 2500 m. du bourg.

 

Etang-Neuf, ham. de 40 hab. de la com. de St-Denis-le-Ceyzériat, à env. 1700 m. du ch. l.

 

Etang-Tenay, ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 1100 m. S. O. du ch. l.

 

Etang-Sève, ferme sur la com. de St-Marcel, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Etendant (l’), ham. de 70 hab. de la com. de Civrieux, à env. 1800 m. S. E. du ch. l.

 

Eteppes, ferme sur la com. de Villeneuve, à env. 3500 m. E. du bourg.

 

Eterres (les), ferme sur la com. d’Apremont, à env. 1 k. du ch. l.

 

Etoile (l’), ham. de 40 hab. de la com. de Montracol, à env. 1200 m. S. E. du bourg, au point de croisement du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Trévoux, et du chemin d’I. C. n° 17, de St-Georges-sur-Renom à Montrevel. C’est là que se trouve la gare de Montracol, sur la ligne des chemins de fer E.S.E. de Bourg à Villefranche et Trévoux.

 

Etournel (l’), ham. de 80 hab. de la com. de Pougny, à env. 800 m. S. du ch. l.

 

Etournelles (les), ferme sur la com. de Châtillon-de-Michaille, à env. 2 k. S. du ch. l.

 

Etranginaz, ham. de 55 hab. de la com. de Corbonod, à env. 2200 m. N. du bourg, près du chemin de G. C. n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille.

 

Etraz, maison isolée sur la com. de Montanges, à env. 1500 m. S. du ch. l.

 

Etre, petit ruisseau afft de g. de la Veyle, cours d’env. 3500 m. sur le territ. de Polliat.

 

Etrets (les), petit ham. de la com. d’Echallon, à env. 2500 m. du bourg.

 

Etrets (les), ham. de 60 hab. de la com. de Forens, à env. 2 k. N. du ch. l., dans un endroit excessivement accidenté ; petit moulin et scierie de bois.

 

Etrets (les), petit ham. sur la com. de Montcet, à env. 1 k. S. du bourg, près de l’embt du chemin de G. C. n° 26, allant de Logis-Neuf à Corgenon.

 

ETREZ, com. du cant. de Montrevel (5 k.), arrt de Bourg (22 k.). 604 hab.

T. P. Percept. Gend. Gare à Montrevel.

Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé sur le plateau bressan, à l’E. de la Reyssouze, il est très boisé, arrosé par le petit fief du Planchet, à sec pendant six mois de l’année, ce nom est celui du cours supérieur du bief de la Gravière, afft de dr. de la Reyssouze.

On y trouve deux étangs, de l’Hôpital et des Biefs.

La com. est traversée de l’E. à l’O. par le chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Montrevel et Bâgé-le-Châtel. Le ch. l., au centre du territ., est sur ce chemin, c’est une agglomération de 181 hab. Le reste de la population, composée en majeure partie de petits et moyens propriétaires, est très disséminé.

Les ham. portent les noms de : les Bardets, les Billets, les Bois, Bois Gelés, les Combes, Chamonal, Fourches, Guignebois, le Mollard, Montépin, Montaplan, les Planches, Rouget, Spire, la Vieille Ronge, Vies de Bourg, le Village d’en Haut.

Les fermes isolées s’appellent : Bouquérieux, Caillet, Grisard, Grange-Brûlée, l’Hôpital, Nizy, la Place, la Rozière, les Tronches.

La superficie est de 1230 hect. dont 400 de terres lab., 200 de prés, 10 de pâturages, 5 de jardins, 530 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1800 x de blé, 200 x de sarrasin, 200 x d’avoine, 1200 x de maïs, 2000 x de p. de terre, 3500 x de betteraves f., 3000 x de fourrages art., 4500 x de foin, un peu de chanvre et de colza.

On compte env. 50 chevaux, 20 taureaux, 60 bœufs, 400 vaches, 150 élèves bovins,             350 porcs, 35 chèvres.

La com. est agricole et ne fait pas d’autre commerce que celui de la vente des produits de la culture et du bétail ; 1 md de grains. Pas d’industrie.

Au XVIIe. siècle, la famille de la Bévière avait à Etrez une maison tenue en fief noble. – Le prieur de Gigny nommait à la cure.

 

Etrez, ruisseau afft de droite de la Valserine, source au pied du Crêt de Chalam, territ. de Forens, coule du N. au S. à travers une profonde crevasse, franchit la roche de Tonnerre, immense rocher de 20 m. d’élévation, fendu de haut en bas, arrose le bourg de Forens et se précipite en bondissant dans la Valserine après un cours de 6 k. env.

 

Etrez, petit ham. de la com. de Lescheroux, à env. 1400 m. S. O. du bourg, près du chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône par Lescheroux.

 

Etrez, ham. de 20 hab. et étang de 4 hect. ½ sur la com. du Plantay, à env. 2800 m. S. O. du ch. l.

 

Etroubles, ham. de 20 hab. de la com. de Malafretaz, à env. 1800 m. N. O. du bourg.

 

Evieu, ham. de 130 hab. de la com. de St-Benoît, à env. 2800 m. S. du ch. l., près du Rhône, communique avec le dépt de l’Isère, sur l’autre rive par un pont. Point de départ du chemin de G. C. n° 10, allant d’une part à Lhuis et d’autre part à Belley. – Ancienne maison forte, datant de 1271, en 1286, elle était la propriété de Pierre de Cordon, elle resta près de trois siècles dans cette famille et passa ensuite successivement à celles de du Passier, de Costa, de la Pérouse.

 

Evoaz, petit ruisseau afft de g. de l’Oignin, source près du bourg de Mornay dont il limite un peu la com. avec Izernore, cours de 3 k. env.

 

EVOSGES, com. du cant. de St-Rambert (10 k.), arrt de Belley (41 k.) à 50 k. de Bourg – t – 295 hab.

P. Percept. Gend. Gare à St-Rambert. – Ecole mixte et école enfantine.

Le ch. l., agglomération de 261 hab. est à 745 m. d’altitude, au fond d’une combe s’ouvrant sur le N. et finissant au S. à la gorge étroite et profonde descendant sur Argis ; des chaînes élevées et boisées la ferment au S. et leurs pentes sont parsemées de prairies couvertes d’une herbe fine et serrée.

Ce ch. l. est formé de maisons isolées ou disposées par petits groupes séparées par des jardins ou des prés remplis d’arbres fruitiers, il s’étend par suite sur une assez grande superficie.

La com. n’est arrosée par aucun cours d’eau, elle n’est desservie que par des chemins vicinaux, elle a trois petits ham. : le Font, le Marchat, le Terment.

La superficie est de 1209 hect. dont 345 de terres lab., 250 de prés, 130 d’herbages, 33 de pâturages, 265 de landes, 1 de vignes, 1 de jardins, 175 de bois.

La récolte annuelle moyenne est de 1700 x de blé, 100 x d’orge, 1500 x d’avoine, un peu de chanvre et de lentilles, 5000 x de p. de terre, 800 x de fourrages art., 6500 x de foin.

On compte 2 chevaux, 1 mulet, 10 taureaux, 6 bœufs, 180 vaches, 175 élèves bovins,            10 béliers, 250 brebis, 20 moutons, 100 agneaux, 10 porcs, 5 chèvres.

Commune agricole faisant peu de commerce. 2 auberges, 1 charpentier, 1 charron, 1 épicier,  2 maîtres maçons. Comme industrie on trouve quelques carrières de pierre, mais elles sont peu exploitées ; une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 4000 hectol. de lait.

Evosges possédait un château qui appartenait à la famille Troccu de la Croze ; il n’en reste que des débris dont on a fait quelques mauvaises maisons.

L’abbé de St-Rambert nommait à la cure.

 

Evreux (les), ferme sur la com. de St-André-le-Bouchoux, à env. 1600 m. S. du bourg.

 

Evron, ham. d’une vingtaine de ménages, env. 70 hab., sur la com. de Martignat, à env.   1800 m. N. E. du ch. l.

 

Evuaz, ou Combe d’Evuaz, ham. de 120 hab. de la com. de Champfromier, sur les bords de la Sémine, à env. 10 k. N. du bourg. Un moulin et une fromagerie. – Ecole mixte.