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Eaux et Forêts. Le dépt de l’Ain ressortit à la 17e. conservation des eaux et forêts dont le ch. l. est à Mâcon et qui a pour circonscription les dépts de l’Ain et de Saône-et-Loire.

Dans l’Ain, il y a quatre inspections de ce service, elles sont installées à Bourg, Belley, Gex et Nantua.

Des gardes généraux ont leurs résidences à Ambérieu-en-Bugey, Artemare, Bellegarde et Oyonnax.

V. Forêt.

La garde de la rivière d’Ain est assurée par un brigadier à Neuville-sur-Ain et des gardes à Cize, Priay et Charnoz.

Celle du Rhône a un brigadier à Thil et des gardes à Loyettes, Sault-Brénaz et Miribel.

 

Eaux minérales. D’après le recensement officiel des professions, il y aurait dans le dépt de l’Ain 85 personnes s’occupant de la vente des eaux minérales et gazeuses.

 

Eaux-Noires (les), petit ruisseau afft de g. de l’Albarine, sur le territ. de Tenay, cours de quelques centaines de mètres.

 

Eblonaz (l’), ferme sur la com. de St-Rambert, à env. 2 k. S. du ch. l., actuellement inhabitée.

 

Ecailler, ham. de 45 hab. de la com. d’Hautecour, à 300 m. E. du bourg.

 

Ecarlate (l’), grangeon sur la com. d’Argis, à env. 500 m. N. du ch. l.

 

Ecassaz (les), ham. de 70 hab. de la com. de Belley, à env. 2 k. S. E. de la ville.

 

Ecassiez (les), petit ham. de la com. de Proulieu, à env. 1500 m. du bourg.

 

Echaillays (les), ferme sur la com. de Villars, à env. 3 k. N. E. du ch. l.

 

ECHALLON, com. du cant. d’Oyonnax (13 k.), arrt de Nantua (19 k.) à 61 k. de Bourg,    776 hab.

B. P. t. T. – Gend. Oyonnax. Percept. et Gare St-Germain-de-Joux 6 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles, école enfantine au ch. l. ; écoles mixtes aux ham. d’Eculaz et de Favillon.

Le territ. est situé sur le plateau montagneux qui occupe la partie E. du cant. ; le ch. l.,        144 hab. est au ham. appelé Miribel adossé à un repli de la montagne regardant l’O., il est desservi par l’embt du chemin de G. C. n° 13, embt allant du ham. du Crêt au lac de Silans. Le dit chemin 13, de Matafelon à Belleydoux, traverse la com. de l’O. à l’E.

Dans la partie E. du territ., dans une vallée profonde et encaissée, coule la Sémine, qui est suivie par le chemin de G. C. n° 33, de Belleydoux à la gare de St-Germain-de-Joux.

Les ham. portent les noms de : Bugnon, le Crêt, Cretet, Druet, l’Eculaz, les Etrets, Fichin, la Flunaz, le Favillon, le Moulin Neuf, Montarques, la Palud, Prapont, le Sermet, la Vie du Char, le Village d’en Bas, les Essards.

Les fermes isolées s’appellent : Béjeat, Caquet, la Cerna, la Compagnie, la Doye, le Formet, Lac Genin, la Latteta, le Martinet, Penaillère, le Peret, Plein Palais, Pré-Bouchard, le Verger.

La superficie est de 2809 hect. dont 500 de terres lab., 550 de prés, 250 de pâturages, 4 de landes, 10 de cultures maraîchères et 1460 de bois ; parmi ces derniers se trouvent les belles forêts d’Echallon et de Puthod qui font la richesse de la com.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2000 x de blé, 1200 x d’orge, 250 x d’avoine, un peu de pois et de haricots, 5000 x de p. de terre, 3000 x de fourrages art., 1500 x de foin.

On trouve d’assez nombreux noyers, pommiers, poiriers, pruniers.

On compte env. 13 chevaux, 3 ânes, 10 taureaux, 54 bœufs, 610 vaches, 75 élèves bovins,  160 porcs, 10 chèvres.

La com. est surtout agricole, elle a deux foires par an, les 22 juin et 21 septembre, elles sont importantes pour les transactions du bétail. 4 épiciers, 1 constructeur de four, 1 md d’étoffes, 4 tailleurs, 1 tourneur, 2 entrepreneurs de travaux publics.

Il y a quatre petits moulins travaillant pour les hab. de la com. L’exploitation et le transport des bois sont des éléments importants de l’occupation des hab. L’industrie spéciale de la taille de la pierre fausse (verroterie) occupe surtout en hiver, de 300 à 350 personnes (4 patrons lapidaires). Egalement en hiver 40 à 50 personnes se livrent à la fabrication des seaux en bois, cuviers et autres articles de boissellerie (6 patrons).

On compte 5 scieries de bois.

La fromagerie est importante, en 1903, elle a mis en œuvre 6480 hectol. de lait. Dernièrement, grâce aux réserves forestières de la com., on a construit un immeuble de 100.000 francs, muni d’une canalisation d’eau, possédant une turbine écrémeuse, un moteur à pétrole, etc. ; installation qui est mise à la disposition de l’adjudicataire du lait des agriculteurs du pays.

Du XIVe. au XVIe. siècle, la maison forte d’Echallon fut possédée par des gentilshommes du nom ; elle passa dans la suite, et successivement aux de Coucy, de Seyturier, de Montjouvent. Le prieur de Nantua nommait à la cure.

 

Echanaux (les), étang sur le territ. de St-André-de-Corcy.

 

Echaneaux (les), ferme sur la com. de Ste-Croix, à env. 2500 m. O. du bourg.

 

Echarbon (l’), bois coml de 3 hect. sur le territ. de Drom.

 

Echaud, (mont de l’) montagne de 504 m. d’altitude, sur la limite des territ. de l’Abergement-de-Varey et d’Ambronay.

 

Echaud (l’) ou Léchaud, petit ham. en montagne sur la com. de Songieu, à env. 4 k. E. du ch. l.

 

Echaud, ruisseau. V. Gd Echaud.

 

Echaux, ferme sur la com. d’Injoux, à env. 2 k. S. E. du bourg, près du chemin de G. C.       n° 25, de Seyssel à Châtillon-de-Michaille.

 

Echazeau, petit ham. de la com. de Montanges, à env. 3 k. N. O. du ch. l. – Ecole mixte.

 

Echelles (les), château sur la com. d’Ambérieu-en-Bugey, à env. 400 m. S. E. du ch. l., près du pont du Gardon. – Ancien fief possédé autrefois par les Grammont de Montgriffon et au XVIe. siècle par la famille Buynand.

 

Echelles (les), ancienne maison forte du XIIIe. siècle, au bourg de Jujurieux.

 

ECHENEVEX, com. du cant. et de l’arrt de Gex (3 k.), à 101 k. de Bourg – t – 296 hab.

P. Percept. Gend. et Gare à Gex. – Ecole mixte.

Cette com. fut formée en 1832, elle faisait autrefois partie de Cessy, comme elle n’a pas d’église, elle en dépend encore au spirituel.

Le territ. en montagne, avec le Colomby de Gex 1691 m., est en grande partie sur un plan incliné à l’E. Il est arrosé par le Serin qui vient de Tougin (ham. de Gex) et se jette dans le Journans, rive dr., sur Echenevex, après s’être grossi à dr. de la Vuable qui passe au ch. l. de la com., agglomération de 175 hab.

La com. est desservie par le chemin de G. C. n° 24, de St-Genis à la frontière Suisse par Gex, chemin qui passe à l’E. du ch. l., et par le chemin d’I. C. n° 39, de Gex à la gare de la Plaine par Naz dessous (ham. de Chevry).

La population toute agricole est formée d’un tiers de fermiers et de deux tiers de propriétaires, elle est estimée d’aisance moyenne.

Les ham. portent les noms de : Chenaz, Chez le Comte, Mury, Naz-Dessus, Pied du Mont, Lapierre. Les fermes isolées s’appellent : Bois de Chenaz, Chez Berthet, Chez Simon, Creux de Naz.

Le chemin de fer P.-L.-M., de Bellegarde à Divonne, traverse la partie E. du territ. mais n’y a pas de station, il possède trois maisonnettes le long de la voie : Belles Clies, Aux Bois, Ouche-Gruant.

Le chalet Névy se trouve sur la montagne au N. du Colomby.

La superficie est de 1646 hect. dont 203 de terres lab., 262 de prés, 565 de pâturages, 8 de vignes, 2 de jardins, 443 de bois.

La récolte moyenne annuelle est de 1000 x de blé, 400 x d’avoine, un peu de seigle, orge, sarrasin, 2500 x de p. de terre, 500 x de betteraves f., 4000 x de fourrages art., 6000 x de foin, 250 hectol. de vin.

On trouve un grand nombre d’arbres fruitiers : pommiers, poiriers, châtaigniers et noyers.

On compte env. 25 chevaux, 1 âne, 4 taureaux, 16 bœufs, 200 vaches, 70 élèves bovins,       50 porcs, 110 chèvres.

La com. est agricole, elle fait peu de commerce, comme industrie elle a un petit moulin,         3 carrières de pierre (10 ouvriers) et une fromagerie qui, en 1903, a mis en œuvre 2500 hectol. de lait.

 

Echerolles (les), ham. de 25 hab. de la com. de Mionnay, à env. 2 k. S. E. du ch. l.

 

Echerolles (les), ou St-Galmier, trois fermes sur la com. de Montaney, à env. 3 k. E. du bourg.

 

Echets (les), ham. de 120 hab. de la com. de Miribel, à env. 7 k. N. O. du ch. l., sur la route nle n° 83, de Lyon à Strasbourg par Villars et Bourg, sur le chemin de G. C. n° 38, de Montluel à Neuville-sur-Saône par Tramoyes, et sur l’embt du chemin d’I. C. n° 21, du Mas Rillier aux Echets. – Ecole mixte. – Ce ham., à l’altitude de 300 m., fait partie de la paroisse de Vancia, il possède une station des chemins de fer P.-L.-M., ligne de Bourg à Lyon-Croix-Rousse, entre les stations de Mionnay (3 k.) et Sathonay (7 k.).

 

Echets (les), grande dépression ou cuvette de 1000 hect. env. de superficie, connue sous le nom de marais des Echets et qui s’étend sur les territ. de Mionnay, Tramoyes et Neyron. Elle est limitée au N. par les hauteurs qui avoisinent Mionnay, à l’E. par celles qui se trouvent entre Tramoyes et la Saulsaie, au S. par le rebord du plateau de la Dombes et à l’O. par les buttes qui s’étendent du bois Rozet à Vancia. Son altitude est de 269, soit en moyenne          30 mètres de moins que celles des hauteurs qui l’entourent.

Cette dépression fut jadis occupée par un lac très poissonneux, devenu, par la suite un marais, son dessèchement par une tranchée, conduisant les eaux à la Saône fut commencé par Philippe de Savoie en 1481, mais n’a été terminé qu’au commencement du XIXe. siècle.

 

Echets (les), ruisseau de dessèchement du marais du même nom, commence sur Tramoyes, contourne le marais sur Mionnay et Neyron, puis entre dans le dépt du Rhône où il va finir dans la Saône à Fontaines-St-Martin. Cours de 12 à 13 k. dont env. la moitié dans le dépt de l’Ain. Il reçoit à dr. le ruisseau de Charabut venant de Montanay.

 

Echudes (les), petit ruisseau ou canal dérivé de la Chalaronne sur la com. de St-Etienne-sur-Chalaronne, suit parallèlement le cours de la rivière sur le territ. de St-Didier-sur-Chalaronne, arrose le bourg de Thoissey et restitue sa prise à la Chalaronne au S. de ce bourg ; cours d’env. 6 k.

 

Eclapier, bois coml de 18 hect. sur le territ. de St-Maurice-de-Gourdans.

 

Eclaz (les), habitation bourgeoise et maison de fermier, sur la com. de Cheignieu-la-Balme, à env. 200 m. S. du ch. l.

 

Ecluse (l’). V. Fort l’Ecluse.

 

Ecoles. 1° PRIMAIRES – Au 31 décembre 1904, il existait dans le dépt de l’Ain 1012 écoles primaires se répartissant en 895 écoles publiques laïques, 117 écoles privées dont 93 laïques et 24 congréganistes.

Une seule com. n’avait pas d’école, St-André-de-Bâgé, elle est rattachée à Bâgé-le-Châtel, mais sera bientôt dotée d’une école mixte.

Le nombre des classes dans les 895 écoles publiques était de 1398. Ces écoles se répartissent en 3 écoles primaires supérieures (Belley, Châtillon-sur-Chalaronne, Oyonnax), 308 écoles primaires élémentaires de garçons, 307 écoles primaires élémentaires de filles, 259 écoles mixtes, 18 écoles maternelles.

Le nombre d’écoles mixtes dirigées par des institutrices n’était, à l’époque précitée, que de  48 sur 259 ; le remplacement des instituteurs de ces écoles par un personnel féminin, prescrit par la loi du 30 octobre 1886, s’effectue lentement par suite de certaines circonstances particulières et de nécessités locales.

L’installation matérielle des écoles est bonne dans l’ensemble, un grand effort a été fait depuis plusieurs années pour reconstruire ou approprier les locaux défectueux ; la grande majorité des écoles est maintenant dans de bonnes conditions hygiéniques et l’on peut espérer que dans un avenir prochain elles le seront toutes.

Le mobilier scolaire, satisfaisant en général, s’améliore chaque jour.

Le matériel d’enseignement est à peu près suffisant pour l’histoire, la géographie, le système métrique dans la plupart des écoles. Il est insuffisant presque partout pour l’enseignement des sciences.

Il est insuffisant également dans les classes enfantines et les écoles maternelles qui manquent généralement de jouets pour amuser les enfants et d’objets matériels pour les exercices en classe et les leçons.

Le matériel d’enseignement à l’usage individuel des élèves (fournitures classiques) est distribué gratuitement dans un grand nombre de communes ; cette mesure s’étend rapidement et les écoles dans lesquelles les enfants seront obligés d’acheter leurs fournitures deviendront bientôt l’exception.

Le nombre des enfants de tout âge qui fréquentent les écoles primaires était, au 31 décembre 1904, de 51213 dans les écoles publiques et de 7249 dans les écoles privées. En hiver la fréquentation est généralement régulière, mais il n’en est pas de même en été, beaucoup d’enfants, surtout de jeunes bergers ou domestiques, n’assistent plus à l’école malgré l’obligation légale et cela est regrettable à tous les points de vue ; on peut être étonné qu’après avoir depuis si longtemps proclamé l’instruction obligatoire il ait pu se trouver dans le dépt de l’Ain, 32 conscrits de la classe 1902 absolument illettrés et 14 sachant lire seulement.

Pour favoriser la fréquentation, des cantines scolaires ont été établies dans de nombreuses com. afin que les enfants éloignés puissent prendre un repas chaud à midi. La Société du Sou des écoles aide également à la fréquentation par la distribution aux enfants pauvres de fournitures scolaires et même des chaussures et des vêtements.

Au 31 décembre 1904, le personnel enseignant du dépt de l’Ain comprenait dans les écoles publiques 708 instituteurs et 681 institutrices, dans les écoles privées 61 instituteurs et        185 institutrices, au total 1635 personnes donnant l’enseignement primaire.

Si l’on compare le personnel enseignant avec les élèves, on trouve que la moyenne dans les écoles publiques est de un maître par 37 élèves et dans les écoles privées de un maître par    30 élèves.

On peut faire une autre comparaison intéressante, la fréquentation scolaire indiquée ci-dessus est au total de 58462, or, d’après le recensement officiel, il existe dans le dépt de l’Ain   58422 personnes ayant de 5 à 14 ans.

Au point de vue de la valeur pédagogique, dans les établissements publics 250 instituteurs et 292 institutrices possèdent le brevet supérieur, dans les établissements privés ce brevet est possédé par 4 instituteurs et 14 institutrices.

Dans beaucoup de com. des jardins scolaires ont été établis, des bibliothèques scolaires communales existent dans presque toutes les com., leur nombre s’élève à 573, possédant ensemble plus de 120000 volumes.

Presque partout il est fait des cours d’adultes, en 1904 le nombre d’auditeurs à ces cours a été de 11022 dont 3099 femmes et 7113 hommes ; 507 instituteurs et 354 institutrices ont pris part à la direction de ces cours.

En 1904, 2341 candidats (1253 garçons et 1088 filles) ont pris part aux épreuves du certificat d’études primaires. 1993 ont été reçus (1060 garçons et 933 filles).

L’enseignement primaire supérieur est représenté par 16 cours complémentaires, dont 9 pour les garçons et 7 pour les filles, et les trois écoles supérieures citées di-dessus, écoles fréquentées en 1904 par 285 élèves. Il existe un internat dans chacun de ces trois établissements.

Des pensionnats publics existent pour les garçons à Pérouges et pour les filles à Montrevel et à Vonnas. Des pensionnats libres existent pour les garçons à Ars, Bourg, Confort, Dagneux, Gex et St Didier-sur-Chalaronne, pour les filles à Bourg, Bellegarde, la Boisse, Châtillon-sur-Chalaronne, Miribel, Oyonnax, Pont-de-Vaux, St-Julien-sur-Reyssouze, St-Laurent, Songieu, Villars.

2° NORMALES PRIMAIRES. – Il existe dans le dépt de l’Ain deux écoles normales primaires, une pour les garçons, une pour les filles, ces deux établissements sont installés à Bourg ; en 1903, la première comptait 11 maîtres et 57 élèves, la seconde 9 maîtresses et 48 élèves.

En 1904, il y a eu 410 aspirants au brevet élémentaire dont 134 garçons et 276 filles ; 146 ont obtenu ce brevet, 58 garçons et 88 filles ; 94 aspirants au brevet supérieur, 31 garçons et       63 filles ; 52 ont obtenu ce brevet, 14 garçons et 38 filles.

La même année le certificat d’aptitude pédagogique a eu 133 aspirants, 47 garçons et            86 filles ; 51 l’ont obtenu, 20 garçons et 31 filles.

3° DE TIR. – Une école militaire d’application de tir est installée au camp de la Valbonne, sur le territ. de Béligneux.

4° DE FROMAGERIE. – Trois écoles de fromageries fonctionnent à Maillat, Ruffieu et Collonges ; les élèves en petit nombre, généralement 2 ou 3, suivent les cours de fabrication du chef fromager et les cours d’enseignement primaire et de comptabilité qui leur sont faits par l’instituteur de la localité.

Ces écoles donnent d’excellents résultats en formant de bons fromagers qui rendent les meilleurs services dans les fruitières et fromageries.

5° D’ACCOUCHEMENT. – Une école d’accouchement est installée à Bourg à l’hospice de la Maternité ; elle a été fondée en 1819, le personnel enseignant comprend : un médecin-professeur, une maîtresse sage-femme assistée de sous-maîtresses sages-femmes, un économe ; les cours durent deux ans à raison de 8 mois chaque année à partir du 2 novembre. – En 1903, ces cours ont été suivis par 14 élèves dont 3 étrangères au dépt. Sur ce nombre,     7 ont terminé leurs études et ont obtenu le diplôme de sage-femme de 2e classe devant le Jury médical de Grenoble.

Au cours de cette même année, 117 personnes ont été admises et soignées à l’hospice dont   78 filles-mères et 39 femmes mariées.

6° V. Carriat, Collèges, Lycées.

 

Ecorans, ham. de 210 hab. de la com. de Collonges, à env. 2 k. N. du ch. l., sur la route nle  n° 84, de Lyon à Genève. – Ecole mixte ; beaucoup d’arbres fruitiers. – Ancien fief important avec château fort.

 

Ecotay (l’), ruisseau afft de g. de l’Ain, source à la fontaine Pinacou, cours d’env. 5 k. sur le territ. de Jujurieux.

 

Ecotay (l’), petit ruisseau afft de dr. de l’Ain, cours d’env. 3 k. sur le territ. de Priay.

 

Ecottay (l’), ham. de 40 hab. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 4 k. S. O. du bourg.

 

Ecoulis (les), ferme sur la com. de Chanoz-Châtenay, à env. 1500 m. N. E. du ch. l.

 

Ecrivieu (Grand et Petit), deux ham. de la com. de Massignieu-de-Rives ; le Grand, 60 hab., à env. 300 m. N. E. du ch. l., ancienne paroisse ; le Petit, 30 hab., à env. 350 m. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 37, de Yenne au pont de Culoz. – On écrit aussi Escrivieux.

 

Ecuelle, moulin et ferme sur la com. de Châtillon-sur-Chalaronne, à env. 900 m. E. du ch. l.

 

Ecuets (les), ferme sur la com. d’Attignat, à env. 5500 m. N. E. du bourg.

 

Eculaz, bois sur la com. de Lompnes, partie O.

 

Eculaz (l’), petit ham. de la com. d’Echallon, à env. 4 k. N. E. du bourg. – Ecole mixte.

 

Ecuvillon, ham. de 50 hab. de la com. de Leyssard, à env. 1800 m. S. du ch. l., sur le chemin d’I. C. n° 35, de Poncin à Viry (Jura), au point de départ du petit embt de ce chemin desservant le bourg de Leyssard.

 

Efondras (l’), ham. de 175 hab. de la com. de Confrançon, à env. 3 k. S. O. du ch. l., à l’intersection de la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Mâcon et Bourg, avec le chemin de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux par Mézériat.

 

Egassieux (les), ham. de 8 habitations ou fermes sur la com. de St-André-d’Huiriat, à env.     2 k. O. du bourg.

 

Egey, petit ham. de la com. d’Anglefort, à env. 5 k. du ch. l., sur les pentes E. du Colombier, à près de 1000 m. d’altitude, près du ham. de Moiret. – Chapelle rurale. – Ce ham. serait, aux dires des gens de la contrée, habité par une population ne ressemblant pas à celle de la plaine, elle aurait une origine sarrasine, et se distinguerait physiquement par une saillie très prononcée des joues, cheveux plats et noirs.

 

Egieu, ham. de 70 hab. de la com. de Rossillon, à env. 6 k. N. E. du bourg, à l’altitude d’env. 1000 m. – Chapelle.

 

Egrelet (l’), ferme sur la com. de Polliat, à env. 2500 m. E. du ch. l.

 

Egrelles (les), ferme sur la com. de Chaveyriat, à env. 3 k. S. E. du bourg, près du chemin de G. C. n° 29, de Bourg à Lyon par Châtillon-sur-Chalaronne et Trévoux.

 

Eilloux, ham. de 100 hab. de la com. de Corbonod, à env. 1500 m. N. du ch. – Carrières de pierre à chaux hydraulique.

 

Electricité. Des usines pour la production de l’électricité, pour force ou lumière électrique, existent à Bellegarde, Bourg, Béard (Géovreissiat), Corbonod, Culoz, Forens, Divonne. Moulin à papier (St-Rambert), Nantua, Pont-de-Vaux, St-Denis-en-Bugey, Saut de Charmine, etc.

 

Electriciens. D’après le recensement officiel des professions, il y aurait, dans le dépt de l’Ain, 28 personnes exerçant la profession d’électricien.

 

Ely, V. Dély.

 

Emaux. Une fabrique d’émaux dits émaux bressans existe à Bourg.

 

Emballeurs. Au recensement officiel des professions, 7 personnes ont déclaré exercer le métier d’emballeur dans le dépt de l’Ain.

 

Embas, ferme sur la com. de Chanoz-Châtenay, à env. 2 k. N. du bourg.

 

Emondeau, montagne séparant les territ. de Martignat, Groissiat et Izernore, altitude 784 ; se prolonge vers le N. entre Géovresset, Veyziat et Samognat jusqu’au ham. du même nom.

 

Emondeau, ham. de 25 hab. de la com. de Dortan, à env. 6 k. S. O. du ch. l.

 

Emonets (les), ferme sur la com. de Chaveyriat, à env. 2500 m. N. O. du bourg.

 

Empire (l’), ferme sur la com. de Romans, à env. 4500 m. S. O. du ch. l.

 

Employés. Au recensement officiel des professions, 572 hommes et 33 femmes ont déclaré exercer le métier d’employé de bureau dans le dépt de l’Ain.

 

Emprunts. A la clôture de l’exercice 1902, le montant de la dette du dépt de l’Ain était de 7.834.459 fr. 76, celui de la dette des com. était de 11.475.695 francs.

 

Emulation. Une société d’émulation de l’Ain, pour l’avancement et le progrès des lettres, sciences et arts, existe à Bourg depuis 1783. Elle publie, depuis 1868 et tous les trois mois, des annales intéressantes se rapportant en général aux personnes et aux choses du dépt ; travaux de ses membres et de personnes n’appartenant pas à la société.

 

Enallamagne, bois dans la partie S. E. de la com. de Sermoyer.

 

Enclos (l’), ferme sur la com. de Treffort, à env. 4 k. S. O. du ch. l.

 

Enfants assistés. Le service des enfants assistés est dirigé, dans le dépt de l’Ain, par un inspecteur aidé d’un sous-inspecteur et de deux commis. Le crédit ouvert pour ce service, au budget départemental en 1906, est de 221.800 francs.

Au 31 décembre 1904, le dépt de l’Ain avait comme pupilles de l’assistance publique 1 enfant trouvé, 682 enfants abandonnés, 72 orphelins pauvres, 168 enfants moralement abandonnés, 10 enfants en garde, 5 en dépôt, au total 938.

Le dépt du Rhône qui place beaucoup d’enfants assistés dans le dépt de l’Ain, a un Directeur de ce service à Bourg.

La protection des enfants du premier âge est assurée par une inspection médicale faite par des médecins nommés par arrêtés préfectoraux et répartis en 50 circonscriptions ; les dépenses de ce service sont prévues au budget départemental de 1906 pour 23.000 francs.

 

Enfer (l’), nom de trois celliers sur la com. d’Ambérieu-en-Bugey, à 2 k. N. E. du ch. l.

 

Enfer (bief d’), petit ruisseau de 3 à 4 k. de cours sur le territ. de Lalleyriat ; afft de dr. du Combet.

 

Enfer (l’), ferme sur la com. de Magnieu, à env. 500 m. O. du bourg.

 

Enfer (bief d’), ruisseau afft de g. de la Reyssouze, source sur Marsonnas, traverse le territ. de Béréziat, limite ceux de St-Jean-sur-Reyssouze et de St-Etienne-sur-Reyssouze, finit sur cette dernière com. après un cours d’env. 10 k. Ce ruisseau est alimenté par une bonne source, aussi a-t-il toujours de l’eau, sa largeur est de 1 ou 2 mètres, sauf dans le dernier kilomètre où il en a 3 ou 4 ; il donne la force motrice à 3 moulins.

 

Enfer (l’), moulin sur la com. de St-Etienne-sur-Reyssouze, au S. E. du bourg.

 

Enfer (l’), ferme sur la com. de St-Jean-sur-Reyssouze, à 3 k. du ch. l.

 

Enluminière, ferme sur la com. de Martignat, à env. 4 k. S. E. du bourg, sur le plateau.

 

Enne, torrent du pays de Gex, afft du Rhône entre Crest et Pougny.

 

Enragea, petit bief afft de l’Albarine, sur le territ. d’Argis.

 

Enregistrement, V. Domaines.

 

Enseignement, V. Ecoles.

 

Entrepôt ou Plane, ferme sur la com. d’Apremont, à env. 2500 m. N. du ch. l.

 

Entre-Roche, ferme sur la com. de Peyrieu, à env. 3200 m. S. du bourg, sur la route nle       n° 92, de Valence à Genève par Belley.

 

Enversein (l’), partie montagneuse et boisée dans le S. du territ. de Maillat.