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DAGNEUX , com. du cant. de Montluel (1 k.), arrt de Trévoux (29 k.), à 44 k. de Bourg.    874 hab.

P. T. Percept. Gend. Gare Montluel. – Ecoles primaires de garçons de filles. Ecole enfantine.

Le territ. est situé partie sur le plateau, partie sur la Cotière et partie dans la plaine. Le ch. l. compte 733 hab., il est unit à Montluel par le ham. de la Grange-Boule et est situé sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Pont-d’Ain et Nantua.

Dans la partie N. de la com. passe le chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Chalamont.

Le territ. est arrosé par le Cotey et ses affts de dr. les Avoux et de g. le Merdançon. Si le Cotey ne tarit presque jamais, par contre ses affts n’ont guère d’eau qu’au moment des pluies.

Outre le ham. de Grange Boule, on trouve en dehors du ch. l. les fermes ou maisons isolées portant les noms de : le Châtel, la Coupe, la Croix-Blanche, les Irandes, le Moulin Cassal, le Moulin Sablon, le Pré Cordier, la Tannerie.

La superficie est de 665 hect. dont 390 de terres lab., 113 de prés, 30 de pâturages, 57 de vignes, 12 de landes, 1 de jardins, 30 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 2200 x de blé, 400 x d’avoine, un peu de seigle, sarrasin, maïs, colza, 2000 x de p. de terre, 2500 x de betteraves f., 10000 x de fourrages art., 3000 x de foin, 1500 hectol. de vin.

Les arbres fruitiers, pommiers, poiriers, et surtout pêchers sont assez nombreux.

On compte 110 chevaux, 4 mulets, 18 ânes, 2 taureaux, 2 bœufs, 180 vaches, 65 élèves bovins, 1 bélier, 15 brebis, 2 moutons, 10 agneaux, 75 porcs, 130 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, comme commerce Dagneux écoule son lait et surtout ses fourrages art. (luzerne) à Lyon. 3 cafetiers, 1 chenilleur sur tulle, 2 épiciers, 1 quincailler. Deux foires annuelles, le premier lundi d’août et le lundi après le 9 octobre.

Comme industrie on trouve deux moulins à blé.

Le bourg de Dagneux n’est en somme qu’un faubourg de Montluel dont il a fait longtemps partie, il n’est com. que depuis 1830. Il est assez bien bâti et possède un joli château moderne. L’église possède une assez belle façade, elle date du XVIe. siècle, son clocher est de 1834.

 

Dagnon, ham. de 25 hab. de la com. de St-Trivier-sur-Moignans, à env. 3 k. du ch. l.

 

Dailles (les), maison isolée sur la com. de Divonne-les-Bains, à 2200 m. du bourg. On l’appelle aussi Darbosson.

 

Dalivoy, ham. de 60 hab. de la com. de l’Abergement-de-Varey, à env. 1 k. du ch. l., près du ruisseau de l’Oiselon.

 

Dalles, ham. de 50 hab. de la com. de Pouillat, à env. 1500 m. S. du bourg.

 

Dalles Rangeonières, ham. de 45 hab. de la com. de Mézériat, à env. 2 k. N. E. du ch. l.

 

Daloy, ham. de 40 hab. sur la com. de St André-sur-Vieux-Jonc, à env. 1200 m. N. du ch. l.

 

Dame (la), petit bief. V. Madame.

 

Dame (la), étang de 14 hect. dans la partie O. du territ. de Lapeyrouse.

 

Dame (la), ferme sur la com. de Neuville-sur-Renom, à env. 5 k. S. E. du bourg.

 

Dames (les), petit ham. de la com. de Vernoux, à env. 500 m. O. du ch. l. On appelle aussi ce ham. Village d’en haut.

 

Dananches, ferme sur la com. de Bény, à env. 2200 m. du bourg. – Ancienne seigneurie avec maison forte, possédée d’abord par la famille du nom au XIIIe. siècle, puis, dans la suite, et successivement par les de Bévière, de Druays, Gaillard.

 

Dangereuse (la), (petite et grande), deux maisons isolées sur la com. de Béligneux, à env. 2500 m. et 3 k. S. du ch. l., sur la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua.

 

Dangereuse (la), ferme sur la com. de Bourg-St-Christophe, à env. 3700 m. du bourg.

 

Dangereuse (la), ferme sur la com. de Brénod, à env. 3500 m. N. E. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 31, du Pont de la Balme à Dortan.

 

Dangereuse (la), ferme sur la com. de Lagnieu, à env. 1200 m. N. O. du ch. l.

 

Dangereuse (la), ferme sur la com. de Pérouges, à env. 6 k. S. O. du bourg, près de la route nle n° 84, de Lyon à Genève par Nantua.

 

Daranche, ham. de la com. de Bolozon, à env. 3500 m. du ch. l., près de la gare de Cize-Bolozon.

 

Darbonne, maisonnette du P.-L.-M., sur la com. de la Boisse, à env. 1500 m. du bourg.

 

Darbonnets (les), petit ham. de la com. de Chavannes-sur-Reyssouze, à 2 k. N. E. du ch. l.

 

Darbonnière (la), ham. de 30 hab. de la com. de St-André-d’Huiriat, à env. 1400 m. S. O. du bourg.

 

Dardaine (la), ham. de 60 hab. de la com. de Bâgé-la-Ville, à env. 6 k. E. du ch. l. près du chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Bâgé-le-Châtel.

 

Darizolle, deux fermes sur la com. de Verjon, à env. 1 k. S. du bourg, près de l’embt du chemin d’I. C. n° 2, allant de Verjon à Moulin-des-Ponts.

 

Darres (les), ferme sur la com. de Neyron, à env. 1400 m. N. O. du ch. l.

 

Dart (le), ferme sur la com. de Chézery, à env. 4500 m. S. du bourg.

 

Daujatière (la), ferme sur la com. de Villemotier, à env. 3500 m. S. E. du ch. l.

 

Daujats (les), ham. de 50 hab. de la com. de Marboz, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Davanod, ham. de 110 hab. de la com. de Billiat, à env. 1 k. O. du ch. l.

 

Davard. V. Village d’Avard.

 

David, ferme sur la com. de Châtenay, à env. 3500 m. du bourg.

 

Davrots (les), quartier N. du bourg de Vésines.

 

Dazin, ham. de 40 hab. de la com. de Chavornay, à env. 2500 m. N. E. du bourg.

 

Déaux (le), petit ham. de trois maisons et d’un château sur la com. de Mogneneins, à env. 2500 m. N. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 28, du Moulin-des-Ponts à Trévoux par Pont-de-Veyle. – Ancien fief avec château, possédé successivement par les familles Prévôt, de Cornésiac, Beaudet, de Miolans, d’Oncieux, d’Antion, Dareste, Michel, Bourbon.

 

Debonne (la), petit moulin sur la Loëze, com. de Feillens, à 2500 m. S. du ch. l., ne travaille que l’hiver.

 

Debost (les), ham. de 45 hab. de la com. de Garnerans, à env. 1200 m. N. O. du bourg, sur une côte s’allongeant en pente dans la direction de la Saône.

 

Debrèle, maison isolée sur la com. de Civrieux, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Décès. V. démographie.

 

Dégletagnes, ham. de 50 hab. de la com. de Biziat, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Dégoley (rocher du), montagne de 690 m. d’altitude, séparant les com. de Volognat et de Brion.

 

Dégottet, ham. de 250 hab. de la com. de Feillens, à env. 400 m. O. du ch. l., boucherie, charcuterie, courtiers en bestiaux, mds de volailles, etc.

 

Déguiriat, ferme sur la com. de Mionnay, à env. 1200 m. N. O. du bourg.

 

Délices (les), ferme sur la com. de St-Jean-de-Gonville, à env. 2 k. S. du ch. l.

 

Délivre (la), chalet sur le sommet du Jura, territ. de Divonne-les-Bains.

 

Délivret, ferme sur la com. de Belleydoux, à 966 m. d’altitude et à env. 1 k. N. O. du bourg.

 

Dély ou Ely, ham. de la com. de Savigneux, à env. 1200 m. N. O. du ch. l.

 

Démographie. D’après le recensement de 1906, la population du dépt de l’Ain serait de 345.846 hab., ce qui classe le dépt au 42e. rang, c’est-à-dire que 44 ont une population plus forte et 41 sont moins peuplés.

Depuis 105 ans, soit depuis le recensement de 1801, la population a augmenté de 48.775 hab. Dans les deux dernières périodes quinquennales elle diminue de 1896 à 1901 de 1153 hab., de 1901 à 1906, de 4570 hab.

La superficie étant de 580.066 hect., la densité par kilomètre carré ressort à 59,6 ; sous ce rapport le dépt occupe le 44e. rang.

En 1903, le nombre des naissances vivantes a été de 6790 soit 1,94 pour cent hab., le dépt est de ce fait classé le 48e., dans 47 les naissances sont en plus grand nombre. La même année on a compté 312 morts-nés.

Les naissances vivantes se décomposent en 6391 enfants légitimes et 399 naturels ; d’après le sexe en 3417 garçons et 3373 filles.

En 1903, le nombre des mariages a été de 2452, ce qui donne une proportion de nouveaux conjoints de 1.40 pour cent hab. Ces chiffres font classer le dépt au 61e. rang, dans 60 on se marie davantage et dans 25 on se marie moins.

La même année il y a eu 50 divorces, dans 46 autres dépts on en avait compté un plus grand nombre.

En 1903, le nombre des décès a été de 3745 du sexe masculin et 3476 du sexe féminin, soit un total de 7221, représentant 2.06 par 100 hab. Sous ce rapport le dépt est classé 65e., par suite dans 21 autres dépts la proportion des décès est plus élevée, dans 64 elle l’est moins.

 

Denières (les), ham. de 30 hab. de la com. de Ste-Croix, à env. 850 m. N. E. du bourg. Quelques maisons de ce ham. sont sur Pizay, à 3 k. du ch. l.

 

Densité. On voit ci-dessus (démographie) que la densité de la population dans le dépt de l’Ain est, en 1906 de 59.6 hab. par kilomètre carré, au recensement de 1901 cette dernière était de 60.1, alors que pour la France entière elle ressortait à 72.6 (53.646.374 hect. 38.961.945 hab)

Cette densité n’est évidemment pas la même dans tous les arrts, elle est 48.8 dans celui de Gex, 52.3 Nantua, 55,5 Trévoux, 57.3 Belley et 71.7 dans l’arrt de Bourg.

 

Dentelière (la), ferme sur la com. de Montrevel, à env. 4 k. du ch. l.

 

Dentines (les), ferme sur la com. de Tramoyes, à env. 300 m. O. du bourg.

 

Dépénitoudaz, ferme sur la com. de Corbonod, à env. 800 m. O. du ch. l.

 

Dépenses. Le total des dépenses départementales payées en 1902 a été de 3.111.502 fr. 08 ; la même année les recettes ayant été de 3.233.402 fr. 61, il y a eut un petit reliquat disponible en fin d’exercice.

Ces dépenses se divisent en : personnel des préfectures et sous-préfectures, 30.945 fr. ; propriétés départementales (entretien et acquisitions) 56.012 fr. 01 ; bâtiments loués,     63.929 fr. 47 ; mobilier départemental (acquisition et entretien), 9.719 fr. 36 ; chemins vicinaux, 926.314 fr. 09 ; tramways, 296.247 fr. 88 ; instruction publique, 19.514 fr. 31 ; assistance publique (aliénés, enfants, infirmes, etc.), 479.347 fr. 59 ; encouragements aux sciences, à l’agriculture, au commerce et à l’industrie, 64.198 fr. 55 ; cadastre, 77 fr. 50 ; service de la dette, 455.652 fr. 43 ; subventions pour entreprises d’intérêt général, 677.559 fr. 75 ; dépenses diverses, 31.984. fr. 14.

 

Députés. Le dépt de l’Ain est représenté à la Chambre par 6 députés, les arrts de Belley, Gex, Nantua et Trévoux nomment chacun un député, l’arrt de Bourg ayant plus de 100000 hab. en nomme deux. La première circonscription comprend dans cet arrt les cant. de Bourg, Ceyzériat, Coligny, Pont-d’Ain et Treffort, la deuxième comprend ceux de Bâgé-le-Châtel, Montrevel, Pont-de-Vaux, Pont-de-Veyle et St-Trivier-de-Courtes.

Le nombre d’électeurs inscrits dans le dépt est, en chiffres ronds, de 107000, se répartissant ainsi : 1re de Bourg 18000, 2e de Bourg 17600, Belley 24200, Gex 6600, Nantua 15100, Trévoux 25400.

 

Dergit, nom de 3 ham. de la com. de Longecombe, 1° Gd-Dergit, à env. 2500 m. E. du bourg, 40 hab. ; 2° Dergit-Ste anne, à env. 2500 m. S. E. du bourg, 35 hab. ; 3° Dergit-Michaud, à env. 3 k. S. E. du bourg, 55 hab., école mixte.

 

Dergit, bois sur les territ. d’Hauteville, de Cormaranche et de Longecombe.

 

Déronzière (la), ferme sur la com. de Relevant, à env. 1200 m. S. du bourg.

 

Derrière-Brou, fermes sur la com. de Bourg, à env. 1500 S. E. de la ville.

 

Derrière le Mont, ou Sous le Bois, maison isolée sur la com. de Revonnas, à env. 2500 m. E. du ch. l.

 

Derrière le Moulin, ferme sur la com. d’Arbent, à env. 1 k. du bourg.

 

Derrière les Echaux, bois communal de 4 hect. ½ sur le territ. de Drom.

 

Deschamp (le), ham. de 110 hab. de la com. de St-Cyr-sur-Menthon, à env. 1500 m. S. O. du ch. l.

 

Désert (le), ferme sur la com. de Mogneneins, à env. 250 m. O. du bourg.

 

Désert (le), petit ham. de la com. de Priay, à env. 3 k. N. du ch. l.

 

Déserte (la), étang sur le territ. de Chalamont.

 

Déserte (la), petit ham. de la com. de Jayat, à env. 3500 m. S. O. du bourg.

 

Déserte (la), ham. de 90 hab. de la com. de Marsonnas, à env. 5 k. N. du ch. l.

 

Désirs (les), ham. de 50 hab. de la com. de St-Julien-sur-Veyle, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Deux-Biefs, ferme sur la com. d’Arbent, à env. 2500 m. E. du ch. l.

 

Devant (le), ferme sur la com. de Conand, à env. 3 k. N. du bourg.

 

Devant (le), étang de 12 hect. sur le territ. de la com. de Monthieux.

 

Devay (le), ham. de 25 hab. de la com. de Jassans-Riottier, à env. 1 k. S. du ch. l., sur l’embt du chemin de G. C. n° 28, de Jassans à Trévoux par Riottier.

 

Devay (le), ham. de 30 hab. de la com. de Mantenay-Montlin, à env. 2 k. S. E. du bourg.

 

Devet, ham. de 50 hab. de la com. de Lescheroux, à env. 1500 m. N. du ch. l.

 

Devets (les), ham. de 30 hab. de la com. de Dontmartin, à env. 2 k. S. du bourg.

 

Dévies, ferme sur la com. de Petit-Abergement, à env. 3 k. N. du ch. l.

 

Devin, bois communal de 17 hect. sur le territ. de Romanèche.

 

Devins, ham. de 60 hab. de la com. de Marboz, à env. 2500 m. N. O. du bourg. – Station en projet sur la ligne de Bourg à la Madeleine par Treffort et Montrevel.

 

Dévoras, ferme sur la com. d’Injoux, à env. 3 k. E. du ch. l.

 

Dhuisiat, ham. de 55 hab. de la com. de Chaveyriat, à env. 2 k. N. du ch. l., près du chemin de G. C. n° 26, de Pont-Seille à Marlieux.

 

Dhuys, ham. de 150 hab. de la com. de Chavannes-sur-Suran, à env. 2500 m. S. O. du bourg, près du croisement des chemins de G. C. n° 3, de la gare de St-Etienne-du-Bois à Croix Luc, et n° 18, de Bourg à Nantua par Thoirette.

 

Dhuys, fontaine et petit ruisseau afft de g. du Suran sur le territ. de Simandre.

 

Diamanteries. Des usines à tailler le diamant ou diamanteries existent à Hauteville, St-Germain-de-Joux, Nantua, St-Genis-Pouilly, Thoiry, Cessy (le Martinet) et Divonne (4). En outre, des fabriques de filières en diamant sont installées à Trévoux et à Lagnieu.

 

Didonne, ferme sur la com. de Gd-Abergement, à env. 3 k. N. E. du ch. l.

 

Diénnet, ferme sur la com. de St-Paul-de-Varax, à env. 3500 m. S. du bourg.

 

Dierges, bois de 11 hect., territ. d’Aranc, section de Résinand.

 

Diès, lieu dit de la com. de Veyziat, au sommet du chainon d’Emondeau, où se trouve une chapelle qui fut, de 1871 à 1874, un lieu de pèlerinage.

 

Diesse, bois dans la partie S. O. du territ. de Dortan.

 

Dieu le Fy, ferme sur la com. de Bouligneux, à env. 1500 m. N. du bourg.

 

Dillon, bois communal de 4 hect. sur St-Rambert.

 

Dime (le), ferme sur la com. de St-Nizier-le-Désert, à env. 800 m. S. du ch. l.

 

Dime (le), ham. de 25 hab. de la com. de Montanay, à env. 300 m. du ch. l.

 

Dimes (les), ham. de la com. de Bourg, à env. 1 k. E. de la ville, près de la route nle n° 79, de Nevers à Genève par Bourg et Ceyzériat.

 

Dimes (les), ou Ramas, ham. de 35 hab. de la com. de Laiz, à env. 1 k. N. du bourg.

 

Dingier, ham. de 95 hab. de la com. de Salavre, à env. 4500 m. E. du ch. l. – Curieuse croix mutilée. – Ecole mixte.

 

Dinière (la), étang dans la partie S. E. du territ. de Marlieux.

 

Dioly, ferme sur la com. de Chaveyriat, à env. 2500 m. N. du bourg.

 

Divisions administratives. Le dépt de l’Ain est divisé en 5 arrts, 36 cant. et 455 com. Le ch. l. est à Bourg-en-Bresse, les ch. l. d’arrt sont Belley, Gex, Nantua et Trévoux.

Le dépt forme le diocèse de Belley, suffragant de Besançon, il forme les 7e. et 8e. subdivisions de la 7e. région de corps d’armée dont le ch. l. est à Besançon. Bourg est le ch. l. de la 27e. brigade d’infanterie et de la 7e. légion bis de gendarmerie.

Le dépt ressortit à la Cour d’appel et à l’Académie de Lyon, à la 17e. conservation forestière à Mâcon, à l’inspection minéralogique du N. E. (division de Chalon-sur-Saône), à la 6e. région agricole (E.).

 

DIVONNE-LES-BAINS, com. du cant. et de l’arrt de Gex (8 k.), à 112 k. de Bourg ;       1625 hab.

B. P. T. t. Gend. – Percept. à Ferney-Voltaire. – Gare P.-L.-M., à l’altitude 480, ligne de Bellegarde à Divonne, à 47 k. de la station de Bellegarde, 8 de Gex et 3 de Grilly. Cette ligne est prolongée par une voie suisse allant de Divonne à Nyon par Crassier. – Ecoles primaires de garçons et de filles au ch. l., école mixte au ham. de Villard.

Très grand territ. s’étendant de la limite suisse à la vallée de la Valserine par le sommet du Jura dont la ligne de faite s’élève sur Divonne à 1000-1100 m. d’altitude.

La partie en plaine est fertile, viennent ensuite les pâturages, plus haut la montagne est couverte de beaux sapins, source de revenus pour la com. qui possède un domaine communal de 746 hect. Le comte de la Forêt-Divonne en possède un de 624 hect., le reste est assez divisé et cultivé pour la plus grande partie par de petits propriétaires.

La com. est arrosée par la Versoix ou Divonne qui y prend sa source au pied du mont Mussy (alt. 668 m.), elle a un régime torrentiel et est alimentée par les sources abondantes de l’établissement hydrothérapique, elle donne la force motrice à 3 scieries, 2 moulins,                 2 tailleries de diamant et 1 usine pour l’éclairage électrique, elle nourrit d’excellentes truites.

La Valserine arrose le coin N. O. du territ.

Le ch. l., agglomération de 823 hab., est à l’intersection des chemins de G. C. n° 15, de Maconnex à la frontière vaudoise, et n° 24, de St-Genis à la frontière suisse. On y voit une rue longue et tortueuse se terminant par une large place entourée par les écoles et l’église, celle-ci avec sa façade en grosses pierres de taille, son clocher bas et carré, a un aspect un peu lourd. Divonne possède également un temple protestant.

A une cinquantaine de mètres de la rue principale se trouve l’établissement hydrothérapique, le seul établissement balnéaire du dépt ; il comprend un hôtel de premier ordre avec vaste salle de concert ou théâtre, salle de lecture, parc splendide avec des arbres centenaires, et l’établissement hydrothérapique proprement dit où sont réalisés les derniers progrès de la science médicale.

Les sources sont au nombre de quatre : Vidart, Emma, Barbilaine, Ausone. Les eaux sortent à gros bouillons d’un fonds sablonneux, leur thermalité est de 6 degrés ½ quelle que soit la température ambiante, elles sont d’une grande pureté, délicieuses à boire et si abondantes qu’à peine sorties de terre elles forment une rivière vive et limpide qui anime le parc très frais et très ombragé ; le débit est d’env. 1000 litres à la seconde. Elles alimentent les piscines, les salles de douches, etc.

L’établissement jouit d’une grande réputation dûe à l’efficacité de ses eaux et à sa charmante situation, c’est un lieu de repos très agréable où la température est toujours très supportable. Son traitement est surtout favorable aux malades atteints de nervosisme, de faiblesse irritable, de paralysie agitante, de névralgies diverses, d’anémie de convalescence, d’obésité, etc. Chaque année le nombre des baigneurs augmente de plus en plus.

La superficie de la com. est de 2844 hect. dont 477 de terres lab., 810 de prés, 6 d’herbages, 10 de pâturages, 50 de vignes, 6 de landes, 17 de jardins, 12 de pépinières, 3 de cultures maraîchères, 1424 de bois.

La com. a trois gros ham. : Arbère, Plan et Villard ; quatre petits ham. : la Baronne, la Buzelle, les Mouilles, St-Gix. Les fermes ou maisons isolées portent les noms de : l’Arzelier, la Bouchette, en Barie, Brones, le château de Divonne, Contremble, les Dailles ou Darbosson, la Feuillasse, le Fleutron, Mont-Mussy, la Maison Nouvelle, le Moulin des Meules, en Nuchon, en Nutriel, en Poudex, le Pré Peilloud, la Toupe, la Tuillière, Tardigue. Deux chalets d’été, Délivre et la Pillarde.

La récolte moyenne annuelle est d’env. 2000 x de blé, 750 x d’avoine, un peu de seigle, orge, haricots, pois, fèves, 4000 x de p. de terre, 700 x de betteraves f., 4000 x de fromages art., 20000 x de foin, 1200 hectol. de vin.

On trouve de nombreux arbres fruitiers, pommiers, poiriers, noyers, châtaigniers, pruniers.

On compte env. 97 chevaux, 1 âne, 2 taureaux, 80 bœufs, 340 vaches, 230 élèves bovins,       3 béliers, 35 brebis, 30 moutons, 20 agneaux, 400 porcs, 20 chèvres.

La com. fait un petit commerce local ; 2 bazars, 2 bouchers, 3 boulangers, 10 cafetiers,           2 camionneurs, 2 charcutiers, 4 charpentiers, 2 charrons, 1 md de chaussures, 4 coiffeurs,          2 cordonniers, 3 ébénistes, 1 entrepreneur de battages, 3 épiciers mds de tissus, 4 épiciers merciers, 2 ferblantiers, 1 horloger, 1 grainier, 2 horticulteurs, 4 hôtels, 1 entrepreneur maçon, 3 maréchaux, 2 modistes, 1 pharmacien, 1 sabotier, 4 plâtriers-peintres, 3 serruriers, 1 md de vins en gros, 3 loueurs de voitures.

Il y a marché hebdomadaire le vendredi et trois foires par an : le 3e. mardi d’avril et de novembre, le 28 mai.

Comme industrie on trouve deux fromageries qui, en 1903, ont mis en œuvre 1050 litres de lait, une minuterie, un petit moulin, 3 scieries de bois importantes, 2 tuileries, 4 tailleries de diamant, dont deux mues par l’eau et deux par l’électricité, occupant une trentaine d’ouvriers au total, 3 carrières de pierres employant chacune env. 10 ouvriers. L’usine électrique fournit l’éclairage du bourg et des ham. principaux.

Au pied du Jura, à quelque distance de la Dôle, se trouve une grande excavation verticale, le creux du Mt Grevez, réputé insondable par les gens du pays. Du Mt Mussy, presque au centre de la com., on a une fort belle vue sur le lac de Genève, les Alpes et le Jura.

A la limite de Divonne et de Vesenex se trouve Contremble, château fort en ruines.

A quelque distance au S. du bourg est le beau château du comte de la Forêt-Divonne, bâti près de l’emplacement d’un ancien château féodal dont on aperçoit encore quelques ruines. Ce château fort fût possédé aux XIIe. et XIIIe. siècles par des seigneurs portant le nom de Divonne, en 1225, le fief passa au monastère de St-Claude, puis dans la suite et successivement aux familles Léonète, de Gingins, de la Forêt.

La paroisse fit partie du patrimoine de l’église épiscopale de Genève, puis fut donnée, au XIIe. siècle, au monastère de St-Claude.

 

Divorces. V. Démographie.

 

Dochet, ferme sur la com. de la Tranclière, à env. 1900 m. S. du ch. l.

 

Docteur. D’après le recensement officiel des professions, il existait dans le dépt de l’Ain, au commencement de 1906, 113 docteurs en médecine, soit une proportion de un pour 3000 hab. La répartition par arrt était de : Bourg 32, Belley 30, Gex 7, Nantua 18, Trévoux 26.

On comptait en outre 6 officiers de santé et 6 chirurgiens-dentistes.

 

Domagne, maison isolée sur la com. de Ceyzériat, à env. 1500 m. N. O. du ch. l.

 

Domaines. L’administration de l’enregistrement des domaines et du timbre possède à Bourg un directeur départemental, un inspecteur, un sous-inspecteur, un receveur-rédacteur et un contrôleur de comptabilité.

Des sous-inspecteurs sont installés à Belley, Nantua et Trévoux. Chaque chef-lieu a un conservateur des hypothèques.

A l’exception de Ceyzériat, Ferney-Voltaire, Hauteville et Châtillon-de-Michaille, tous les ch. l. de cant. possèdent un receveur de l’enregistrement, Bourg en a deux et Ceyzériat lui est rattaché, Ferney dépend de Gex, un receveur est installé à Bellegarde pour le cant. de Châtillon-de-Michaille.

En 1903, le total des droits et produits constatés et recouvrés dans le dépt de l’Ain s’est élevé à 3.768.908 fr. 20. Ce chiffre a fait classé le dépt le 57e., c’est-à-dire que 56 autres dépts ont eu un total général plus élevé.

Ces droits et produits se divisent ainsi : enregistrement, 3.039.038 fr. 20 ; timbre, 553.919 fr. 62 ; impôt sur les opérations de bourse, 242 fr. 40 ; impôt sur le revenu des valeurs mobilières et les revenus de certaines collectivités, 33.728 fr. 74 ; produits du domaine de l’Etat non forestier, 34.361 fr. 90 ; produits des forêts de l’Etat, 48.294 fr. 70 ; divers et d’ordre, 9.322 fr. 45.

 

Domaine-Neuf, ferme sur la com. de Cuisiat, à env. 2500 m. O. du ch. l.

 

Dombes. La Dombes est la région qui s’étend au S. de la Bresse entre l’Ain à l’E., le Rhône au S. et la Saône à l’O. formant au-dessus de ces trois rivières un grand plateau de forme presque quadrangulaire, à l’altitude moyenne de 280 m. soit 50 m. au-dessus du plateau bressan.

Au S. et au S. E., le plateau de la Dombes est bordé par un talus appelé la Côtière (v. ce mot) qui s’étend depuis Lyon-Croix-Rousse jusqu’au confluent de l’Ain et du Suran, au-dessus de Druillat. Ce talus présente au-dessus de la plaine une différence de niveau de près de 100 m.

A l’O. un autre talus borde le plateau le long de la Saône, sur env. 50 k., de Lyon à Thoissey ; il s’élève au-dessus de la rivière d’env. 80 m. et présente généralement des pentes raides et quelquefois des berges escarpées.

Au N. la limite de la Dombes avec le plateau bressan suit sensiblement la ligne brisée passant par St-Etienne-sur-Chalaronne, Neuville-sur-Renom, Chaveyriat, Montracol, la Tranclière et Druillat.

Une partie des eaux de la Dombes s’écoule vers l’Ain et le Rhône, le reste se dirige vers la Saône, la ligne de partage passe sensiblement par les points culminants du plateau : Mt Margueron (377), Crans (325), Faramans (290), Cordieux (293), Vancia (320). Cette ligne n’est qu’à env. 2 ou 3 k. de la Côtière, le versant de ce côté est donc très court. Le versant O. au contraire est allongé et incliné du S. E. au N. O.

Les principaux ruisseaux qui s’écoulent au S. E. et au S. sont : le Biez de Fougères, le Bief de Bublane, la Toison, le Longevent, le Cotey et la Sereine. Au N. la Veyle et ses affts le Vieux-Jonc, l’Irance et le Renom descendent sur le plateau bressan et n’arrosent guère que le N. de la Dombes. La Chalaronne est l’unique cours d’eau qui appartienne en entier au plateau de la Dombes, son cours indique bien l’inclinaison citée ci-dessus ; il en est de même de ses deux principaux affts, le Relevant et le Moignans.

Au S. de la Chalaronne le talus occidental du plateau est percé par les vallées des petits affluents de la Saône, ruisseaux en général de faible parcours et dont les plus importants sont : la Calonne, la Matre, le Rougeat, le Formans et le Gd-Rieux.

Le sol est formé de terre à pisé, appelée diluvium par les géologues, il est peu profond, 0 m 30 environ, argileux, pauvre en calcaire, riche en silice et en peroxyde de fer ; ce sol qui se présente sous la forme d’un limon brunâtre, jaunâtre ou blanchâtre est d’un naturel peu favorable à l’agriculture, il a été rendu fertile grâce à l’emploi de divers amendements, marne, chaux, etc.

Le sous-sol est très argileux, riche en matières organiques et en piroxyde de fer hydraté, il est presque imperméable.

L’imperméabilité du sol et du sous-sol ainsi que la faiblesse générale des pentes explique l’existence des nombreux étangs qu’on trouve sur le plateau et qui ont fait dire à Elisée Reclus que cette région était un damier d’innombrables vasques argileuses emplies par les eaux dormantes.

Si on trace un polygone passant par Sandrans, Ambérieux-en-Dombes, Civrieux, le Montellier, St-Eloi, Chalamont, St-Nizier-le-Désert et Marlieux, on a à l’intérieur une superficie au moins égale au 1/3 du plateau de la Dombes et cette superficie est absolument dépourvue de vallées car on ne peut donner ce nom aux dépressions étroites à travers lesquelles coulent les parties supérieures du Renom, de la Chalaronne et d’autres petits ruisseaux.

Il faut remarquer que la région enclavée dans le polygone ci-dessus est celle qui renferme le plus grand nombre d’étangs, ce qui semble donner raison à ceux qui soutiennent que, sans les étangs, cette région serait ce qu’elle a dû être jadis, un vaste marais ou un cloaque infecte puisque l’eau s’écoule difficilement et ne s’infiltre pas dans le sous-sol.

Cette question des étangs est du reste de toute actualité. elle sera traitée au mot étang.

Quoi qu’il en soit, il est certain que la Dombes a été un pays très malsain, dont les habitants minés par les fièvres traînaient une misérable existence sur un territoire pauvre, deshérité, ayant des communications difficiles et de maigres champs de culture. En 1806, la densité de la population était descendue à 19 par kilomètre carré et sans une forte immigration le pays serait devenu désert.

Aujourd’hui, la situation est bien changée, grâce au dessèchement des étangs mal installés, à la régularisation intelligente des cours d’eau, à l’ouverture de nombreuses voies de communications, à la construction de maisons propres et aérées, aux amendements apportés au sol qui l’ont rendu fertile, etc., les fièvres ont disparu, l’homme mieux nourri est devenu plus fort pour lutter contre l’action déprimante du climat, la mortalité a diminué dans de grandes proportions et la population vigoureuse et forte voit chaque jour augmenter sa densité.

Comme l’a dit un professeur de géographie à la Faculté des lettres de Lyon, M. Gallois, cette régénération rapide est un des plus beaux exemples de ce que peuvent les efforts intelligents et méthodiques de l’homme sur la nature.

- Autrefois on disait les étangs de la Bresse, la Dombes était plutôt l’ancienne principauté dont Trévoux était la capitale, de nos jours la Dombes c’est le pays des étangs à l’O. duquel la Saône coule dans une riche et fertile vallée.

 

Dombiez (petit et grand), deux fermes sur la com. de Petit-Abergement, à env. 5 k. N. du ch. l.

 

Dombournu, ham. de 25 hab. de la com. de Foissiat, à env. 2 k. O. du bourg.

 

Domestiques. D’après le recensement officiel des professions il y aurait dans le dépt de l’Ain 3160 domestiques (1 par 110 hab.) dont 410 hommes et 2750 femmes. Ces chiffres comprennent seulement les personnes chargées des soins domestiques, ils ne comprennent pas les domestiques de ferme chargés de la culture ou de la garde des animaux.

 

DOMMARTIN, com. du cant. de Bâgé-le-Châtel (6 k.), arrt de Bourg (32 k.) – t – 919 hab.

P. et Percept. à Bâgé-le-Châtel. – Gend. St-Laurent. – Gare P.-L.-M. Montrevel 12 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. très ondulé est situé au cœur du plateau bressan, il est traversé par le chemin d’I. C. n° 30, de St-Trivier-de-Courtes à Villars, ce chemin passe au ch. l. de la com. de Dommartin où il se divise en deux branches jusqu’à Vonnas, l’une des branches dessert St-Genis-sur-Menthon, l’autre plus à l’O. passe près de St-Cyr-sur-Menthon.

Le ruisseau de Loëse, prend sa source sur le territ. dont il arrose la partie S. O. avant de passer sur la com. de Bâgé-la-Ville. Un autre ruisseau, celui du Bief de la Peyrouse, traverse la com. du S. E. au N., venant de Sulpice et allant sur Chevroux, sur la com. de Dommartin ce ruisseau porte aussi le nom de Loëse ; un de ses affts de dr. le Biez de Neuville d’Orsin, venant également de St-Sulpice, sert de séparation entre le territ. de Dommartin et ceux de Marsonnas et de Béréziat.

Le bourg compte 157 hab. Les ham. principaux portent les noms de : Coberthoud, Longecour, Laissard, Montcrozier, Montessuy, la Pérouse et la Route. Les petits ham., fermes et habitations isolées s’appellent : la Bévière, Bois Brulés, Borne, Bouquin, la Broyère, le Carrage, le Chanay, Chavanet, Croix-Ferrat, Croix-Blanche, les Devets, les Escargots, Gde Grange, Guillerme, Larnay, Maison-Neuve, les Mares, le Meujon, le Montjay, la Mure, Pommerel, le Poyet, la Ripoche.

La superficie est 1719 hect. dont 1015 de terres lab., 475 de prés, 10 d’herbages, 39 de pâturages, 18 de vignes, 2 de jardins, 108 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 6000 x de blé, 150 x de seigle, 2000 x de maïs, 600 x d’avoine, 400 x d’orge, 400 x de sarrasin, 7000 x de p. de terre, 10000 x de betteraves f., 400 x de fèves, 8000 x de fourrages art., 15000 x de foin, 500 hectol. de vin, un peu de haricots, colza, chanvre, vavets.

La com. possède env. 52 chevaux, 50 taureaux, 150 bœufs, 520 vaches, 350 élèves bovins, 500 porcs, 80 chèvres.

On y trouve de nombreux pommiers, poiriers, pruniers, pêchers et quelques noyers.

Les hab. sont fermiers pour la plupart, il n’y a pas d’industrie, le commerce se réduit aux produits agricoles, à l’élevage et ses divers produits. 3 épiciers.

La paroisse a appartenu au chapitre de Mâcon, lequel s’associa un sire de Bâgé en mariage, en 1205. – Deux vieux châteaux encore debouts et entourés de fossés se voient aux ham. de Chanay et de la Pérouse, ils sont aujourd’hui convertis en fermes.

 

Dompierre, ham. de 70 hab. de la com. de Polliat, à env. 3 k. du bourg.

 

Dompierre, ferme sur la com. de Vescours, à env. 3 k. N. du ch. l., à la frontière du dépt du Jura.

 

DOMPIERRE-S-CHALARONNE, com. du cant. de Thoissey (10 k.), arrt de Trévoux     (27 k.), à 30 k. de Bourg. 296 hab.

P. T. St-Etienne-sur-Chalaronne 2 k. – Gend. et Percept. Thoissey. – Gare Châtillon-sur-Chalaronne 6 k. – Ecole mixte et école enfantine.

Petit territ. entre la Chalaronne au S. et un afft de dr. de cette rivière, le Bief de la Glenne, au N. ; traversé par le milieu, de l’E. à l’O. par le chemin de G. C. n° 7, de Chalamont au pont de Thoissey par Châtillon-sur-Chalaronne. Dans la partie E. passe le chemin d’I. C. n° 16, de Pont-de-Veyle à Lyon-Croix-Rousse par St-Trivier-sur-Moignans.

Le bourg ne compte que 33 hab., les ham. sauf la Sablonnière sont autour et relativement près, ils portent les noms de : le Barvet, le Bouverot, la Carronnière, les Honchets, la Laye, le Logis, le Parlement, le Palais Royal, la rue de l’Eglise, auxquels il faut ajouter les petits ham. ou habitations isolées s’appellent : le Braquis, la Croix de Bresse, Champagne, la Vieille Cure.

La superficie est de 478 hect. dont 263 de terres lab., 108 de prés, 13 de vignes, 4 de landes, ½ de jardins, 52 de bois.

La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 1100 x de blé, 100 x de seigle, 250 x de sarrasin, 100 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de fèves, de navette, d’orge, 1500 x de p. de terre, 2000 x de betteraves f., 1000 x de fourrages art., 2800 x de foin, 500 hectol. de vin. Parmi ces derniers, les vins blancs des côteaux de la Chalaronne sont estimés.

On compte env. 13 chevaux, 8 taureaux, 34 bœufs, 160 vaches, 60 élèves bovins, 200 porcs, 60 chèvres.

La commune est essentiellement agricole, elle n’a pas d’industrie et fait peu de commerce ;    2 aubergistes, 1 épicier, 1 charron-forgeron.

Au moyen-âge, Dompierre-sur-Chalaronne dépendait du comté de Baneins ; l’abbé d’Ainay nommait à la cure.

 

DOMPIERRE-SUR-VEYLE, com. du canton de Pont-d’Ain (13 k.), arrt de Bourg (17 k.). 1098 hab.

B. P. T. t. – Gend. et Percept. Pont-d’Ain. – Gare St-Paul-de-Varax 5 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Cette commune est appelée souvent seulement Dompierre ce qui ne la distingue pas assez de la précédente et des nombreuses com. du même nom existant en France, on l’a appelée aussi, à mon avis bien à tort, Dompierre-sur-Ain, cette rivière étant assez loin du territ. ; également Dompierre de Chalamont, elle ne fait même pas partie du cant. de ce nom.

Le nom de Dompierre-sur-Veyle qui lui est donné souvent me paraît celui qui lui convient le mieux, le territ. est en effet à cheval sur la Veyle et occupe les deux versants de cette rivière qui la traverse du N. au S.

Le Vieux-Jonc arrose un coin à l’O. de ce territ. qui était jadis parsemé d’étangs, il n’en reste qu’une dizaine soumis à l’évolage, c’est-à-dire alternativement en eau et en culture.

Le bourg, agglomération de 286 hab. est près de la Veyle, sur le chemin de G. C. n° 17, de Pont-d’Ain à Belleville par St-Paul-de-Varax, à 300 m. env. du chemin de G. C. n° 22, de Bourg à Montluel par Lent et Chalamont.

Un bourg de Dompierre-sur-Veyle part le chemin d’I. C. n° 20, allant à Villeneuve par Villars.

Les ham. portent les noms de : les Baraques, les Bachasses, Belvey, Bérézières, Charluaz, Châtelet, les Cointières (Hautes et Basses), Genetay, Guinières, le Lait, la Laine, le Logis, Mas Blanc, Mas Bonin, Mas Bouchy, Mas Cavet, Mas Granger, Mas Massard, Mas Vernon, Montellier, Pierret, le Riolet, les Rippes, la Sautellière. Les fermes ou habitations isolées s’appellent : les Blanchères, Brasière, la Botte, Camet, les Chaumes, la Croix, Fenouillet, Flandrine, Franchise, le Gaz ou Gat, les Gamelles, Gayon, Grange-Neuve, Grand-Marais, Jean-Long, Mas Lugue, Mas Michon, Mas Valet, Modéron, Morandière, Peloux, Petit-Marais, Petite Grange, Picardière, Pommet, Raty, Robinières.

La superficie est de 2909 hect. dont 1200 de terres lab., 450 de prés, 20 d’herbages, 210 de pâturages, 1 de vignes, 3 de jardins, 10 de landes, 760 de bois.

La récolte annuelle moyenne est d’à peu près 5500 x de blé, 100 x de seigle, 500 x de sarrasin, 1000 x de maïs, 1000 x d’avoine, 100 x de méteil, 100 x de colza, 8000 x de p. de terre, 5000 x de betteraves f., 10000 x de fourrages art., 11000 x de foin.

La com. possède env. 115 chevaux, 15 ânes, 20 taureaux, 165 bœufs, 550 vaches, 680 élèves bovins, 1 bélier, 6 brebis, 10 moutons, 15 agneaux, 1450 porcs, 80 chèvres.

La population disséminée est composée en majorité de fermiers ; en dehors de la vente du bétail et des produits de la culture et des fermes elle fait peu de commerce. Il y a marché hebdomadaire le mardi. 4 épiciers, 1 entrepreneur de constructions.

Comme industrie on trouve un petit moulin à blé et quelques sabotiers.

Autrefois, l’abbé d’Ambronay nommait à la cure ; Dompierre-sur-Veyle faisait partie de la baronnie du Belvey.

 

Domplomb, maison isolée sur la com. de Champfromier, à env. 1 k. E. du ch. l.

 

DOMSURE, com. du cant. de Coligny (7 k.), arrt de Bourg (28 k.), 875 hab.

P. Percept. Gend. à Coligny. – T. et gare à St-Amour (Jura) 5 k. – Ecoles primaires de garçons et de filles.

Le territ. est situé dans le haut du plateau bressan, il est richement doté par les apports calcaires du Jura, par suite le sol est très fertile. Il est arrosé par le Solnan et deux de ses affts de dr., le Turin et le Bérançon, ce dernier sert de limite avec le territ. de St-Amour (Jura).

Le bourg, agglomération de 116 hab., est sur un mamelon de 340 m. d’altitude, sur le chemin de G. C. n° 1, de St-Amour à la Saône.

Au S., le chemin d’I. C. n° 2, de Pont-d’Ain à Beaupont par Coligny, dessert le gros ham. de Villars. Au N., le chemin d’I. C. n° 6, de St-Amour à St-Trivier-de-Courtes, passe près des ham. de Mailly et de la Niquedat ou Nigda.

Les ham. portent les noms de : Arboz, Asnières, Boitoux, Bordes, Charangeat, Charme, Choudet, la Croix, Forêt, Gazagne, Grosset, Leschaux, les Luzy, Mailly, Manay, Marmency, les Mittonnières, Montoux, Niquedat, Parisonnes, Richardière, Rivet, le Villard. Les habitations isolées s’appellent : les Feuilles, Montceaux, la Plume.

La superficie est de 1521 hect. dont 685 de terres lab., 490 de prés, 40 de pâturages, 1 de landes, 1 de jardins, 238 de bois.

La récolte annuelle est en moyenne de 4000 x de blé, 600 x de sarrasin, 500 x d’avoine,    2500 x de maïs, 100 x de colza, un peu de chanvre et d’orge, 5500 de p. de terre, 5500 x de betteraves f., 1000 x de navets f., 3000 x de fourrages art., 15000 x de foin.

On trouve d’assez nombreux pruniers.

La com. possède env. 58 chevaux, 4 ânes, 18 taureaux, 140 bœufs, 520 vaches, 520 élèves bovins, 1000 porcs, 25 chèvres.

La com. est essentiellement agricole, elle fait peu de commerce et n’a comme industrie que trois petits moulins travaillant pour les cultivateurs.